Les recherches de FINRA, menées en collaboration avec The National Center for Victims of Crime, démontrent que les victimes de fraude sont habituellement des hommes qui détenaient des connaissances en finance ainsi qu’une éducation de niveau post-secondaire.
De plus, la majorité d’entre eux se considéraient comme assez qualifiés en matière de finance pour prendre des décisions eux-mêmes.
« D’ailleurs, les victimes avaient souvent un revenu plus élevé que la moyenne et plusieurs des investisseurs plus âgés, soit ceux qui avaient entre 55 et 65 ans, étaient plus susceptibles d’adopter des comportements financiers à risque », explique FINRA dans son rapport intitulé Taking Action: An Advocate’s Guide to Assisting Victims of Financial Fraud.
En 2011, entre 12,5 et 15 % des Américains étaient des victimes de crimes financiers qu’ils avaient eux-mêmes rapportés aux autorités. En 2011, la division des crimes financiers du FBI rapportait que le nombre d’enquêtes sur des affaires de fraude d’investissement avait augmenté de 52 % depuis 2008.
Les gens les plus à risque seraient les personnes âgées, les gens qui souffrent d’un handicap physique ou intellectuel, ceux qui sont près de la retraite, les personnes endeuillées et les victimes de violence conjugale.
Les gens qui ont déjà été victimes de fraude seraient aussi plus à risque d’être touchés par une fraude que la population en général.
Les fraudeurs sont quant à eux des gens à qui les victimes font confiance puisque « cette confiance est le véhicule qui permet au fraudeur d’agir et qui rend ce type de crime particulièrement dévastateur pour la stabilité émotionnelle et la confiance en soi de la victime », écrit FINRA dans son rapport.
Les fraudeurs ont souvent quelque chose en commun avec leur victime. Ils appartiennent souvent à la même famille, au même groupe religieux ou ethnique, au même parti politique ou encore à la même organisation professionnelle.