Un homme d'affaire lisant le journal.
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Lancé en novembre 1999, notre média a lui aussi connu de nombreux changements. Nous vous avons accompagnés au fil des ans sur différentes plateformes (journal imprimé, site Internet, événements, médias sociaux, etc.) et offert du contenu sous différentes formes (articles, résultats d’études et de sondages, diaporamas, webinaires, balados, etc.) Notre moteur, soit une équipe compétente et dévouée, a aussi évolué avec le temps.

Toutefois, notre matière première est restée la même au fil des ans, c’est-à-dire cette industrie qui nous nourrit et nous fait confiance. Et notre raison d’être n’a pas changé : ce sont nos lecteurs, qui nous suivent et nous poussent à nous dépasser.

Certains thèmes ont été pertinents, et continuent de l’être, malgré le passage du temps. Les exemples sont nombreux, mais voyons-en deux, qui sont présentés dans notre dossier «FI Témoin de l’industrie depuis 20 ans», en pages 16 et 17.

D’abord, parlons réglementation. L’industrie en a vu des changements en un peu plus de 20 ans ! Il y a eu la naissance de la Chambre de la sécurité financière avec la Loi sur la distribution de produits et services financiers (LDPSF), sanctionnée en 1998, un mois après l’entrée en vigueur du Règlement 81-105 sur les pratiques commerciales des organismes de placement collectif, qui interdisait notamment les concours de vente en distribution de valeurs mobilières.

L’Autorité des marchés financiers est née en 2004 de la fusion de plusieurs organismes d’encadrement afin de donner un cadre au secteur financier québécois. L’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières a été fondé à titre d’organisme sans but lucratif en juin 2008, par suite du regroupement de l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières et de Services de réglementation du marché inc.

L’année suivante, 2009, a connu l’entrée en vigueur du Règlement 31-103 sur les obligations et dispenses d’inscription et les obligations continues des personnes inscrites. Il a été l’objet de diverses révisions au fil des ans, dont celle du Modèle de relation client-conseiller, qui a fait couler beaucoup d’encre dans la dernière décennie et frustré au passage de nombreux conseillers.

Il ne faut pas passer sous silence la réforme de la LDPSF, qui s’est faite avec la Loi sur l’encadrement du secteur financier, sanctionnée en 2018. Cette loi bouleverse, entre autres, le secteur de l’assurance.

En regardant en arrière, il n’est pas étonnant que certains membres de l’industrie dénoncent l’alourdissement du fardeau réglementaire dans leur domaine d’activité, notamment avec les coûts importants liés à la conformité. Nous avons souvent reflété leurs propos.

Parlons aussi de technologie. En 20 ans, elle s’est immiscée partout et dans toutes les sphères du travail des conseillers, des firmes de courtage, des institutions financières et des régulateurs, souvent pour le meilleur, mais parfois pour le pire. Il serait impossible d’énumérer toutes les applications qui ont vu le jour et tous les nouveaux outils désormais à la disposition des conseillers.

Ces technos, avec leurs forces et leurs faiblesses, ont notamment stimulé l’innovation financière, entraînant la création d’un lot important de nouveaux produits, dont les fonds négociés en Bourse. Elles ont aussi changé la façon dont les conseillers et les firmes de courtage interagissent avec leurs clients, ainsi que les attentes de ces derniers envers l’industrie.

Bill Gates, le fondateur de Microsoft, a résumé ainsi une leçon que nous a enseignée l’histoire : «On surestime toujours le changement à venir dans les 2 ans et on sous-estime le changement des 10 prochaines années.» Sans jouer aux futurologues, nous croyons que cette citation restera pertinente, y compris pour l’industrie.

En 20 ans, certaines choses n’ont toutefois pas changé, comme le besoin des clients de recevoir du conseil financier pertinent à leur situation et au moment opportun. Ce besoin a entre autres amené l’industrie à innover et à adapter son offre en gestion de patrimoine et en planification financière.

Des entreprises et des conseillers ont ainsi tiré leur épingle du jeu et Finance et Investissement a célébré leurs succès, notamment avec le Top 25 de l’industrie financière et un concours soulignant les bons coups des représentants. Nous vous invitons à lire notre 20e dossier spécial sur le Top 25 en pages B1 à B8 et à voir les représentants méritants en page 12.

Dans un si court texte, il est difficile de résumer votre histoire, qui a été si riche, et qui est devenue par le fait même la nôtre.

Permettez-nous de remercier chaleureusement ceux qui ont participé au succès de Finance et Investissement au fil des ans. Ce succès a assurément été un travail d’équipe. Pour éviter d’oublier qui que ce soit parmi la très longue liste de journalistes, de membres du personnel ayant contribué de près ou de loin à nos produits et services, de collaborateurs, de partenaires, de clients, de fournisseurs, de dirigeants, d’actionnaires, et j’en passe, nous témoignons notre gratitude à l’ensemble de ceux qui ont pris part à notre réussite. Un merci très spécial à ceux qui ont répondu patiemment à nos divers sondages ces dernières années et qui continueront de le faire.

En terminant, nous vous remercions, vous, chères lectrices et chers lecteurs. Vos commentaires, vos réflexions et vos idées nous ont aidés à grandir et sont toujours les bienvenus (richard@newcom.ca ou guillaume@newcom.ca). Cela a été un honneur pour notre équipe d’être témoin de l’évolution de l’industrie financière, cette industrie stimulante, dynamique et qui nous est si chère. Un grand merci pour votre confiance !