Ces gestes se sont produits entre 2000 et 2005, alors que Cary Ward était rattaché au cabinet de Gestion de capital Tri-Global, d’après ce document.

Dans son témoignage devant le comité de discipline, le représentant explique qu’il a « fait confiance aux dirigeants du cabinet, ces derniers lui suggérant ou l’incitant à offrir à la clientèle les produits financiers émis par Focus Management. »

Selon le jugement, il a mentionné avoir lui-même investi dans ces produits pour son propre compte.

De plus, d’après le jugement du comité, il a relaté lors de son témoignage avoir « au bout de quelques années d’association, fini par perdre confiance, mais selon ses dires, il était alors trop tard ».

De plus, Carl Ward a mentionné « qu’il avait décidé il y a trois ans de prendre sa retraite et s’était alors retiré de la pratique après avoir vendu son cabinet ».

La syndique et le comité ont tous deux indiqué comme facteurs atténuants « l’absence d’intention malveillante ou malhonnête » de la part du représentant après 40 ans d’exercice dans la profession.

La syndique souligne aussi que Cary Ward ait «effectué un remboursement personnel à la hauteur de 21 000$ auprès d’une des clientes concernées. »

Le comité de discipline rappelle toutefois qu’ « en conseillant ses clients, certains forts vulnérables, dans une matière hors de son champ de compétence et en leur recommandant des produits qu’il n’était pas autorisé à distribuer, il a fait fi des règles édictées par le législateur dans le but de les protéger. Ces derniers n’avaient aucun moyen de se prévenir contre ses agissements et certains ont perdu la totalité des sommes investies à la suite de ses conseils. »

En plus d’une radiation de deux ans, le comité de discipline a condamné Cary Ward à payer les déboursés.