« Mario Grégoire réclame que les conseillers fassent front commun dans le cadre de la révision de la loi 188. Le conseil d’administration de l’APCSF était tout à fait d’accord avec cette approche », écrit l’APCSF dans sa réponse à la lettre ouverte diffusée par le CDPSF.
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Selon l’APCSF, en juin 2015, son président et son vice-président, Favio Vani et Michael Luciani, auraient approché le CDPSF afin de « réaliser un mémoire commun pour présenter au ministre Leitao ». L’APCSF souligne que la CDPSF aurait plutôt « décidé de travailler de concert avec des dirigeants d’agents généraux ».
L’APCSF évoque par la suite sur son mémoire, déposé dans le cadre des consultations sur la Loi 188, et sur l’ordre professionnel qu’elle y proposait. Selon elle, la création d’un ordre professionnel permettrait de solutionner le problème de la facture réglementaire et des coûts reliés à la pratique.
« L’APCSF a apporté dans son mémoire une solution concrète à ce problème. Nous demandons que la CSF soit dissoute et remplacée par « l’Ordre professionnel des conseillers en services financiers », écrit l’APCSF. Ainsi serons nous [sic], les conseillers qui décideront du coût de notre droit de pratique. Nous pourrons alors suivre la logique qui prévaut dans plusieurs ordres professionnels: un seul droit de pratique plutôt que le cumul de frais avec le nombre de permis. »
L’APCSF estime que la création d’un ordre permettrait d’éliminer le problème de la « duplication des formations continues et les prix monopolistiques de certaines d’entre elles ». L’Institut québécois de planification financière (IQPF) serait intégré à l’ordre professionnel « rendant plus accessible une formation supérieure pour les conseillers ».