En février 2011, le Bureau de décision et de révision (BDR) ordonnait à Alain Péloquin et à Isabelle Cantin de garder les fonds, titres ou autres biens en leur possession. Or, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), Alain Péloquin aurait obtenu 42 190,65 $ en encaissant divers chèques et en vendant une voiture sport dont il avait la garde, en juin 2011.

À la demande de l’AMF, le BDR a exigé, en décembre dernier, que les deux individus déposent cette somme dans un compte désigné en vue de la rendre disponible aux investisseurs qui décideraient d’intenter un recours.

« Estimant que l’AMF a exprimé une crainte raisonnable sur les risques de récidive puisque les gestes posés par les intimés semblent démontrer qu’ils ne respectent pas les ordonnances prononcées, le BDR a également autorisé le dépôt de la présente décision au greffe de la Cour supérieure. Ce dépôt donne des moyens supplémentaires de réaction à l’AMF », lit-on dans le communiqué du régulateur.

D’après l’AMF, Alain Péloquin ou des acolytes auraient recueilli des fonds selon une structure d’investissement pyramidale à la Ponzi. On aurait proposé aux investisseurs un placement garanti offrant un rendement de 100 % sur une période d’un mois. Alain Péloquin aurait également prétendu faussement que l’AMF avait vérifié les transactions afin de gagner leur confiance.

Il importe de ne pas confondre Alain Péloquin avec un homme du même nom qui est représentant en épargne collective auprès du service d’investissement d’une banque canadienne dont les bureaux sont à Laval. De plus, Isabelle Cantin a également un homonyme qui travaille à titre de représentante en épargne collective rattachée à un cabinet de Laval.