Un homme d'affaire avec une balance de la justice dans une main et une liasse de billets dans l'autre.
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La Securities and Exchange Commission (SEC) accuse John J. Woods, un conseiller résident de Marietta, d’avoir exploité une chaîne de Ponzi de 110 millions de dollars (M$). Le 24 août 2021, le tribunal de district des États-Unis pour le district nord de la Géorgie a accordé une ordonnance restrictive temporaire et un gel des actifs à l’égard de John J. Woods et du fonds de placement Horizon Private Equity III. Il a aussi ordonné une évaluation accélérée à l’égard de sa société Livingston Group Asset Management, qui opère sous le nom de Southport Capital, rapporte Think Advisor.

Selon la plainte, les défendeurs auraient collecté plus de 110 M$ auprès de plus de 400 investisseurs dans 20 États en offrant et en vendant des parts de membre d’Horizon.

La SEC affirme ainsi que John J. Woods, Southport et d’autres représentants de Southport auraient piégés de nombreux retraités en assurant que leurs investissements Horizon étaient sûrs, qu’ils pourraient être utilisés pour différentes activités d’investissement, qu’ils auraient un taux de rendement fixe et que les investisseurs pourraient récupérer leur capital sans pénalité après une courte période d’attente.

Il s’agissait toutefois de fausses informations puisqu’Horizon n’a pas réalisé de bénéfices significatifs à partir d’investissements légitimes, et qu’un grand pourcentage des « retours » promis étaient payés avec l’argent des nouveaux investisseurs, rapporte la SEC.

John J. Woods était le principal dirigeant de Livingston/Southport, selon son rapport sur le site BrokerCheck de la Financial Industry Regulatory Authority. Pourtant, récemment, il n’était plus répertorié comme membre de l’équipe de direction sur le site Web de la firme. C’est son associé, qui occupait auparavant le poste de conseiller principal en investissement, Clay Parker, qui est maintenant désigné comme le PDG de la firme.