En 2013, les titres à revenu fixe représentaient 16 % des produits d’exploitation du secteur, contre 8 % pour les actions, 21 % pour les frais et 34 % pour les commissions. En 2007, les titres à revenu fixe ne représentaient que 7 % des produits d’exploitation, contre 18 % pour les actions, 15 % pour les frais et 37 % pour les commissions.
En 2008 et en 2009, les produits d’exploitation générés par la négociation et la prise ferme de titres à revenu fixe ont plus que doublé, pour atteindre, 2,8 G$, ajoute Ian Russell. Durant les trois années suivantes, ces produits d’exploitation ont toutefois quelque peu diminué alors que s’installaient la récession et une faible croissance économique.
Ian Russell souligne que l’augmentation des activités de placement de détail de titres d’emprunts nouvellement émis ou déjà en circulation a été bien accueillie par tous les services de gestion de patrimoine « non seulement à cause du recul des marchés des actons et du besoin d’augmenter les liquidités, mais aussi parce que les revenus nets d’intérêts (…) ont été grugés par la dégringolade des taux d’intérêt en 2009. »
Selon Ian Russell, la belle performance des titres à revenu fixe a « modifié les marchés canadiens de titres d’emprunts » et « la pondération des titres à revenu fixe dans les portefeuilles de placement n’a jamais été aussi grande et cela a entraîné une augmentation des activités de tenue de marché ». Il prévient toutefois l’industrie que l’industrie doit rester aux aguets des plus récentes tendances de marché.
« Au cours des prochaines quelques années, nous nous attendons à ce que les sociétés affiliées canadiennes qui font partie des banques d’investissement internationales renversent leur recul récent sur les marchés canadiens de titres d’emprunts parce que ces groupes financiers augmenteront leurs fonds propres réglementaires et que la demande pour des placements en financements libellés en d’autres devises que le dollar canadien reste forte sur les marchés canadiens. »