L’excès de la conformité.
Ce qui m’exaspère, c’est que toutes les décisions sont prises à Toronto. On ne tient pas compte de la réalité régionale. Par exemple, on voudrait avoir de beaux bureaux pour montrer un peu plus notre réussite.
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La firme devient plus sévère envers les petits comptes (c’est davantage les comptes moyens). Je comprends que ce soit le cas pour les nouveaux comptes, mais pas pour les clients qu’on a depuis 20 ans.
Prendre des notes pour tout. C’est beaucoup de travail.
La francisation des documents, il faut le demander et c’est long.
Les mises à jour des comptes prennent beaucoup de temps.
Les demandes d’autorisation aux services de marketing, d’informatique (par exemple, pour avoir accès à certaines logiciels), de conformité. Des délais se créent, ainsi mon site Web était terminé en juin, mais a été lancé en septembre.
La production minimum est toujours un stress.
C’est la volonté de plaire aux autorités. Ils vont plus loin que ce que la règlementation demande, ils le font tout de suite, même si c’est exigé pour l’année suivante.
La lenteur du système informatique pour aller chercher l’information.
Les gestionnaires ont un poste à vie, qu’ils travaillent bien ou non.
La multitude des documents à remplir et fournir, il y en a trop.
La conformité pour les comptes internationaux : le processus d’approbation d’ouverture du compte prend plus de temps et c’est cher.
Aucune.
La grille de commission.
L’objectif : atteindre un certain quota (en millions) par année.
Notre firme veut qu’on en fasse plus avec moins de ressources. La firme veut que les conseillers aient une production brute de 1,5 M$ en servant 150 ménages.
Trop d’intermédiaires dans la communication, l’information se perd et ça crée des erreurs. La communication doit être plus directe.
Les directeurs sont aussi des producteurs. Il y a 24 heures dans une journée, et ils ne peuvent pas être disponibles pour tout le monde.
Le manque d’analystes.
L’impétration des règles est très stricte.
L’envoi de courriel avec la Loi anti-pourriel. C’est très encombrant pour les clients.
Le manque de ressources pour le développement des affaires.
Un gel de l’embauche depuis un an. On ne peut pas embaucher, même si on est prêt à payer soi-même le nouvel associé.
La lenteur des ressources humaines. Par exemple, pour embaucher une assistante, il faut faire beaucoup de suivi. Ils espèrent qu’on se décourage et qu’on oublie ça.
La façon dont le référencement se fait.