Une photo d'une statuette de la femme de la justice.
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La Banque de Montréal a indiqué mercredi qu’elle enregistrerait une provision de 1,12 milliard de dollars (G$) après qu’un jury américain l’a reconnu responsable d’une fraude pyramidale d’investissements qui aurait été facilitée par une banque qu’elle a achetée.

La banque, établie à Toronto, a précisé qu’un jury avait accordé des dommages-intérêts de 564 M$ US à sa filiale américaine BMO Harris Bank, tandis que d’éventuels frais d’intérêts pour les actions présumées, qui se seraient produites entre 1999 et 2008, pourraient faire grimper encore davantage ce coût.

La banque a indiqué qu’elle interjetterait appel de la décision devant la Cour d’appel du huitième circuit des États-Unis, et qu’elle déposerait des requêtes postérieures au procès pour annuler le verdict ou réduire les dommages.

La Banque de Montréal s’est dite déçue du verdict et a estimé qu’elle avait de solides motifs d’appel.

Elle a affirmé qu’en raison de règlements antérieurs, elle avait le droit de recouvrer environ 21 % des dommages-intérêts. Après impôts, la banque s’attend à prendre une charge de 830 millions $ CAN au quatrième trimestre en raison de la décision.

La banque a acquis Marshall and Ilsley Bank en 2011, qui aurait facilité le stratagème mis en œuvre par Thomas J. Petters et d’autres. Thomas J. Petters a été reconnu coupable en 2009 d’avoir orchestré le stratagème de 3,65 G$ US.