Un homme d'affaire à un bureau serrant la main d'un client, alors que la femme de celui-ci signe des papiers.
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Les derniers mois ont métamorphosé nos modes de vie et plusieurs endroits qu’on avait l’habitude de fréquenter ont été temporairement fermés, sauf ceux qui ont été considérés « essentiels ». Les services financiers font partie de cette catégorie. Leurs employés se sont présentés tous les jours dans les succursales afin d’accueillir les clients et les rassurer.

Pour BMO, il était important de garder un service client minimum, d’abord pour des raisons humaines, explique Isabelle Rinaldis, directrice d’une succursale du centre-ville de Montréal, en entrevue avec Conseiller.

« On est considéré un service essentiel, mais plus que ça, on voulait démontrer de l’empathie envers nos clients, qui vivent déjà une période difficile », précise-t-elle.

François Bergeron, directeur de six succursales Desjardins à Charlesbourg, a aussi tenu à accueillir ses clients, sans condition aucune. Et ils sont nombreux à se présenter chaque jour (180 à 200 en moyenne), en respectant les mesures de distanciation et d’hygiène.

Pour ce dernier, avoir un plan de continuité des affaires, qui prévoit des conditions de travail en cas d’imprévu, s’est révélé vital.

« Chacune des caisses en a un et ça prend tout son sens avec ce qu’on a vécu dernièrement. Ça permet de réduire le temps de réponse en cas de crise », explique-t-il.

Le plan met l’accent sur la communication, tant avec les membres qu’avec les employés. Isabelle Rinaldis est aussi consciente de son importance et a mis en place un système de communication avec les travailleurs, afin qu’ils puissent confier leurs craintes sans problème, mais aussi avec les clients, pour leur expliquer la marche à suivre et s’assurer qu’ils comprennent et sont au fait de tout.

« On a été très proactifs pour rejoindre nos clients afin de leur expliquer toutes les solutions qui étaient offertes, affirme la directrice. On veut aussi s’assurer qu’ils soient au courant des mesures annoncées par le gouvernement. Par exemple, en ce qui concerne le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, si les clients n’en font pas la demande, on les appelle pour nous assurer qu’ils sont au courant et pour vérifier leurs besoins et leur venir en aide. »

Plus de flexibilité pour les rencontres en personne 

Boyan Ivanov, planificateur financier à BMO, a continué à réserver quelques plages horaires pour des rencontres en personne avec ses clients. Pour assurer la sécurité de tous, la succursale où il occupe ses fonctions a…

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