« L’une des difficultés qu’on avait dans le passé, c’était d’avoir un contact plus facile et plus simple de nos membres. Selon notre vision, nous aimerions donner une porte plus ouverte pour qu’ils puissent donner une opinion plus facilement », indique Michael Luciani, en entrevue à Finance et Investissement.

Celui-ci souligne que son objectif demeure de défendre les intérêts des conseillers et représentants de l’industrie. « On doit être un peu plus dynamique et plus présent pour nos membres et plus proches d’eux », ajoute-t-il.

Étant donné que l’environnement réglementaire, concurrentiel et d’affaires est en constant changement, le RICIFQ souhaite aider ses membres à rester à l’affût de ces modifications.

Par exemple, le RICIFQ organisera une rencontre afin d’informer ses membres des consultations des autorités réglementaires sur les frais de gestion des fonds communs et de la responsabilité fiduciaire. Celle-ci se déroulera à l’Hôtel Bonaventure, le 24 avril 2013, de 9h30 à midi.

Afin de répondre aux membres et gérer l’organisation de ces rencontres, le RICIFQ a embauché Lise Lefrançois à titre de coordinatrice au service aux membres, laquelle peut être rejointe à l’adresse info@regroupement.ca ou au numéro de téléphone 1.866.551.5554.

Contrairement à ce que prétendait René Auger dans sa lettre de démission, Michael Luciani souligne que cette embauche est temporaire. « C’est pour aider à l’organisation du projet, afin de répondre au téléphone et aux courriels. C’est ça pour le moment. On n’a pas fait de plan [quant à son embauche] pour le futur », dit Michael Luciani.

Récupération de la TVQ?

Le nouveau président du RICIFQ entend également informer les conseillers autonomes qu’ils « devraient avoir le droit de récupérer la taxe sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente du Québec (TVQ) » sur une partie des commissions de suivi qu’ils perçoivent. « Il y a dans la loi un petit trou qui n’a pas été colmaté, qui nous permettrait de récupérer une partie de la TVQ », soutient-il.

« Le RICIFQ croit qu’avec la concertation de tous les conseillers indépendants, nous pourrons faire valoir nos intérêts et c’est à cet effet que nous avons mandaté une firme de fiscalistes pour nous conseiller », lit-on dans un communiqué envoyé aux médias.