Finance et Investissement (FI) : Pourriez-vous nous expliquer le risque de contrepartie et le risque lié aux sûretés découlant de l’utilisation d’un contrat à terme sur indice. Et comment gérez-vous ces risques?

Marie-Chantal Lauzon : Dans les fonds négociés en Bourse (FNB) de rendement total de l’indice, la structure utilisée par contrat swap est très légiférée au Canada, et il en découle un risque de contrepartie. L’utilisation d’une tierce partie, une institution financière au Canada (une banque), peut donner un risque différent. Je ne dis pas que c’est un risque ultime, mais un risque différent d’une autre structure à détention physique par exemple. Donc dans le cas de la contrepartie ici, le risque est très géré au Canada. Le cadre légal est très strict. On parle d’un risque de contrepartie de façon quotidienne qui est limité à 10 % d’exposition. Horizons gère de façon quotidienne dans ses opérations le risque de contrepartie pour ne pas être exposé à plus de 10 %.

Dans ce cadre légal au Canada, l’investisseur est très bien protégé et on évalue ce risque aussi négligeable que peuvent l’être d’autres risques dans les opérations quotidiennes de d’autres FNB. Il s’agit simplement de comprendre le risque inhérent, et d’où vient le rendement. Et dans ce cas-ci c’est une des grandes banques au Canada et il est très légiféré sous la réglementation des fonds communs au Canada.

Horizons n’échappe pas à ces réglementations, il suit très bien la méthodologie et la gestion des opérations quotidiennes pour limiter le risque.