Appui au devoir fiduciaire
Aux États-Unis, les opposants à la règle du devoir fiduciaire qui s’applique aux régimes de retraite individuels et collectifs ont raté l’occasion de faire échec à un projet soutenu de longue date par le président Barack Obama. Pilotée par le ministère du Travail, cette règle faisait partie d’un projet dit omnibus autorisant des dépenses de 1 200 G$ CA. Ce projet a été accepté en décembre par la Chambre des représentants. Outre la puissante Consumer Federation of America, le camp des partisans de cette règle compte le Financial Planning Coalition (FPC). Le FPC est formé de la Financial Planning Association et de la National Association of Personal Financial Advisors, qui regroupent environ 100 000 conseillers. Le FPC constate que les services financiers constituent le secteur économique à l’égard duquel la confiance du public est la plus faible (http://tinyurl.com/ol6jaes). Le FPC juge que la règle du devoir fiduciaire aidera à dissiper cette méfiance (http://tinyurl.com/nnv5hx2). Telle qu’élaborée par le ministère du Travail, la règle n’interdira pas la vente de produits propriétaires. Dans ce cas, le conseiller devra informer son client de l’existence de produits semblables, distribués ailleurs, à des coûts qui pourraient être moins élevés (http://tinyurl.com/z5y6oxf).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 février 2016 1 février 2016
- 00:00