Risque de surchauffe des marchés
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Le monde d’aujourd’hui est un monde dominé par l’épuisement. Comment faire avancer son équipe dans un tel contexte ?

La pandémie et sa cohorte d’incertitudes économiques et maintenant le risque d’une guerre de grande ampleur nous mettent à rude épreuve. L’épuisement et le stress ont pris une place inégalée dans nos vies.

La réponse naturelle des gens est de devenir irritables, de mettre davantage de temps à répondre, d’opérer des changements radicaux et la plupart peinent maintenant à se concentrer… Cette réponse est naturelle, car elle est une forme d’adaptation à ce contexte angoissant.

Le rôle d’un gestionnaire ou d’un dirigeant est de favoriser des mécanismes d’adaptation sains, et de ne pas ajouter d’anxiété, pointe la Harvard Business Review, qui suggère plusieurs comportements à adopter pour ce faire.

  • Agir en modèle

Le meilleur moyen pour que vos collaborateurs prennent soin d’eux est de donner l’exemple. Ne tombez pas dans le déni : oui, il est essentiel d’avoir du temps pour soi et de prendre des pauses. Faites preuve d’ouverture et de souplesse émotionnelle. Le stress a un effet cumulatif, et depuis le début de la pandémie, le cumul flirte avec l’épuisement professionnel.

  • Être flexible mentalement

Quand l’incertitude est grande, de nombreuses informations – parfois contradictoires – nous arrivent simultanément. Il est primordial d’être capable d’admettre que vous ignorez certaines choses et que vous avez pu commettre des erreurs. Accueillez les nouvelles informations avec ouverture, sans vous faire submerger par le stress ni par les habitudes. Là aussi, les pauses permettent de rafraîchir nos schémas de pensée : elles sont indispensables pour faire face à un contexte anxiogène.

  • Être ouvert émotionnellement

Votre équipe n’est pas là pour vous rassurer du point de vue émotionnel : vos collaborateurs ne sont pas plus des thérapeutes que vous. Mais si vous passez une mauvaise journée, pourquoi ne pas l’admettre ? Chacun pourra alors en tenir compte et pourra adapter son comportement pour vous laisser souffler.

  • Adopter des comportements sains

Prenez régulièrement des nouvelles de vos proches. Adoptez un mode vie sain, fondé sur de saines habitudes de vie. Faites de même avec votre équipe : il ne s’agit pas de leur dire quoi faire, mais de mettre à leur disposition les ressources nécessaires.

  • Réduire les facteurs de stress

Faites de la réduction des causes de stress un objectif positif pour toute l’organisation. Présentez cet objectif comme un plan de préservation de l’énergie psychologique, si précieuse pour atteindre les objectifs de l’organisation. Encouragez les suggestions qui facilitent la vie.

N’aggravez pas vous-même ces facteurs de stress. Autorisez les questions bêtes. Accueillez positivement les comportements inattendus, sans ajouter à l’anxiété.

  • Réduire les risques d’erreur

Dans cette période anxiogène, multipliez les processus permettant d’éviter les erreurs : mettez en place des listes de contrôle, des vérifications croisées, des plans de secours… Ces protocoles ne sont pas un manque de confiance en votre équipe, mais une façon d’alléger leur charge mentale, en créant des indicateurs leur signalant de possibles erreurs le plus tôt possible. Et faites en sorte que vos collaborateurs et employés le comprennent.

  • Donner du sens au travail

L’absence de sens crée de l’inquiétude et du stress. Rappelez comment les différentes tâches contribuent à la mission de l’organisation, et comment l’organisation s’inscrit dans la société en général. Reconnaissez que le sens ne se situe pas seulement dans le travail. Un emploi est un soutien essentiel à une vie pleine de sens d’un employé équilibré et plein d’énergie.

En suivant ces quelques recommandations, nulle doute que vous saurez surmonter les prochains défis qui s’imposeront à vous et votre équipe !