De plus, 11 % des répondants disent ignorer complètement ce dans quoi leur argent est investi. Parmi les Canadiens qui disaient détenir des placements, 41 % avaient des fonds communs, 14 % des actions et 13 % des CPG.
« Les liquidités ne génèrent que peu de rendement dans l’environnement économique actuel, il est important de s’assurer que les placements d’un client soient alignés avec ses objectifs à long terme et non pas avec ses émotions à court terme», explique Craig Fehr, stratège des marchés canadiens pour Edward Jones.
Interrogés sur le type de placements qu’ils aimeraient faire en 2013, 28 % des répondants ont dit qu’ils n’achèteraient pas de fonds communs, de CPG, d’actions, d’obligations ou de fonds distinct. Vingt pour cent des répondants affirmaient ne pas savoir dans quel type de véhicule ils investiraient en 2013.
Un Canadien sur quatre affirmait avoir l’intention d’acheter des CPG, augmentant ainsi leurs avoirs en liquidités. « Avec les rendements enregistrés sur les marchés et les actions qui performent bien, nous recommandons aux investisseurs de revoir leurs portefeuilles afin de rééquilibrer leur allocation d’actif », conseille Craig Fehr.
Les investisseurs ne devraient pas non plus se ruer sur les obligations, selon Craig Fehr qui rappelle qu’une augmentation des taux d’intérêt pourrait affecter leur rendement dans un futur proche.
C’est au Québec que les investisseurs détiennent le plus d’obligations, soit 10 % des répondants, alors qu’au Manitoba et en Saskatchewan, seulement 1 % des répondants avaient des obligations dans leurs portefeuilles. En moyenne, 4 % des répondants détenaient des obligations.
Le sondage en ligne a été mené auprès de 1 501 Canadiens entre le 1er et le 4 avril.