En 10 ans, les ratios moyens de frais de gestion des fonds communs de placement (FCP) ont diminué de près de 9 %. Les classes moyennes en ont-elles bénéficié ?Une récente étude d'Investor Economics a examiné l'évolution des frais de gestion des FCP de 2006 à 2016. À première vue, les consommateurs profitent d'importantes réductions de frais. En 2006, le ratio de frais de gestion (RFG) moyen se situait à 2,12 %. Dix ans après, il était descendu à 1,93 %, avec comme résultat une forte baisse de 8,96 %.
La disparition des produits autonomes d'assurance soins de longue durée (ASLD) manufacturés par la Financière Manuvie et de Desjardins Sécurité financière (DSF) pourrait forcer les assureurs à redéfinir cette protection mal aimée du public et des conseillers.Fin novembre, Manuvie mettait fin aux nouvelles souscriptions de SoinsVie, un contrat individuel d'ASLD. Deux semaines plus tard, DSF annonçait le retrait en juin prochain de son produit individuel d'ASLD appelé Vie autonome.
Dans leurs publicités aux conseillers et messages aux actionnaires, les manufacturiers de fonds communs de placement (FCP) utilisent différentes mesures de performance afin d'illustrer leur capacité à générer de bons rendements.Par exemple, AGF signale s'être fixé l'objectif d'avoir respectivement 50 % et 60 % de l'actif géré au-dessus de la médiane pendant des périodes d'un et de trois ans. Pour sa part, la Financière CI affirme mesurer son succès par le pourcentage d'actif sous gestion (ASG) se trouvant dans les deux premiers quartiles pendant 10 ans.
Certains conseillers ont été des champions de la vente pendant trente ou quarante ans. D'autres ont gagné leur vie plus modestement. Devenus septuagénaires, ils sont nombreux à continuer à pratiquer le métier de représentant en assurance de personnes qui est tout à leurs yeux. Avec délicatesse, l'agent général Horizons veut encourager leur « lâcher-prise » de façon graduelle.« Des conseillers de plus de 70 ans qui ne vendent à peu près plus et qui parfois n'ont plus d'adjointe, il y en a beaucoup. Leur vie sociale est organisée autour des clients et de leurs collègues conseillers. Leur retraite représente un deuil qui n'est pas facile à faire ! » constate James McMahon, président Québec du Groupe Financier Horizons (GFH).
Les investisseurs canadiens seraient particulièrement vulnérables aux tromperies comptables et aux fraudes boursières des entreprises cotées en Bourse, affirment Al et Mark Rosen dans leur nouveau livre, Easy Prey Investors 1.«Le filet de sécurité des investisseurs canadiens est déchiré», affirment de façon spectaculaire les auteurs, qui tirent à boulets rouges sur l'ensemble de l'écosystème financier.
Sans l'aide des conseillers et laissés à eux-mêmes, les consommateurs passifs pourraient subir certains impacts négatifs des mégadonnées (big data) rassemblées par les institutions financières.
Le marketing numérique efficace se mesure par le nombre de personnes qui visitent un site web et qui ensuite deviennent clients. Mais comme l'observe la consultante Julie Littlechild, trop de conseillers laissent passer des occasions en or de nouer des relations avec les visiteurs de leurs sites. Ils ne savent pas combien d'internautes ont fait des visites virtuelles et ils ne sont pas au courant des outils pouvant transformer ces passages en rencontres face à face. Julie Littlechild suggère une méthode de conversion en quelques étapes et peu coûteuse. Tout d'abord, offrir à l'internaute un peu de valeur ajoutée afin de créer un lien, par exemple un article, un livre électronique ou un rapport de recherche. Au moment de transmettre ce genre de document, s'assurer que le profil de l'internaute correspond à celui d'un client potentiel. Il s'agit alors de poser une question du type «quel est votre plus grand défi ?», avec des choix de réponses possibles. Après avoir obtenu quelques informations sur le client potentiel, comme son adresse courriel, il faudrait ensuite personnaliser ses communications au fil des échanges. La consultante signale l'importance de maintenir un lien émotionnel actif, par exemple grâce à un blogue ou une lettre d'information (https://tinyurl.com/y98ue7qh).
Benoit Robert a passé sa vie dans le monde du courtage. Directeur général des ventes institutionnelles chez Valeurs mobilières TD, il a lancé sa carrière en participant à la fondation de Newcrest Capital, au milieu des années 1990. Sa biographe l'a interviewé une trentaine de fois et elle a parlé à une vingtaine de ses collègues, parents et amis. Cela nous donne de belles pages sur l'histoire du courtage. Ainsi, «nous investissions souvent tous les fonds de notre maison de courtage pour faire une transaction», se rappelle Paul Brehl, un des cofondateurs de Newcrest. Au dernier chapitre, Benoit Robert constate que les plateformes électroniques alternatives feront ultimement disparaître son métier, puisque ses clients - les gestionnaires d'actif - accèdent maintenant directement au marché. En définitive, il semble que Benoit Robert soit devenu ce qu'il est en raison du hasard, d'un talent exceptionnel dans la vente, d'une certaine insécurité financière et psychologique ainsi que de sa grande capacité de travail (deux semaines de vacances consécutives une seule fois en 25 ans de carrière). Le courtier avoue éprouver un sentiment d'«incomplétude» inapaisé par ses accomplissements professionnels, d'où le sous-titre sur la finance et la quête du bonheur.
Animateur d'un site web consacré aux idées scientifiques d'avant-garde (edge.org), l'auteur a demandé à environ 200 intellectuels et scientifiques anglo-saxons, surtout américains, d'expliquer ce qui constitue à leur avis la nouvelle scientifique de l'heure. Leurs réponses, d'une à cinq pages, donnent une bonne idée des derniers développements en génétique, physique, neuropsychologie, intelligence artificielle, mégadonnées, réalité virtuelle, réchauffement climatique et exploration spatiale. De grandes pointures, dont Jared Diamond et Steven Pinker, élargissent cette focalisation vers des thèmes universels comme la mesure du progrès humain et la sous-estimation du génie féminin. En fait, ce livre ressemble à un généreux plat d'appétissants hors-d'oeuvre. Il y en a pour tous les goûts ! Les abondants textes courts aux thèmes variés permettent de s'informer rapidement sur les percées de l'heure ainsi que sur l'état des connaissances dans une foule de domaines qui préfigurent la société de demain.
«Le progrès et les changements n'attendent pas que vous soyez d'accord avec eux pour continuer. Ils n'attendent pas que vous compreniez ce qui se passe», constate Pierre-Luc Poulin. S'adressant à ceux qui ont pris du retard avec les médias sociaux et qui n'y comprennent pas grand-chose, ce formateur de métier et vulgarisateur accompli présente avec brio l'abc des grands changements ayant pris place à l'ère d'Internet dans les médias, la communication d'entreprise et les techniques de développement des affaires. L'auteur définit tout d'abord le vocabulaire des médias sociaux ainsi que les enjeux de la communication sur Internet. Constatant que la capacité d'attention des gens a diminué, il conseille de chercher à capter l'attention des consommateurs en moins de cinq secondes. Ses recommandations visent à débroussailler le terrain et à éviter les faux pas. Ses conseils personnels sont de la même eau. Il désigne les erreurs qui tuent, par exemple de faire parler ses émotions lorsqu'on diffuse des messages sur les Facebook de ce monde.