Un rapport met en lumière des lacunes à l'AMF

L’article laissait entendre que le rapport de KPMG était « cinglant » et que l’AMF « croulait sous la mauvaise gestion dans son service d’enquête ».

« Une interprétation aussi exagérée et de graves insinuations qui jettent un doute sur la compétence et l’intégrité de notre organisation nous forcent à faire cette mise au point », peut-on lire dans la lettre signée par Louis Morisset, président-directeur général de l’AMF.

L’AMF soutient plutôt que le rapport en question, qu’elle qualifie « d’aucunement alarmiste», fait état de « certains constats et propose des pistes visant à améliorer [les] processus internes». Selon l’AMF, le rapport ne critique pas « la qualité et la pertinence des processus d’enquête en place ».

Le régulateur rejette également les « insinuations à l’égard [du] vice-président des services administratifs, Albert Aubry » et « considère qu’elles sont totalement non fondées et réitère son entière confiance en notre collègue et son équipe ».

L’AMF rappelle qu’elle demeure le régulateur le plus actif au Canada en matière de poursuites pénales et que son taux d’efficacité devant les tribunaux excède les 90 %.

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