Un couple de jeunes adultes rêvant à une maison.
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Un tiers des Canadiens qui ont acheté un toit avec leur partenaire amoureux estime que cette décision a eu un effet positif sur leur couple, selon l’enquête 2024 Real Estate Romance Survey de Wahi, qui examine l’impact de l’acquisition d’une propriété sur les relations amoureuses des Canadiens.

L’enquête effectuée auprès de 1500 membres du forum Angus Reid montre que l’achat d’une maison met rarement à l’épreuve les relations amoureuses. Il peut même les renforcer dans certains cas.

L’achat d’un nid douillet est à la fois une étape importante sur le plan financier et sur le plan relationnel, puisque 77 % des propriétaires canadiens disent avoir acheté leur maison avec leur douce moitié.

Les Canadiens qui ont acheté leur maison avec un partenaire amoureux sont environ 10 fois plus susceptibles de dire que cette décision a amélioré leur relation (34 %) au lieu de l’affaiblir.

Ce sentiment est plus affirmé chez les répondants de la Colombie-Britannique. Près de la moitié (47 %) d’entre eux affirment que l’acquisition d’une propriété avec un partenaire a amélioré leur relation, suivis par 46 % des répondants du Canada atlantique et plus d’un tiers (36 %) des répondants de l’Ontario.

Les Québécois sont un peu moins nombreux que les résidents des autres provinces à conjuguer amour et immobilier. Plus de deux tiers (73 %) des Québécois ont acheté leur dernière maison avec un partenaire amoureux, comparativement à 82 % des résidents de la Colombie-Britannique et 81 % des Ontariens.

Les hommes sont plus enclins à dire que l’achat d’une maison a amélioré leur relation (41 %) que les femmes (28 %).

Parmi les critères d’achat, les couples canadiens s’entendent généralement sur le type de propriété à acheter (94 %) et la proximité d’une bonne école (94 %). En revanche, l’emplacement (86 %) et le budget (85 %) sont plus souvent des sujets de discorde.

Une minorité (3 %) de Canadiens affirment que l’achat d’une maison avec un partenaire amoureux a nui à leur relation. Les problèmes liés à la propriété (57 %) et les contraintes financières (56 %) sont les défis le plus souvent évoqués par les tourtereaux qui ont vu leur relation péricliter à la suite de l’achat d’une propriété.