Selon Richard Morin, directeur général à l’ACCVM, les sociétés de courtage en valeurs
mobilières membres de l’ACCVM se félicitent particulièrement de l’engagement du gouvernement d’éliminer le déficit budgétaire au cours de l’exercice financier 2015-2016.

Une fois cet objectif atteint, la priorité devrait être accordée au remboursement de la dette de la province et à la réduction du fardeau fiscal des ménages et des entreprises, ce qui permettra de relancer l’économie dans un proche avenir, mentionne l’ACCVM.

« Nous savons qu’il s’agit d’un budget de transition et nous nous attendons à ce que des réformes structurelles soient annoncées avec la mise sur pied de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise et de la Commission sur la révision permanente des programmes », a déclaré Richard Morin.

« Le but des réformes structurelles devrait être la réduction du rôle du gouvernement dans l’économie et l’instauration de conditions permettant au secteur privé de jouer pleinement son rôle et créer des emplois et de la richesse pour tous les Québécois ».

« Il n’y a pas de doute que l’élimination du déficit budgétaire de la province qui s’élève à3,1 G$ est la prochaine étape indispensable pour aider le Québec à retrouver son dynamisme économique et sa prospérité. On l’attend depuis un bon moment et l’ACCVM espère que le gouvernement maintiendra résolument son objectif de vivre selon ses moyens ».

Déception

L’ACCVM est toutefois déçue de constater que le budget n’a pas tenu compte de sarecommandation « de publier un énoncé de principes afin de relancer au Québec le marché des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) actuellement en difficulté ».

L’ACCVM a fait savoir qu’elle continuera à travailler avec les parties intéressées du secteur privé pour raviver le marché des PAPE et elle espère que la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise se penchera sur l’impact des impôts sur les sources de capitaux disponibles aux entreprises québécoises.