Plus précisément, Jean-Pierre Beaudry a plaidé coupable à 23 chefs d’accusation déposés contre lui pour avoir aidé les sociétés Central Network Communications (CNC) et Viropro à procéder au placement d’une forme d’investissement sans avoir un prospectus visé et 20 chefs d’accusation pour avoir exercé l’activité de courtier en valeurs sans être inscrit à ce titre.

Il a également plaidé coupable à deux chefs d’accusation pour avoir fourni des informations fausses ou trompeuses. Finalement, il a plaidé coupable à deux autres chefs d’accusation pour avoir déclaré que les titres de CNC seraient admis à la Bourse.

Stratagème

Jean-Pierre Beaudry proposait aux investisseurs potentiels d’investir dans CNC, une compagnie spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions informatiques, en échange d’actions de cette même compagnie. (Je mettrais ça entre guillemets et citer le document)

Il aurait laissé croire aux investisseurs que CNC serait prochainement cotée en bourse. Il aurait même offert à certains investisseurs des actions d’une autre entreprise en cadeau, en indiquant que cette dernière fusionnerait avec CNC et que, par conséquent, le prix des actions augmenterait considérablement.

L’enquête de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a permis de déterminer que six investisseurs avaient enregistré une perte d’environ 130 000 $. En juin 2011, l’AMF avait intenté une poursuite pénale à l’égard de Jean-Pierre Beaudry, alors vice-président de CNC, et lui réclamait alors des amendes totalisant 310 000 $.