Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 04 Apr 2024 12:17:53 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Une option d’achat en devises neutres pour les FNB de Fidelity https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/une-option-dachat-en-devises-neutres-pour-les-fnb-de-fidelity/ Wed, 10 Apr 2024 09:17:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97528 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, explique pourquoi Fidelity offre l’option d’achat en devises neutres de ses FNBs qui détiennent des titres américains.

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Finance et Investissement : Fidelity offre l’option d’achat en devises neutres pour ses FNB qui détiennent des titres américains. Pourriez-vous nous expliquer la raison de cette approche?

Étienne Joncas-Bouchard : Nous avons une version qui est non couverte et une version couverte tout simplement pour offrir l’option aux conseillers qui aimeraient intégrer une stratégie de couverture de devises, notamment pour limiter la volatilité.

Lorsqu’on parle de revenu fixe, les devises ont à peu près quatre à cinq fois la volatilité d’un titre à revenu fixe traditionnel comme un bon du Trésor. Pourquoi devrait-on exposer un portefeuille à la volatilité de devise quand on veut quelque chose à faible volatilité? C’est donc principalement pour une question de gestion de risque, je pense, qu’on utilise ces produits.

Si on regarde du côté des actions qui ont une volatilité assez similaire à celle des devises, dans ces cas-là, le but est peut-être tout simplement de prendre une position tactique. Par exemple, si on pense que le dollar américain est surévalué, on va décider de le couvrir. Si on pense à l’inverse qu’il est sous-évalué, alors il vaut mieux investir en dollars américain et laisser cette appréciation nous supporter en matière de rendement.

Je pense que pour les investisseurs canadiens la possibilité d’une telle option est particulièrement importante parce que l’on investit beaucoup à l’étranger. Oui, on a un grand biais domestique. La majorité des investisseurs canadiens auront plus de produits canadiens que n’importe où dans le monde. C’est tout à fait normal. Aux États-Unis, cette tendance est encore plus importante. Mais lorsqu’on investi à l’extérieur du Canada, il vaut mieux considérer la possibilité de figer les choses à un certain taux, même si, au final, on ne le fait pas nécessairement. Mais il est important de comprendre que ça a un impact sur les rendements totaux, ainsi, proposer ce type de produits, ça nous permet d’offrir des options pour ces investisseurs.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Pas de fournisseur d’indice tiers pour Fidelity https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/pas-de-fournisseur-dindice-tiers-pour-fidelity/ Wed, 13 Mar 2024 09:51:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97527 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, explique pourquoi Fidelity Canada ne fait pas affaire avec des fournisseurs d'indice tiers.

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Finance et Investissement : Pour bon nombre de ses fonds négociés en Bourse (FNB), Fidelity est le fournisseur de l’indice sous-jacent du FNB et n’a pas de fournisseur d’indice tiers. Pour quelles raisons avoir opté en ce sens? Est-ce que cela se traduit par une économie de coût pour les clients?

Étienne Joncas-Bouchard : En termes d’économies de coûts, malheureusement, ce n’est pas le cas.

La raison principale pour laquelle Fidelity va créer ses propres indices, c’est dû à la recherche que nous pouvons offrir en tant que firme. Cela fait plus de 80 ans que nous sommes gestionnaires de portefeuille de façon mondiale. Nos gestionnaires font de la recherche fondamentale, ils vont passer à travers les états financiers, rencontrer des compagnies, les équipes de direction des entreprises, etc. Et cette recherche, aussi précieuse est-elle pour nous, on veut la partager avec les investisseurs.

On veut créer des indices qui sont peut-être un peu plus sophistiqués. Je dis cela parce que la majorité des indices qui sont répliqués habituellement par les FNB, sont basés sur un critère unique : la capitalisation boursière. C’est ce qu’on appelle la gestion passive. Le but est de recréer un indice de référence quelconque en fonction de la taille des entreprises : la plus grosse entreprise a la plus grosse pondération et la plus petite, la plus faible pondération.

À long terme, cela ne fait pas beaucoup de sens selon nous. Nos gestionnaires de portefeuille vont ainsi regarder plusieurs autres choses en termes de métrique afin de comparer une entreprise avec une autre. On ne va pas nécessairement dire qu’on achète ce titre parce qu’il est plus gros que celui-là. On l’achète peut-être parce qu’il est plus profitable ou qu’il offre un meilleur ratio de valorisation, donc son cours-bénéfice est plus faible, ou bien son cours valeur liquidative est plus faible. On peut également regarder des métriques comme le rendement en dividende, la volatilité de leurs bénéfices…

Bref, il y a des centaines de variables qui, selon nous, ont un plus gros impact sur le rendement d’un titre que simplement sa taille. En tirant ces leçons, on a créé des indices qui, systématiquement, sélectionnent des titres à partir de ces critères fondamentaux qui représentent mieux, selon nous, le profil d’investissement d’une entreprise.

Donc ce choix n’est pas fait pour sauver des coûts, mais pour offrir un produit plus sophistiqué qui va permettre d’aller plus profondément dans la recherche du côté des titres.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Le Top des leaders de l’industrie financière en images https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/le-top-des-leaders-de-lindustrie-financiere-en-images/ Fri, 16 Feb 2024 12:59:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99125 Découvrez à quoi ressemblait cette soirée prestigieuse.

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Le 13 février dernier a eu lieu le Top des leaders de l’industrie financière du Québec au Reine Elizabeth à Montréal. À cette occasion, l’équipe de rédaction de conseiller.ca a également dévoilé les gagnants du concours Les conseillers à l’honneur!

Découvrez des images prises lors de cette prestigieuse soirée!

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Fidelity et les tendances de marché https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/fidelity-et-les-tendances-de-marche/ Wed, 14 Feb 2024 01:25:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97526 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, parle de la hausse des taux d’intérêt à court terme et de la popularité des FNB de comptes à intérêt élevé et de marché monétaire.

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Finance et Investissement (FI) : Ces derniers mois, le marché des FNB a été fortement influencé par la hausse des taux d’intérêt à court terme et les FNB de comptes à intérêt élevé et de marché monétaire ont été particulièrement populaires tout comme les FNB de vente d’options d’achats couvertes. Comment Fidelity se positionne-t-elle par rapport à ces tendances? Est-ce que Fidelity a l’intention de prendre des parts de marché sur ces deux plans?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Nous avons regardé ces deux options. Je pense que ce sont des types de produits particulièrement intéressants lorsque l’on constate la présence de volatilité dans les marchés et, dans les dernières années, on en a vu beaucoup. 2022 a été une année particulièrement difficile pour les portefeuilles multiactifs – ceux où l’on a des actions et des obligations, qui sont censés être là pour diversifier le risque l’un envers l’autre – où l’on a récemment observé des corrélations. Les produits d’options d’achats couvertes ont été populaires afin de limiter la volatilité et pour obtenir un rendement intéressant en termes de distribution.

Fidelity, pour le moment, ne se retrouve pas dans ces catégories pour plusieurs raisons. La première est que l’on se concentrait sur le core de notre portefeuille. Comme nous sommes un peu nouveaux dans le marché des FNB, il est important pour nous de lancer les classes d’actifs plus « traditionnelles », soit les obligations et les actions. Ainsi, lorsque le moment est venu de lancer des portefeuilles complets, on a vraiment les outils principaux. Ceci dit, avec le temps, ce sont des secteurs que nous regardons, particulièrement pour ce qui est du compte à intérêts élevés. On a parlé des options d’achats couvertes qui offrent un peu moins de volatilité par rapport à un produit d’action traditionnel.

De l’autre côté aussi, on n’a aucune sensibilité aux changements de taux ni à la volatilité du marché plus générale où on est capable d’aller générer un revenu d’intérêt dû à la hausse des taux. Selon nous, c’est plus comme un véhicule de transit par rapport à l’investissement. Je ne pense pas qu’aucun investisseur sur le long terme ne veut rester dans ce qu’on appelle des alternatives à des liquidités. Ceci dit, pour le moment, s’assurer de récolter un 5-5,5 % peut faire beaucoup de sens. Mais on croit que lorsque les marchés vont reprendre et que les investisseurs auront de nouveau de l’appétit pour le risque, on risque d’observer une transition vers les obligations à plus long terme, les obligations plus traditionnelles. Ou encore, vers d’autres secteurs de revenu fixe qui offrent de meilleurs rendements sur le long terme.

Donc, lorsque ce nuage gris que sont les hausses de taux se sera dissipé, on pense que cette catégorie pourrait potentiellement être moins populaire. Pour les options d’achats couvertes, ça demeure un outil de construction de portefeuille qui peut être intéressant. Mais à long terme, les liquidités, pour nous, ne sont pas vraiment une option.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Bilan des 5 premières années de Fidelity https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/bilan-des-5-premieres-annees-de-fidelity/ Sun, 14 Jan 2024 10:45:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97524 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, tire quelques leçons de ces premières années sur le marché.

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Finance et Investissement (FI) : Fidelity a célébré récemment ses cinq ans dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB). Quelles leçons tirez-vous de ces cinq premières années dans l’industrie?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Fidelity a célébré ses cinq ans dans le secteur des FNB. Nous avons connu un bon succès au Canada avec une nouvelle gamme de produits. C’était très important pour nous de lancer ces produits afin d’offrir plus d’options aux conseillers et aux investisseurs. En date de la fin 2023, on parle tout de même de 4,4 G$ d’actif total et nous avons plus de 40 FNB disponibles.

L’objectif était d’offrir également plus de choix aux conseillers et aux investisseurs au Canada. Donc nous ne nous sommes pas concentrés sur la gestion passive, mais bien sur notre spécialité qui est la gestion active et la gestion quantitative.

Nous avons appris plusieurs leçons au courant de ces lancements. Effectivement, c’est une industrie qui est très compétitive et en forte croissance. Donc par exemple, il a fallu comprendre ce dont les investisseurs avaient vraiment besoin afin d’obtenir des allocations de portefeuille plus précises, des outils de construction plus spécifiques et concentrés pour vraiment augmenter les capacités de diversification dans les portefeuilles. Nous voulions offrir quelque chose qui complète bien ce qui existe actuellement, qui est plus de l’ordre de la gestion passive, donc des mandats qui investissent dans un marché plus large.

Des leçons, il y en a donc plusieurs et on continue tous les jours d’apprendre.

FI : Au Canada, le réseau de distribution est souvent la clé de la réussite d’un produit financier. Quels messages auprès du réseau de distribution ont été les plus difficiles à faire comprendre par rapport aux FNB de Fidelity?

EJB : On est assez unique dans le marché des FNB au Canada étant un gestionnaire plus actif, historiquement du côté des FCP, mais maintenant on apporte cette spécialité du côté des FNB. Il a fallu vraiment faire la différenciation entre les divers styles de gestion donc : active/passive et un genre d’hybride entre les deux que nous appellons la gestion factorielle, mais qui peut aussi être appelée bêta intelligent ou gestion quantitative.

Mais nous devions vraiment partager notre valeur ajoutée, notre approche et comment on construit les portefeuilles. Étant donné que ce n’est pas quelque chose qui était présent dans le marché des FNB, qui était nouveau, il fallait bien faire comprendre ce type de stratégie.

Ensuite, la deuxième étape consistait à expliquer comment on peut intégrer nos produits dans les portefeuilles. Ça a pris beaucoup de travail de notre côté, mais aussi du côté des conseillers et des investisseurs afin de trouver un juste milieu ou un endroit spécifique pour les incorporer dans les portefeuilles.

Ce sont les deux défis spécifiques que nous avons rencontrés. Ceci dit, évidemment, il y a eu d’autres défis comme : comment lancer des produits qui vont être bien reçus par le marché. Il fallait bien comprendre les tendances de l’industrie. Donc on va parler de différents types de produits : le revenu fixe, les actions, les produits équilibrés, les produits thématiques, etc.

Mais le défi principal consistait à bien comprendre les besoins.

FI : Quels éléments ont été les mieux perçus ou compris par le réseau de distribution et les conseillers en lien avec les FNB de Fidelity?

EJB : Je pense que ce qui a été le mieux compris, c’est la force de Fidelity.

Nous avons des centaines d’analystes dans le monde. Nous sommes la plus grosse firme de gestion de portefeuille privée au monde. Cette capacité d’offrir de la recherche mondiale, des spécialistes à travers le monde – au Canada on est plus de 500 employés, aux États-Unis, on en a des milliers, à l’international également –, ça nous permet d’offrir une spécialité en termes de recherche que je ne pense pas que toutes les firmes canadiennes ont la capacité d’offrir.

Cela paraît également dans la performance à long terme de plusieurs de nos mandats, mais également dans la façon dont on sélectionne les titres. Je pense que c’est une approche plutôt unique.

À la base, on est une firme d’analyse fondamentale et maintenant on arrive avec une approche un peu plus systématique, quantitative qui vient compléter l’ensemble.

Je pense que c’est ce qui a été le mieux compris autant de la part des conseillers que des investisseurs. Je crois que la plupart des gens connaissent le nom de Fidelity, ce qui est un avantage pour nous, mais aussi pour les investisseurs.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les éléments de vérification diligente à effectuer https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-elements-de-verification-diligente-a-effectuer/ Wed, 10 Jan 2024 11:24:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97525 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, parle des éléments de vérification diligente, outre les vérifications d’usages liées à la stratégie de placement en tant que telle.

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Finance et Investissement (FI) : Hormis les vérifications d’usages liées à la stratégie de placement en tant que telle, quels éléments de vérification diligente les conseillers devraient-ils effecter spécifiquement au moment de choisir un fonds négocié en Bourse (FNB) pour leurs clients?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Il y a plusieurs points à considérer parce que, présentement (en novembre 2023), il y a plus de FNB qui se transigent sur le Toronto Stock Exchange (TSX) que de titres.

Il faut comprendre que les choix sont multiples. Donc, il faut prendre le temps de lire les documents publics. Si on a le temps, évidemment, il faudrait lire un prospectus, un fund factsheet, etc., des documents qui sont tous disponibles de façon publique, auxquels on peut accéder sans vraiment creuser et qui permettent ainsi de comprendre ce qu’on achète.

Il faut savoir quels genres de titres on détient en sous-jacent, comment l’indice est construit; car ce sont tous des produits qui sont bâtis de façon systématique. Ainsi, contrairement à un gestionnaire de portefeuille qui, lui, va peut-être modifier sa façon de penser du jour au lendemain, ici, il s’agit d’une recette qu’on réplique. Il est donc très faisable de se documenter là-dessus pour l’investisseur.

Un deuxième point, c’est de déterminer si ce FNB est liquide, en se demandant : est-ce que ses sous-jacents sont liquides? Une fois qu’on a compris la méthodologie, après ça il faut l’appliquer dans un scénario. Est-ce que tous les sous-jacents peuvent se transiger à l’intérieur d’une journée. Est-ce qu’il détient des titres privés ou des obligations à rendements élevés, des petites cap. Ça peut être des actifs qui sont quand même liquides, mais qui, dans des périodes de volatilité, peuvent l’être moins. Mars 2020 a ouvert les yeux à plusieurs investisseurs qui se sont rendu compte que le FNB se transigeait à une prime ou un escompte. Un nouveau concept qu’on a redécouvert en période de volatilité, mais qui existe réellement.

Si les sous-jacents ne se transigent pas, malheureusement, il y a un coût qui est associé à la transaction du FNB en tant que tel.

Donc c’est quoi la méthodologie, est-ce qu’il est liquide et troisièmement, il faut comprendre comment le transiger s’il est liquide. Donc mettre des ordres limites sur le marché et non un ordre de marché. Cela permet de dire qu’on veut le FNB à un tel prix sinon on peut se retrouver dans des situations où le manque de profondeur peut augmenter le coût à chaque part supplémentaire que l’on achète.

Ce sont les trois points clés que je recommanderais de vérifier aux investisseurs et conseillers qui achètent des FNB.

FI : Quels éléments de vérification diligente liés à l’émetteur de FNB sont les moins bien compris ou devraient l’être davantage?

EJB : Je pense que la taille de l’émetteur et la force de cette entreprise sont des éléments importants et souvent sous-évalués. Est-ce que ça fait longtemps que cette firme fait ça? Est-ce que ça fait longtemps qu’elle offre des FNB? Est-ce qu’elle a déjà eu des FCP? Ce sont des points clés.

Il est important qu’une firme soit grosse, car si jamais quelque chose arrive, on peut être supporté par une autre ligne de business ou une autre gamme de produits. On a vu que dans les périodes de volatilité, lorsque des petits émetteurs lancent des stratégies, elles sont également plus volatiles et à risque de fermeture. Je pense que pour un investisseur, ça peut être une des pires choses parce qu’on se retrouve immobiliser dans quelque chose qui finalement ne nous offre plus ce service d’investissement-là.

Donc la taille est très importante comme le type de stratégie. Quelque chose de plus vanille a plus de probabilité de passer à travers le temps que quelque chose qui est peut-être plus exotique.

FI : Auriez-vous un conseil pour un conseiller qui commence à s’intéresser au secteur des FNB?

EJB : Je lui conseillerais de lire. Il y a beaucoup de documentations sur comment ce véhicule fonctionne réellement, c’est quoi la différence entre la gestion active et passive. Ce sont deux des éléments qui sont les plus importantes.

Donc, comprendre le véhicule, comment le transiger, comment faire ses vérifications. On mentionnait la vérification sur la liquidité et la taille de l’émetteur, ce sont toutes des démarches qu’on peut faire avec un minimum d’efforts.

Ceci dit, ça demande quand même un effort. Donc si vous êtes un investisseur, peut-être vous fier à un conseiller, et, si vous êtes un conseiller, peut-être vous fier à des ressources dans l’industrie. Que ça soit chez votre courtier ou auprès de firmes de gestion de portefeuille comme Fidelity. Ce sont toutes de bonnes sources d’informations qui sont à votre portée.

Je recommanderais également de faire la diligence avant de commencer. Mais une fois que vous allez commencer, vous allez voir les opportunités que ça peut vous apporter en termes de recrutement de nouvelles clientèles. Pour un investisseur, ça peut être de nouvelles allocations d’actifs. Bref, je pense que pour les conseillers ça va être important de répondre aux besoins à long terme de la plus jeune génération qui a grandi avec les FNB comme le véhicule principal d’investissement à leur portée. Donc, pour le futur, c’est à considérer.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Conseils pour ceux qui veulent investir dans les FNB https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/conseils-pour-les-conseillers-qui-veulent-se-lancer-dans-les-fnb/ Wed, 11 Oct 2023 09:47:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91414 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, leur donne quelques conseils et astuces.

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FI : Quel message, conseil ou avertissement auriez-vous pour un conseiller qui souhaite faire ses débuts dans l’utilisation des fonds négociés en Bourse (FNB) pour ses clients?

Marc Larente : Ma suggestion pour un gestionnaire qui veut bâtir sa pratique et utiliser des FNB serait de les utiliser pour obtenir une diversification à l’extérieur de ses connaissances directes. On a tous nos perspectives sur le marché, mais on devrait quand même avoir notre propre spécialité dans un certain secteur. Et on devrait utiliser les FNB pour avoir une diversification à l’extérieur de ses connaissances directes: c’est-à-dire les produits qu’on connaît un petit peu moins, comme par exemple les marchés émergents. Les FNB offrent des façons de réduire le risque de vos portefeuilles, mais ils devraient constituer un complément à vos autres placements.

La recherche de revenu fixe devrait être comblée avec des produits directs. J’achète mes propres CPG et obligations, et je suggérerais à un conseiller qui désire bâtir ses portefeuilles d’avoir son propre revenu fixe, sa propre position dans sa zone de confort et d’utiliser les FNB à l’extérieur de ses connaissances directes pour être capable d’augmenter sa diversification.

Il faut aussifaire bien attention aux frais de gestion. Un investisseur doit sûrement assumer des frais de gestion lorsqu’il fait affaire avec vous, et vous ajoutez des frais de gestion en mettant des FNB ou des FCP dans son portefeuille. Il faut vraiment que le client comprenne que c’est un frais de gestion par-dessus un autre frais de gestion. Donc, si vous êtes capable de gérer le portefeuille directement, sans utiliser des produits spécialisés comme les FCP et les FNB, ça permet de réduire les frais du client, ce qui est un gros avantage. Mais s’il s’agit de produits dont on a besoin pour obtenir une diversification et qu’on ne peut les transiger soit-mêmes, les FNB sont une excellente option.

Si vous voulez prendre moins de risques avec des devises, réduire le risque des fluctuations de marché, il y a des produits très intéressants. Les FNB permettent également de cibler des secteurs. Par exemple, si vous aimez les autos électriques ou d’autres produits spécialisés, il y a des FNB très intéressants qui sont concentrés dans certains secteurs, mais vous payez alors un frais de gestion pour la connaissance de quelqu’un d’autre.

Un gestionnaire qui débute devrait gérer la plus grande partie de son portefeuille et non transférer toute la gestion à un tiers parti. Il est très important d’avoir une combinaison des deux. Le revenu fixe, ça vaut la peine de le faire soi-même parce qu’en fin de compte, c’est justifiable d’avoir un spécialiste qui vous aide. Mais cette personne est compensée pour ses services, et si vous ajoutez des experts par-dessus d’autres experts, les frais de gestion vont se révéler être beaucoup trop élevés. Lorsque les marchés sont volatils, avec des taux d’intérêt assez bas, il faut se concentrer pour avoir le moins de risques et de frais possibles.

Un des objectifs d’un conseiller en placement est d’être capable d’obtenir un rendement raisonnable chaque année, tout en réduisant le risque et la volatilité des portefeuilles de ses clients. Si vous voulez avoir le même rendement qu’un indice, achetez l’indice. Vous n’avez pas besoin de la gestion d’une tierce partie pour le faire. Vous achetez vos propres produits, vous les gardez et vous suivez la performance des marchés. Mais l’objectif d’un conseiller est de réduire la volatilité et de parvenir à aller chercher un rendement raisonnable à la hausse quand les temps sont opportuns.

Quelqu’un qui aurait investi dans le S&P 500 ou le NASDAQ l’an passé aurait ĉonnu une baisse respectivement d’environ 20 % et 33-32 %. Un gestionnaire devrait être en mesure de réduire cette volatilité. Mais si vous voulez investir et suivre la performance du marché, vous pouvez le faire directement avec des FNB, par l’entremise de produits spécialisés où les frais ne sont pas trop élevés. Mais si les marchés et la volatilité vous rendent nerveux, il est important d’avoir un expert qui peut vous aider à réduire votre stress, réduire votre volatilité et bien vous expliquer les produits que vous introduisez dans votre portefeuille.

Le plus gros risque consiste à ne pas comprendre complètement les produits détenus. On pense toujours que c’est très facile d’acheter un produit. Lorsqu’on voit une publicité pour un produit, on n’y pense même pas et on l’ajoute au portefeuille, mais un expert peut parler avec un client de ses idées, de ses stratégies et aider à comprendre les produits qu’il a dans son portefeuille.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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De plus en plus de salariés sous pression https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/de-plus-en-plus-de-salaries-sous-pression/ Wed, 04 Oct 2023 11:26:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96484 Le stress financier les mine et les isole.

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D’après le 15e sondage annuel de l’Institut national de la paie, les salariés de partout au pays font face à un stress financier élevé depuis 2022, mais ce phénomène a atteint des niveaux records en 2023.

Une tempête de stress financier

Parmi les faits saillants de ce sondage, le nombre de salariés considérés comme appartenant à la grappe des salariés financièrement stressé a augmenté de 20 points de pourcentage dans la dernière année seulement, représentant désormais 37 % de la main-d’œuvre au pays.

En outre, 66 % de ceux appartenant à la grappe des individus financièrement stressés vivent d’une paie à l’autre, tandis que 50 % sont étouffés par les dettes.

Au Québec, 25 % des salariés estiment également que si leur paie était différée d’une semaine, ils auraient du mal à répondre à leurs obligations financières, contre 21 % l’an dernier et 16 % en 2021.

L’endettement au menu

Pour tenter de maintenir la tête hors de l’eau, 63 % des répondants dépensent l’entièreté de leur salaire net et 30 % dépensent plus que leur paie, ce qui les force à s’endetter ou à puiser dans leur épargne à chaque cycle de salaire.

Seulement la moitié des salariés québécois dit aussi posséder un fond d’urgence de 5000 $, une baisse de 16 points de pourcentage comparativement à 2021.

Des répercussions tous azimuts

Si l’épargne accumulée et les coûts d’emprunt historiquement bas ont permis auparavant à de nombreux salariés de se protéger de la tempête, les effets néfastes du stress financier sont évidents et graves, aussi bien à la maison qu’au travail, signale le sondage.

Ainsi, sur le plan personnel, 55 % des salariés canadiens et 38 % des salariés québécois appartenant à la grappe des financièrement stressés reconnaissent se sentir plus isolés de la société à cause de l’augmentation du coût de la vie.

Au travail, plus de 40 % des salariés canadiens appartenant à la grappe des financièrement stressés disent ainsi qu’ils n’arrivent pas à empêcher le stress financier de nuire à leur performance au travail.  D’après le sondage, ils passent en moyenne 33 minutes par jour à se préoccuper de leurs finances, soit une perte de productivité équivalente à 45 milliards de dollars pour les employeurs au pays.

En outre, selon l’étude, un travailleur canadien et québécois sur cinq a dû prendre des congés maladie pour gérer son niveau croissant de stress financier, et un sur dix a complètement quitté son emploi.

Des solutions pour s’en sortir

Si gagner davantage d’argent, soit en changeant d’emploi, en obtenant une augmentation de salaire ou en prenant un second emploi, semble la solution pour améliorer le bien-être financier, l’analyse du Laboratoire canadien sur le bien-être financier révèle que ce n’est pas nécessairement le cas.

« Un salaire plus élevé peut aider certains, mais notre analyse a toujours montré que ce n’est généralement pas le montant du salaire qui détermine le bien-être financier des salariés canadiens, explique Chuck Grace, directeur général du Laboratoire canadien sur le bien-être financier et professeur à l’Ivey Business School de l’Université Western. On observe que 35 % des salariés financièrement stressés touchent en fait plus de 100 000 dollars par an, ce qui est surprenant. »

Que faut-il faire alors ?

En fait, l’un des meilleurs moyens pour améliorer sa situation financière est de réduire son endettement et de faire en sorte que les sources de dettes soient consolidées pour pouvoir payer les sommes dues.

Le Laboratoire établit un lien entre le nombre de sources d’endettement et le bien-être financier, signalant l’importance à la fois de réduire le recours à l’endettement mais aussi de l’impact potentiel de la consolidation des dettes.

Selon le sondage, les répondants appartenant à la grappe des financièrement stressés ont ainsi, en moyenne, quatre fois plus de sources de dettes que ceux qui sont à l’aise financièrement.

De plus, les salariés canadiens qui veulent améliorer leur bien-être financier pourraient avoir à reconsidérer ce qui est de l’ordre d’une dépense « essentielle », soit de renoncer à des vacances en famille, de retarder un achat ou de choisir des options moins coûteuses pour s’assurer qu’il reste suffisamment d’argent après chaque chèque de paie pour payer la nourriture, les vêtements et le logement.

Enfin, la recherche de conseils professionnels constitue une première étape pour toute personne qui cherche à apporter des changements positifs à sa situation financière.

Le 15e sondage annuel de l’Institut national de la paie a été mené en ligne du 21 juillet au 1er août 2023 auprès de 1 500 canadiens en emploi à l’aide du panel en ligne de Framework Analytics.

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Les limites à investir dans les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-limites-a-investir-dans-les-fnb/ Wed, 13 Sep 2023 09:48:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91413 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, en cite quelques-unes.

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FI : Quels sont les aspects négatifs et les limites à investir dans les fonds négociés en Bourse (FNB) ?

Marc Larente : Énormément de produits sont présentement disponibles sur les marchés. Cela en complique l’aanlyse, en quelque sorte. Il faut vraiment vérifier ce que l’on achète. Des fois, le titre  en lui-même paraît très clair, mais on ne peut évidemment pas se fier qu’à ça. On pourrait penser qu’il s’agit de blue chips canadiens ou américains, de titres de dividendes, etc., mais il est très important de faire un deep dive dans le produit. Il arrive régulièrement que le site web de la compagnie mentionne uniquement les 10-15 plus grandes positions du fonds.

Si vous achetez du revenu fixe, il peut y avoir des échéances court terme ou très long terme, un petit peu cachées dans le portefeuille. Peut-être le fonds contient-il des positions que vous ne voulez pas avoir dans votre portefeuille, mais qui ne figurent pas nécessairement dans les 15 plus grandes positions. c’est pourquoi il faut étudier correctement son contenu.

Si vous êtes contre un certain secteur, s’il y a quelque chose que vous ne voulez pas intégrer dans votre portefeuille pour des raisons éthiques, il est très important de connaître la liste complète des positions, mais ça peut être plus difficile d’y accéder sans une certaine recherche.

Les frais aussi peuvent êtres un peu cachés. Si l’on pense aux frais de gestion, lorsqu’on a un gestionnaire, comme ils sont déductibles d’impôt, ils sont habituellement identifiés sur le relevé d’impôt. On voit qu’on paie X dollars tous les mois ou annuellement.

Mais dans certains produits, certains FNB et FCP, il peut arriver que ce soit un peu moins clair. Ils vont sortir des unités… Ce n’est pas toujours la façon la plus facile de savoir ce que l’on paie. Il faut donc effectuer ses propres recherches.

Selon moi, c’est un des aspects négatifs, parce qu’on essaie toujours d’acheter des produits qui ne sont pas trop complexes pour le marché et les FNB sont parfois des produits un peu plus spécialisés qui demandent davantage de recherche.

Lorsque vous avez une équipe derrière vous, la recherche peut être effectuée plus aisément, mais ce n’est pas toujours clair quand on parle des frais de gestion. La transparence, c’est le mot d’ordre lorsqu’on achète des produits structurés ou des FNB, mais elle n’est pas nécessairement très simple à trouver.

La minute où vous vous intéressez à un produit, regardez toujours la date des placements. Quelques fois, ils sont seulement renouvelés mensuellement, trimestriellement ou annuellement. On ne retrouve pas toujours une transparence comme dans le cas d’un portefeuille que vous allez créer par vous-même.

Renseignez-vous sur le gestionnaire et vérifiez s’il y a un roulement important dans le portefeuille. Il est important de savoir si c’est vraiment un portefeuille actif, donc s’il y a du mouvement au courant de l’année avec un gestionnaire qui va prendre des décisions et faire des modifications, ou passif, où l’on garde certains titres à long terme.

Il est important de faire attention à cet aspect, car une gestion un peu plus active peut entraîner des effets négatifs en matière d’impôts. Si le gestionnaire a par exemple acheté des actions d’Apple il y a cinq ans et décide du jour au lendemain de vendre ces positions avec un gain, il y a une possibilité, selon le produit, qu’il en découle une imposition pour gain en capital, même si vous n’avez pas fait d’argent directement dans votre produit.

Ceci illustre bien l’importance de faire sa propre recherche et d’avoir une expertise autour de soi. Ne choisissez pas votre produit en vous basant uniquement sur son nom ou celui de son manufacturier. Faites bien attention également aux effets de levier et à la devise propre au produit. Il faut aussi faire attention aux risques internes et au gestionnaire. Il peut être parfois difficile de savoir si le produit a été confié au même gestionnaire depuis cinq ou vingt ans. Selon le type de produit et le niveau de risque recherchés, il peut être plus intéressant de se concentrer sur les plus grands manufactureirs qui disposent de ressources plus importantes pour créer leur produit, qui est capable de combler vos besoins, générer suffisamment de volume sur le marché, et faire preuve d’une plus grande transparence.

Comme pour n’importe quel type d’investissement, il faut être capable d’effectuer une recherche  diligente avant d’acheter. Les FNB sont des produits qui peuvent être compliqués en raison de leur spécialités parfois très différentes. Il faut donc comprendre exactement ce qu’on achète. C’est un  aspect que l’on peut considérer négatif parce qu’il ne s’agit pas d’un produit toujours facile à comprendre.

Il ne s’agit pas non plus de produits qui peuvent être simplement intégrés dans votre portefeuille et oubliés ensuite. Il s’agit de produits qui doivent être révisés, analysés mensuellement, trimestriellement et annuellement.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Quelques leçons tirées de la négociation et l’utilisation des FNB https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/quelques-lecons-tirees-de-la-negociation-et-lutilisation-des-fnb/ Wed, 09 Aug 2023 09:45:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91412 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, partage son expérience.

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FI : Quelles leçons tirez-vous de votre expérience dans l’utilisation et la négociation des fonds négociés en Bourse (FNB) sur les bourses et plateformes d’échange et cela vous amène-t-il à porter une attention particulière à certains éléments dans le processus de négociation?

Marc Larente :  Il s’agit d’un produit en même temps assez simple et compliqué. Si vous désirez vous spécialiser dans certains FNB, il est très important d’en vérifier le volume de transaction quotidien. Si vous n’y avez pas accès et que vous ne pouvez compter sur les services d’une équipe pour vous fournir cette information, il est très important de vous assurer de pouvoir entrer et sortir du produit sans que le prix en soit trop influencé.

Si vous achetez un gros volume, peut-être serez-vous en mesure d’augmenter la valeur de certains titres à la hausse. Mais, à la minute que l’achat a été effectué, la valeur du titre va redescendre un peu, car c’est vous qui avez créé un marché et fait varier le titre. Il est donc très important de vérifier le volume quotidien des produits que vous achetez.

Si le volume que vous achetez est comparable à une très grande partie du volume quotidien du FNB, consulter d’abord votre fiscaliste ou votre conseiller. Si vous n’en avez pas, évitez les FNB qui n’ont pas un volume suffisant pour justifier la transaction.

C’est toujours plaisir de constater que nos titres prennent de la valeur, mais quelquefois ce gain est lié à notre achat. Dès que vous avez besoin de liquider votre position, cette situation pourrait devenir problématique. Ainsi, dans le cas de situations très volatiles, comme nous l’avons vu dans les derniers mois, si vous vous arrivez à la conclusio que vous devez liquider votre position, il est probable que d’autres personnes se feront la même réflexion. S’il y a alors un rush de ventes dans une courte période touchant un titre dont le volume n’est habituellement pas très élevé, le risque est grand de voir le titre baisser très rapidement.

Évidemment, pour que le marché fonctionne, il faut un acheteur d’un côté et un vendeur de l’autre. S’il n’y a pas d’acheteur et que tout le monde frappe sur le volume et désire vendre, la valeur du titre pourrait en souffrir énormément. Pas parce qu’il s’agit d’un titre mal diversifié ou qu’il s’agit d’un mauvais produit, mais simplement parce que volume est limité. Il faut toujours trouver un acheteur pour contrebalancer le vendeur. S’il n’y en a pas suffisamment, le risque est grand.

Je conseille donc de transiger avec le soutien d’une équipe expérimenté pour les titres dont le volume est moins grand. Elle pourra communiquer directement avec les iShares et Vanguard de ce monde pour en créer, et, ainsi, limiter la fluctuation du titre. L’autre option consiste à vous concentrer sur des titres dont le volume est suffisamment pour éviter un risque tel que décrit plus haut.

En raison du risque de volatilité sur les marchés, si tout le monde se dirige dans la même direction, on peut risquer d’assister à des baisses de valeur importante pour des raisons liée au volume de transaction. Alors attention de de valider cet aspect afin de justifier votre transaction.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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