Les grands investisseurs peuvent agir
Si rien ne change sur le plan du réchauffement climatique, la valeur des portefeuilles boursiers baissera en moyenne de 5 à 20 % en 2030. Telle est l’estimation de chercheurs des universités britanniques de Cambridge et d’Oxford. Elle est basée sur un scénario pessimiste, mais plausible : un réchauffement global de 4 oC, dont la probabilité est de l’ordre de 20 à 40 %, d’après la Banque Mondiale. Ce scénario découle de la faiblesse des efforts internationaux futurs pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, ainsi que de l’action trop timide des investisseurs qui privilégient les résultats à long terme (15 ans et plus). Heureusement, la réalisation des pires scénarios n’est pas toujours assurée… Les chercheurs indiquent que la courbe du réchauffement pourrait s’inverser si les investisseurs institutionnels agissent dans une perspective de responsabilité fiduciaire renforcée. En effet, ils feront alors pression pour que des changements de stratégie s’effectuent à l’intérieur de grandes entreprises qui ont une forte empreinte écologique (http://tiny.cc/ly648x).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 juillet 2016 1 juillet 2016
- 00:00