Un homme avec une capuche derrière un ordinateur portable.
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Déposée vendredi auprès de la Cour supérieure du Québec au nom d’un membre de la coopérative financière, la requête estime que cette dernière n’a pas suffisamment protégé les informations personnelles de ses membres.

Les cabinets LPC Avocat et Kugler Kandestin ne précisent pas la somme réclamée à titre d’indemnisation pour l’ensemble des membres concernés, mais pour le demandeur, on demande un montant punitif de 300 $.

En dévoilant une faille de sécurité sans précédent, jeudi, Desjardins avait initialement offert à ses membres concernés un service de surveillance, à ses frais, d’une durée de 12 mois. Vendredi, l’horizon a été prolongé à cinq ans.

Or, selon la requête, ce service, qui coûte mensuellement environ 20 $, devrait plutôt s’échelonner sur 10 ans, peut-on lire.

Desjardins compte quelque sept millions de membres. La faille concerne 41 % de sa clientèle. Ce sont 2,7 millions de particuliers et 173 000 entreprises qui sont affectés.

Des noms, dates de naissance, numéros d’assurance sociale, adresses, numéros de téléphone, courriels, des informations prisées par les fraudeurs, ainsi que des renseignements en matière d’habitudes transactionnelles et de produits détenus ont été transmis illégalement à des tiers.

Toutefois, les mots de passe, les numéros d’identification personnels des membres et leurs questions de sécurité n’ont pas été compromis.