« Auparavant, on avait une page Facebook qui parlait de la Chambre et de sa mission. C’était statique. Personne ne pouvait écrire là-dessus. Il n’y a rien qui se passait. On veut rendre notre présence plus dynamique », souligne Luc Labelle, président et chef de la direction de la CSF, en entrevue avec Finance et Investissement.

Dès vendredi, la CSF entend envoyer un courriel à ses membres afin de les inviter à « aimer » sa page Facebook, à devenir des abonnés à son fil Twitter ou à voir ses vidéos sur YouTube.

Par sa présence dans les médias sociaux, la CSF vise à diffuser du contenu dans un objectif de valorisation de la formation, de diffusion d’information et de l’implication des membres. De plus, le régulateur désire faire valoir son dynamisme au sein de l’industrie, notamment en effectuant la promotion de ses formations et en diffusant ses nouvelles, nominations, études, sondage, etc.

Ce contenu, principalement destiné aux membres de la CSF, sera également accessible au grand public.

La CSF souhaite mettre de l’avant l’information utile pour le grand public. Cette information portera sur le secteur de la distribution de produits et des services financiers, sur la mission de la CSF et sur la profession.

« Nos plateformes sont en français, mais si quelqu’un du public nous pose une question ou fait une réflexion qui requiert une réponse de la Chambre en anglais, on va lui répondre en anglais », explique Luc Labelle. La CSF pourrait également partager à ses abonnés Twitter des articles écrits en anglais.

Selon les conditions d’utilisation de la page Facebook de la CSF, il sera interdit de faire paraître des publicités ou des allégations fausses ou non fondées.

Une personne à mi-temps

Selon Luc Labelle, les médias sociaux sont l’extension du travail que fait déjà son personnel qui répond à ses membres et au grand public. Pour assurer cette tâche, le régulateur affectera l’équivalent d’une personne à mi-temps, dont l’horaire sera flexible en fonction des besoins.

« On a aussi des outils de vigie qui nous permettent de voir ce qui peut se dire sur les médias sociaux et dans certains cas, permettre d’utiliser les médias sociaux de la Chambre pour faire circuler de l’information », précise Luc Labelle.

Pour le moment, la CSF n’a pas d’objectif chiffré quant au nombre d’abonnés de sa page Facebook et de son compte Twitter.