Un conseiller parlant à une cliente.
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C’est là qu’un conseiller dévoué aux intérêts de son client peut changer complètement la situation. Ses actions devraient prévenir la prise de mauvaises décisions par son client. Voici quelques exemples généraux.

Assurance

Trop souvent, un travailleur autonome dans la fleur de l’âge néglige de se procurer une assurance invalidité de longue durée. Il trouve que cela coûte trop cher, s’imagine invincible ou juge cela simplement inutile. Or, même si l’assurance invalidité est chère, elle est souvent nécessaire pour couvrir plusieurs risques auxquels il s’exposera durant sa vie.

Il n’est pas rare qu’un client qui vient d’être embauché par un nouvel employeur se demande s’il devrait annuler sa police d’assurance vie. Toutefois, il peut oublier notamment qu’il ne travaillera pas nécessairement pour cet employeur durant toute sa vie et que, lors de son départ, il ne pourra peut-être pas souscrire une police aussi avantageuse.

De nombreux clients pensent à tort être bien couverts par la police d’assurance vie offerte par l’institution financière qui leur accorde un prêt hypothécaire. Ils n’ont plus à l’esprit que ce n’est pas à eux que cette police verse le capital-décès, mais bien à l’institution financière afin qu’elle se rembourse. Et que cette police offerte dans un contrat d’assurance collective n’est souvent pas transférable s’ils veulent changer d’institution financière au renouvellement de leur prêt.

Épargne

Épargner est la clé de la réussite d’un plan financier pour la retraite. Un client a beau avoir les meilleurs produits qui génèrent les meilleurs rendements, son plan de retraite risque de déraper s’il n’épargne pas suffisamment.

Certains clients négligent de profiter des comptes avantageux sur le plan fiscal, comme le compte d’épargne libre d’impôt. Ou encore, ils ne tirent pas pleinement avantage de la bonification versée par leur employeur lorsqu’ils contribuent à leur régime de retraite à cotisations déterminées. «Rien ne bat l’argent gratuit et les rendements non imposables», comme l’écrit CFA Montréal dans son guide Investment principles and financial planning.

Ce guide regorge d’ailleurs de conseils pour mieux gérer le portefeuille de vos clients et les aider ainsi à éviter quelques erreurs coûteuses, comme celle d’omettre de bien diversifier leur portefeuille et de le rééquilibrer systématiquement.

«Vous devez résister à la tentation d’investir dans un nouveau produit qui a donné de bons rendements récemment», peut-on également y lire. «Les performances passées n’offrent aucune indication de la performance future. […] Une bonne performance sur une courte période peut n’être expliquée par rien de plus que la chance.»

De plus, ce guide contient une mise en garde importante pour les conseillers et leurs clients : notre littératie financière risque de décliner à partir de 60 ans en raison de la diminution de nos facultés cognitives, ce qui est de plus en plus probable lorsqu’on vieillit. Il est donc important d’en tenir compte.

Pour s’épargner bien des erreurs, rien ne vaut un plan financier bien conçu et personnalisé en fonction des objectifs et des besoins d’un client et de sa famille. Un suivi et une révision de ce plan qui tiennent compte des changements survenant dans la vie de votre client non seulement le préservent contre de fâcheuses erreurs, mais vous donnent les moyens de respecter vos obligations réglementaires.

Éviter des erreurs potentiellement coûteuses à votre client, c’est aussi vous éviter bien des ennuis.

L’équipe de Finance et Investissement