Un professionnel du risque sur trois (34 %) prévoit ainsi une augmentation des défauts de remboursement des prêts auto au cours des six prochains mois, alors qu’un sur quatre (28 %) s’attend à une hausse des défaillances sur les cartes de crédit.
Les défauts de remboursement des prêts auto pourraient ainsi atteindre leur niveau le plus élevé depuis le quatrième trimestre de 2012.
Les défaillances sur les cartes de crédit atteindraient, pour leur part, leur plus haut niveau en deux ans.
Mené pour le compte de l’organisme Professional Risk Managers International Association (PRMIA), le sondage a été commandité par une entreprise en logiciels d’analyse prédictive et de gestion décisionnelle du nom de Fico. Il a rejoint 289 gestionnaires de risques de banques à travers les États-Unis et au Canada en novembre 2013.
Faut-il s’inquiéter des résultats de ce sondage? Peut-être, mais pas au point d’en perdre le sommeil.
Le commanditaire Fico constate qu’aux États-Unis, les défauts de remboursement de cartes de crédit avoisinent leur plus bas niveau depuis que la Fed a commencé à les recenser dans les années 1990. «Une légère hausse des défauts de remboursement s’avère normale lorsque le crédit est plus accessible et que l’emprunt augmente», signale Fico.
De ce côté-ci de la frontière, il est probable que les taux d’intérêt n’augmenteront pas brusquement à court terme. «Toutefois, lorsqu’ils commenceront à augmenter, le niveau de défaillance augmentera également», constate ce fournisseur de logiciels.
Le sondage ne donne pas d’informations sur ce que serait le niveau de dangerosité des taux d’intérêt par rapport aux prêts à la consommation.