Un homme d'affaire tentant de se retenir à une flèche qui plonge dans le vide.
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Le bénéfice de la Banque Royale du Canada a fondu de moitié au deuxième trimestre, comparativement à l’an dernier, en raison d’un bond des dotations à la provision pour pertes de crédit liées à la pandémie.

La banque a affiché mercredi un profit de 1,48 milliard de dollars (G$), ou 1 $ par action, comparativement à 3,23 milliards $ ou 2,20 $ par action l’an dernier.

Les dotations à la provision pour pertes de crédit sont passées de 426 millions de dollars (M$) il y a un an à 2,83 $ cette année.

La banque a précisé que l’accroissement des dotations a pesé sur les résultats des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, Marchés des Capitaux et Gestion de patrimoine.

Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice de 1,59 $ par action, selon la firme Refinitiv.

BMO a aussi souffert

BMO Groupe financier a subi les effets de la pandémie de COVID-19 au cours des derniers mois.

L’institution rapporte mercredi que son bénéfice net du second trimestre est passé depuis l’an dernier de 1,497 G$ à 689 M$.

Le bénéfice net ajusté a lui aussi reculé, de 1,522 G$ à 715 M$.

La dotation à la provision pour pertes sur créances de BMO Groupe financier a été au second trimestre de l’exercice en cours de 1,118 G$, comparativement à 176 M$ au trimestre correspondant de l’exercice 2019.

Darryl White, chef de la direction de BMO Groupe financier, explique que les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 ont été immédiates et perturbatrices et qu’en même temps, la réaction des décideurs a été rapide et d’une ampleur sans précédent. Mais à son avis, la performance opérationnelle de la banque demeure solide.