Sept parents sur dix au Canada affirment avoir commencé à épargner pour les études de leur enfant, ce qui représente la plus grande proportion parmi les pays occidentaux sondés. En effet, 65 % des parents américains, 53 % des parents australiens et 46 % des parents britanniques ont commencé à mettre de l’argent de côté pour les études de leur progéniture.
Si l’on tient compte de l’ensemble des marchés sondés, c’est en Indonésie (90 %) que les parents sont les plus susceptibles d’avoir épargné en vue des études de leur enfant. Viennent ensuite l’Inde, avec 87 %, la Chine, avec 80 %, Hong Kong et Taïwan, avec 78 %.
De plus, 96 % des parents sondés au Canada s’attendent à payer la plus grande partie des coûts liés aux études universitaires. Toutefois, 50 % d’entre eux s’attendent à ce que leur enfant contribue au financement de ses études universitaires. Dans la réalité, 39 % des parents disent que leurs enfants d’âge universitaire les aident à financer leurs études.
Plus de la moitié des parents canadiens,, soit 53 %, qui ont un revenu familial annuel inférieur à 65 000 dollars canadiens trouvent qu’il est plus important de financer les études de leur enfant que d’épargner en vue de leur retraite; cette proportion est de quatre sur dix (39 %) pour les parents qui ont un revenu familial annuel supérieur à 65 000 dollars canadiens.
Fait intéressant, 62 % des parents canadiens sondés ont une profession précise en tête pour leur enfant. De ceux-là, ce sont les pères, à 45 %, qui sont les plus susceptibles d’être influencés par le potentiel de revenu d’une profession. Les mères considèrent à presque égales proportions, soit autour de 40%, le potentiel de revenu d’une profession, le choix de leur enfant et les aptitudes de leur enfant.