Selon l’organisme, la structure des frais des fonds est « confuse, engendre des conflits d’intérêts et est peu compréhensible par les consommateurs ».

« Les Canadiens méritent de recevoir des conseils financiers objectifs et de voir les gestionnaires de fonds se livrer une concurrence saine pour l’argent qu’ils ont durement gagné. »

D’après FAIR, le coût du conseil financier devrait être facturé séparément du produit financier. « Le paiement des frais de conseil séparément et directement donnerait lieu à une réelle concurrence tarifaire et entraînerait une demande de meilleurs services et de baisse des coûts en faveur des consommateurs », note l’organisme.

Le choix au consommateur

Cette position tranche avec celle du président d’Invesco, Peter Intraligi, qui déplore que l’élimination des commissions pour favoriser la rémunération à honoraire « rendrait les conseils financiers inaccessibles pour la plupart des petits épargnants », qui ne pourraient plus se les permettre.

« Notre recherche a démontré que la plupart des petits épargnants ont du mal à négocier des frais réduits pour un compte à honoraires. La plupart d’entre eux paient plus de 1 %, soit le coût généralement associé aux frais intégrés d’un fonds commun de placement d’actions », écrit-il dans une lettre aux conseillers.

« L’élimination de la rémunération intégrée constituerait non seulement une source de perturbation pour la plupart des conseillers, mais elle infligerait un mal irréparable à un grand nombre de petits épargnants. Pour beaucoup d’entre eux, la taille de leur compte serait insuffisante pour satisfaire aux exigences des comptes à honoraires et ils seraient contraints de gérer eux-mêmes leurs placements », ajoute-t-il.

Il soutient également qu’actuellement « les comptes plus importants constituent une part disproportionnée du revenu total d’un conseiller, lui permettant d’inclure un grand nombre de comptes plus petits au sein de son volume d’affaires d’ensemble.