En plus de l’incorporation des conseillers, l’APCSF veut également aborder des questions telles que la fiscalité, avec la déductibilité des honoraires: « On ne sait pas encore si les honoraires seront déductibles pour les clients qui vont les payer une fois que les commissions intégrées seront abolies. »

Des rencontres ont déjà eu lieu, selon Flavio Vani qui ne souhaite pas en dévoiler le contenu. L’APCSF souhaite également réunir courtiers, conseillers, entreprises et agents généraux afin de faire front commun devant le gouvernement.

« Notre stratégie est de rallier le plus de gens possible, nous voulons qu’ils sachent que nous sommes ouverts et que nous souhaitons une concertation, soutient Flavio Vani. Nous avons déjà rencontré des entreprises, des agents généraux et des politiciens. »

L’APCSF a annoncé jeudi avoir obtenu l’appui de Richard Legault, président d’Industrielle Alliance Valeurs mobilières, sur la question de l’incorporation des conseillers en placement. Ce dernier a déclaré que la législation albertaine l’autorisait maintenant et qu’il espérait que d’autres provinces, dont le Québec, emboîtent le pas en modifiant leur législation.

L’APCSF a également entrepris d’amasser des sommes afin de mettre sur pied un fond juridique visant à payer leurs frais d’avocats.