Réchauffement : 7 000 G$ en fumée
L’année 2015 a été la plus chaude depuis que les experts ont commencé à recueillir des statistiques en 1880 (http://tiny.cc/1r048x). Si le réchauffement climatique se poursuit, les marchés boursiers en souffriront beaucoup, selon une recherche de The Economist Intelligence Unit. Une hausse globale de 5 oC entraînerait une perte économique équivalant à la totalité de la capitalisation du London Stock Exchange, soit 7 000 G$ US. Selon The Economist Intelligence Unit, un réchauffement de cette amplitude causerait une baisse mondiale de la croissance touchant la totalité des catégories d’actif. Les gestionnaires d’actif aux horizons temporels longs – comme les caisses de retraite – seraient frappés de plein fouet. The Economist Intelligence Unit signale que les entreprises ont un rôle à jouer en communiquant de l’information sur leurs émissions de gaz à effet de serre (http://tiny.cc/ji148x). Mais il reste beaucoup à faire : seulement 7 % des 500 gestionnaires d’actif les plus importants du monde calculent l’empreinte écologique de leurs portefeuilles d’investissement, selon le Asset Owners Disclosure Project. De plus, moins de 2 % d’entre eux ont l’objectif déclaré de la réduire (http://tiny.cc/hz148x).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 mars 2016 1 mars 2016
- 00:00