peshkov / 123RF Banque d'images

« Le marché des intermédiaires est un marché important, mais il est fragmenté, il y a beaucoup de place à y prendre », dit-il, précisant qu’il souhaite également doubler la capacité de distribution de SFL, qui a actuellement 800 conseillers au Québec et 1800 partout au Canada, avec son réseau DSFIN.

Concrètement, ça signifie que le dirigeant du réseau de distribution indépendante associé à Desjardins veut faire passer le nombre de primes brutes souscrites en assurance de personnes à plus de 40 millions de dollars (M$), elles qui se situent présentement entre 22 et 24 M$.

En épargne collective, le niveau de ventes nettes passerait à près d’un milliard de dollars, et ce, seulement pour le marché du Québec, s’il atteignait ses objectifs.

Pour y parvenir, Michael Rogers s’appuiera sur les quatre axes développés dans la réorganisation de l’offre de services et détaillée à l’automne.

La planification financière est le premier élément de la stratégie.

L’objectif n’est pas nécessairement que tous les conseillers du réseau obtiennent le diplôme de planificateur financier, décerné par l’Institut québécois de planification financière (IQPF), mais plutôt d’offrir des outils et des pratiques d’affaires au réseau de conseillers.

« Le titre est un élément à préconiser et nous avons une belle organisation au Québec avec l’IQPF, indique-t-il. Il faut maximiser cela, mais il ne faut pas que ça devienne un absolu. »

Michael Rogers souhaite également rendre le réseau et les conseillers plus productifs en leur offrant des outils technologiques complémentaires « qui les aident au quotidien dans leur transaction ».

De plus, une mise à jour de la marque est également prévue dans les prochains mois.

« La mise en marché est très importante, les clients, lorsqu’ils veulent faire des affaires avec des intermédiaires, c’est important, mais ces derniers veulent voir qu’il y a une équipe derrière », souligne le président du réseau indépendant.

Le quatrième volet de la stratégie développée par SFL concerne l’expérience client et l’expérience conseiller qu’ils veulent rehausser.

L’organisation recevait comme message de la part de ses conseillers que l’offre de services n’était pas uniforme.

« Nous avions besoin de centres financiers avec ses capacités, avec les connaissances et les compétences pour livrer la marchandise », indique-t-il, ajoutant qu’il n’était pas convaincu que les 48 centres financiers à travers le Canada puissent offrir cette expérience de façon uniforme.

La direction de sfl a présenté un plan à ses partenaires de centres, en fonction des connaissances qu’elle en avait. L’aboutissement de ces rencontres et négociations a été la fusion de plusieurs centres financiers.

Concrètement, ce plan signifie que le nombre de centres financiers au Québec passe de 16 à six. À terme, Michael Rogers souhaite faire de son réseau un « joueur incontournable dans le marché des intermédiaires, tant au niveau de Desjardins Assurances, qu’au niveau du réseau SFL ».