Un homme d'affaire entouré de points d'interrogation
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Dans la dernière année, la volatilité des devises a eu une incidence sur les actions et les obligations. La question est donc encore et toujours de mise : faut-il ou non couvrir ses positions sur la devise ?

Si, pour un portefeuille exposé aux actions internationales, la meilleure stratégie avait été de couvrir le risque de change il y a un an, ce ne sera pas forcément le cas à l’avenir, estime Craig Basinger, stratège en chef des marchés chez Purpose Investments, dans un récent article.

Inflation, récession…

Au cours de la dernière année, le yen a chuté de 17 % et l’euro de 11 % par rapport au dollar canadien. Clairement, il aurait été préférable de couvrir ses placements internationaux.

Toutefois, avec la poussée inflationniste plus ou moins forte selon les pays, la situation géopolitique en Europe qui a des répercussions un peu partout dans le monde et les risques de récession qui pointent à l’horizon, tous des facteurs qui auront une incidence sur la fluctuation des devises. Purpose Investments penche de plus en plus dans le camp du « non couvert ».

« À très long terme, les devises des marchés développés ont tendance à être un jeu à somme nulle. Mais sur des périodes de mois, de trimestres et même d’années, il y a des mouvements qui peuvent nuire ou aider un portefeuille », soutient l’auteur.

« En ce qui concerne les devises internationales, nous pensons qu’elles sont tombées trop loin par rapport au dollar canadien et qu’il pourrait y avoir un retour à la hausse si elles n’étaient pas couvertes », ajoute-t-il.

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