Les gestes reprochés se sont produits entre 2001 et 2005 auprès de cinq clients à Montréal. Le représentant a plaidé coupable.

Dans sa décision, le comité de discipline souligne que, en offrant un investissement hors de son champ de compétence, Gary Robertson a « passé outre, de façon évidente, à l’exigence de compétence et de professionnalisme que lui impose la Loi sur la distribution de produits et services financiers et le Règlement sur la déontologie dans les disciplines de valeurs mobilières ».

Le comité de discipline souligne toutefois que l’accusé n’avait pas d’intention malhonnête. « L’intimé a fait souscrire les consommateurs à des placements dans Focus entre 2001 et 2005, alors qu’il était rattaché au cabinet Triglobal. Pour la plupart de ces investissements, les intérêts étaient payés annuellement, alors que pour d’autres, ils étaient composés et devaient être payés à la date d’échéance », peut-on lire dans le jugement.

Gary Robertson a entrepris de rembourser ses clients avant même que le Bureau de décision et de révision en valeurs mobilières rende l’ordonnance de blocage à l’égard de Focus, le 21 décembre 2007.

Il est âgé de 65 ans et a mentionné désirer prendre sa retraite et entamer un processus de vente de sa clientèle.

En plus d’être radié un mois, le conseiller est condamné au paiement des débours.