S&P est encouragée par l’intensification des activités dans le prêt corporatif, la gestion du patrimoine et les fusions et acquisitions durant le premier trimestre de 2013. Par contre, durant la même période, la croissance des revenus et des profits en provenance des activités bancaires de détail a continué de s’amincir.
L’agence de notation prévoit que la tendance se maintiendra au courant de 2013: « Puisque l’économie canadienne progresse de façon modeste, nous nous attendons à ce que la croissance des revenus et des prêts demeure en dessous de 10 % en 2013.»
Les banques qui seront capables de réduire leurs coûts et d’augmenter les revenus provenant d’autres lignes d’affaires sans trop s’exposer au risque réussiront à tirer leur épingle du jeu, selon S&P. Des revenus intéressants pourraient notamment être générés grâce aux activités de fusion et d’acquisitions. De plus, des marchés boursiers favorables pourraient permettre aux banques de générer des revenus.
S&P maintient que les banques canadiennes sont stables, mais qu’elles pourraient être déstabilisées si elles prenaient davantage de risque dans le secteur des prêts aux particuliers sans augmenter leurs niveaux de capitalisation en conséquence: «Si les revenus et les profits venaient à chuter et qu’on enregistrait une augmentation dans les pertes sur prêts, nous pourrions revoir les cotes des banques canadiennes.»