Le document est intitulé Préparer sa retraite et stimuler l’économie grâce aux conseils financiers. L’organisme a utilisé son modèle de prévision économétrique national et une enquête réalisée en 2012 par le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) pour quantifier l’incidence d’une augmentation de l’épargne qui serait engendrée si la proportion des Canadiens ayant recours aux services d’un conseiller financier augmentait de seulement 10 %.

« La préparation financière des Canadiens arrivant à la retraite est préoccupante, compte tenu des indicateurs selon lesquels beaucoup de personnes n’épargnent pas suffisamment pour assurer leur avenir après avoir quitté la vie active », met en garde Pedro Antunes, économiste en chef adjoint du Conference Board.

Pas plus de rendement, mais de l’épargne

Le Conference Board fournit aussi dans son rapport une revue de la littérature internationale sur l’impact du conseil financier. Selon l’analyse des résultats de plusieurs recherches dont une allemande, les rendements des comptes d’investissement gérés par des conseillers en services financiers ne dépasseraient pas souvent les frais qu’ils exigent à leurs clients. Toutefois, ceux qui font affaire avec un conseiller investissent et épargnent plus, car ils se fixent plus facilement des objectifs financiers. Le fait d’être guidé amènerait aussi plus de discipline, selon les chercheurs cités.

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