Le résultat dilué par action ordinaire au deuxième trimestre est de 0,49 $, soit bien plus bas qu’à la même période en 2018 ou celui-ci était de 0,84 $.

Ce bénéfice comprend une charge nette de 199 M$ liée à la vente, par voie de convention de réassurance à caractère indemnitaire, des activités d’assurance vie et de rentes individuelles aux États-Unis qui a entraîné une diminution de 0,21 $ du bénéfice par action ordinaire.

Le bénéfice net ajusté, qui ne prend pas cette charge en compte, s’est établi à 658 M$ soit 173 M$ de moins que l’exercice précédent. Cet écart s’explique par une baisse de l’apport des modifications des bases actuarielles liées aux passifs relatifs aux contrats d’assurance et de l’incidence de la dépréciation de placements liés aux commerces de détail au Royaume-Uni.

Au Canada, le bénéfice net a accusé un retard de 280 M$. Il s’agit du deuxième trimestre consécutif de baisse, le glissement annuel se chiffre donc à -16 %. L’écart important est principalement lié aux contributions de l’année dernière provenant des modifications des bases du passif des contrats d’assurance. La direction progresse dans le passage à une marque unique (Canada Life) et à tout combiner en un seul produit.

Rappelons que le conseil d’administration de la société a approuvé le 19 juillet, un plan visant à regrouper les divisions de la Great-West, la London Life et la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie en une entité.

Le deuxième trimestre de 2019 a vu une hausse de 1,2 G$ des souscriptions, qui se sont chiffrées à 34,3 G$. Il s’agit d’une hausse de 4 % par rapport au trimestre correspondant en 2018, qui s’explique principalement par la hausse des souscriptions au sein de l’exploitation européenne.

Ce semestre a également vu la clôture de la vente des activités des Marchés individuels aux États-Unis. Le 1er juin 2019, Great-West Life & Annuity, une filiale de la compagnie, a conclu la vente, par voie de convention de réassurance à caractère indemnitaire, de presque toutes ses activités d’assurance vie et de rentes individuelles à Protective Life Insurance Company. Cette transaction d’une valeur de 1,6 milliard de dollars (G$) a permis de libérer du capital ce qui permettra à la compagnie de se concentre sur les marchés de la gestion d’actifs et des régimes de retraite à cotisations définies au sein de l’exploitation américaine.

« Nous avons continué de réaliser des progrès à l’égard de nos priorités stratégiques au cours du trimestre, et les données fondamentales sont demeurées solides, malgré le fléchissement du bénéfice net, a déclaré Paul Mahon, président et chef de la direction de Great-West Lifeco Inc. Nous continuons d’investir dans de nouveaux produits et dans nos capacités numériques afin d’améliorer l’expérience des clients et des conseillers. En outre, notre situation du capital demeure solide. »