Un dessin de main qui dit au revoir.
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Malgré une baisse de 402 conseillers en 2021, la société mère d’Edward Jones a enregistré un revenu net avant allocations aux partenaires de 1,6 milliards de dollars (G$) en 2021, rapporte Financial Planning.

Ainsi Edward Jones a fini l’année 2021 avec 18 823 courtiers, contre 19 225 si l’on en croit le dépôt de janvier auprès de la Securities and Exchange Commission. Cette baisse de 2 % est en partie attribuable à la pandémie, mais aussi à un changement de stratégie de la part de la firme. Alors que celle-ci visait autrefois 30 000 courtiers, elle a réorganisé son recrutement pour miser davantage sur le développement et la rétention de ses effectifs, précise Advisor Hub.

À l’inverse, LPL, un autre courtier a clôturé l’année 2021 avec 19 876, soit une augmentation de ses effectifs de 15 % en un an. Les dirigeants ont ainsi adopté de nouveaux modèles de recrutement qui semblent porter leurs fruits.

Ces deux différentes visions apparaissent à un moment où le secteur est confronté à une diminution du nombre de courtiers. En réaction à cette tendance, Morgan Stanley et Merrill Lynch ont d’ailleurs décidé de ne plus divulguer leur nombre de courtiers.

Mais, bien qu’Edward Jones ait maintenant moins de courtiers que LPL, la firme a conservé une large avance en termes de revenu et de bénéfice net. La société a réalisé un revenu net de 12,3 G$ pour l’ensemble de l’année 2021, soit une hausse de 22% par rapport à un peu plus de 10 G$ en 2020. À noter que le modèle de courtiers salariés est historiquement plus rentable.

LPL a annoncé un chiffre d’affaires annuel de 7,7 G$ pour 2021, en hausse de 31 % par rapport à il y a un an. Son bénéfice net a toutefois baissé de 3 %, à 459 M$, les dépenses ayant augmenté de 36 % en raison notamment de la hausse des coûts de recrutement et de transition.