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Pour Bernard Morency, professeur associé à HEC Montréal et ancien premier vice-président à la Caisse de dépôt et placement du Québec, rien n’est moins sûr. Les régimes de retraite ont certes mis en place différentes mesures pour améliorer leur gouvernance, mais leur exposition au risque demeure très élevée, a-t-il soutenu, la semaine dernière, lors de la conférence annuelle de l’Association de la retraite et des avantages sociaux du Québec (ARASQ), à La Malbaie.

Meilleure gouvernance, plus de risque

Les plus optimistes souligneront le fait que depuis la crise, les promoteurs ont épuré leurs portefeuilles en s’éloignant des produits d’investissement reposant sur l’ingénierie financière et en utilisant les produits dérivés de manière plus ciblée. Les risques de crédit et de liquidité font également l’objet d’un meilleur suivi, tandis que la révision de la législation au Québec, notamment la loi 29 et sa provision de stabilisation, laissent croire que les régimes de retraite seront un peu mieux protégés quand arrivera le prochain choc boursier.

N’empêche, Bernard Morency ne cache pas son inquiétude. « Les régimes de retraite demeurent beaucoup moins réglementés que les banques et les compagnies d’assurance. En matière de gestion des risques, c’est presque le jour et la nuit », fait-il remarquer.

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