Les gens ne réfléchissent pas longtemps avant de prendre leur retraite, ce qui peut leur jouer de mauvais tours. Près d'une personne sur deux s'accorde moins d'un an de réflexion. Or, la plupart des gens fondent leur décision sur leur perception de l'impact des rentes de l'État. S'ils pensent qu'il est plus rentable d'encaisser ces rentes rapidement, ils prendront alors leur retraite rondement. Au contraire, s'ils estiment qu'il leur sera plus profitable d'attendre avant de toucher ces mêmes rentes, ils repousseront alors la date de la retraite (http://tinyurl.com/afx6gs8). D'où l'intérêt, pour les conseillers, de rappeler périodiquement à leurs clients que les rentes gouvernementales augmenteront jusqu'à l'âge de 70 ans... à condition qu'ils aient la patience, les ressources et la santé pour souffler ces 70 bougies. Les prestations du RPC/RRQ augmentent de 0,7 % pour chaque mois qui sépare l'âge de 65 ans de celui où l'individu touchera sa pension. Enfin, la rente sera haussée de 42 % s'il vit jusqu'à 70 ans. Après cet âge, plus rien ne change puisque les augmentations mensuelles s'arrêtent à 70 ans.
Des chercheurs de l'University of Utah ont demandé à un groupe de 275 personnes de résoudre des questions mathématiques tout en essayant de se souvenir d'une série de lettres qui apparaissaient au hasard. Ils ont ensuite demandé à ces participants s'ils se croyaient «bons» lorsqu'ils ont une conversation téléphonique au volant. Les résultats montrent que ceux qui se disaient «bons» ont obtenu les pires résultats au test multitâche de mathématiques et de mémoire. Les chercheurs en concluent que ceux qui parlent au volant sont impulsifs, et que comme les enfants, ils ne résistent pas à l'envie de faire deux choses en même temps. Ils se pensent plus productifs lorsqu'ils jonglent avec deux ou trois tâches à la fois, mais ils ne le sont pas (http://tinyurl.com/b8qgwzs).
L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a passé au peigne fin les statistiques sur la criminalité de 15 pays. L'organisme a conclu que les vols qualifiés sont jusqu'à deux fois plus nombreux dans un contexte de crise économique comme celui de 2007-2008. «Des chômeurs peuvent devenir de plus en plus intolérants et agressifs, y compris à l'endroit de leur propre famille. Et la violence générale peut s'accroître si les gens n'ont pas de perspectives d'avenir», constate l'organisme de l'ONU situé à Vienne. Ce constat s'oppose ainsi à la théorie de l'opportunité criminelle, selon laquelle l'activité criminelle est en baisse lors des crises économiques en raison de la diminution du nombre de cibles potentielles ou de leur appauvrissement (http://tinyurl.com/bhllz6l).
Une recherche d'un organisme de formation pour professionnels britanniques en ressources humaines, le Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD), rappelle que des troupes motivées améliorent sensiblement les résultats de l'entreprise, tant sur le plan des ventes que des profits. Or, ces employés finiront par quitter le navire si leurs gestionnaires ont l'habitude d'agir seuls sans jamais consulter personne, et qu'ils ne prennent à peu près jamais la responsabilité de leurs décisions. Le résultat sera le même si ces gestionnaires communiquent leur stress en montrant des signes d'angoisse ou de panique. Le CIPD, qui a interrogé 505 employés et 125 gestionnaires, estime que la capacité de développer de bonnes relations avec ses subordonnés est essentielle pour être un bon gestionnaire... ce qui peut heureusement s'évaluer et s'apprendre (http://tinyurl.com/ckzx3nn).
Selon une enquête du Center for Creative Leadership, un organisme américain de formation spécialisée, les hauts dirigeants en surplus de poids n'ont vraiment plus la cote. Ils sont désormais perçus comme moins aptes à subir l'épreuve physiquement exigeante et stressante de longues heures passées au bureau, à l'usine ou dans les déplacements d'une région à l'autre. À l'inverse, un leader en bonne santé, au tour de taille idéal, projetterait l'image de la discipline personnelle et de la capacité à gérer des horaires rigoureux... au point de trouver le temps de prendre soin de lui-même et de son apparence. Quoi qu'il en soit, plus de la moitié des 1 850 répondants (55,7 %) à un sondage en ligne du Wall Street Journal estiment qu'il y a un lien de cause à effet entre la bonne forme physique et la capacité à diriger une entreprise (http://tinyurl.com/bkpjeth).
En matière de gestion de patrimoine, tous veulent leur part du gâteau : banques, assureurs, «boutiques», ainsi que ceux qui étaient il y a peu de temps encore des spécialistes en fonds communs de placement. La concurrence est féroce, tant pour conquérir de nouveaux clients que pour conserver les clients existants... et leurs enfants. L'auteur est un Américain, gestionnaire de portefeuille de familles fortunées qui compte plus de 30 ans d'expérience. Il veut montrer aux conseillers intéressés par ce métier ultra-concurrentiel comment survivre et prospérer. Dès le départ, dit-il, il est essentiel d'être crédible aux yeux de ses futurs clients. On y parvient en sachant où on se situe dans l'échelle du conseil financier et en le communiquant. Quelle est notre philosophie d'investissement ? Quels sont les produits auxquels nous croyons ? Que facturer, et comment ? Qu'est-ce qui nous distingue de nos concurrents ? Il faut être très convaincant, car les clients veulent être inspirés par un coach, pas par un indécis. Par conséquent, dit l'auteur, les conseillers doivent toujours se réserver du temps afin de toujours mieux se connaître. Ce livre est une boîte à outils avec des chapitres très concrets qui portent notamment sur le plan d'affaires et sur la production de nouvelles recommandations.
Les clients qui ont souscrit une Temporaire 10 ans de Desjardins Sécurité financière (DSF) peuvent maintenant échanger cette police contre une T20 ou une T30 lors des cinq premières années du contrat. Les primes de la nouvelle T20 ou T30 seront ensuite fixées selon le taux en vigueur au moment de l'échange et l'âge du client. Par exemple, le client qui a contracté un prêt hypothécaire de 25 ans pourra tout d'abord souscrire une T10, et au cinquième anniversaire de celle-ci, décider de l'échanger contre une T20 selon le taux de la T20 alors en vigueur. Pendant les cinq premières années, cependant, il aura bénéficié du taux plus avantageux de la T10.
Votre client travaille dans la fonction publique ? Son portefeuille devrait alors pencher très fortement du côté des actions à cause de la protection très complète que constitue son régime de retraite à prestations déterminées. Votre client travaille pour une biotech prometteuse en plein démarrage ? Bien qu'il soit jeune, dans la vingtaine, qu'il détienne un doctorat et qu'il touche une rémunération dans les six chiffres, il devrait plutôt se concentrer dans les titres à revenus fixes, car son emploi est l'équivalent d'un portefeuille totalement investi en actions (de surcroît, de type croissance). Telle est l'approche développée par Moshe Milevsky. Connu pour ses talents de propagandiste des rentes viagères, ce professeur agrégé en finances de l'Université York, à Toronto, insiste sur la nécessité d'intégrer le «capital humain» - autrement dit, la capacité à gagner de l'argent - dans les stratégies financières de préparation à la retraite. Jusqu'ici, tout va bien, cependant, les choses se gâtent assez rapidement. Au moyen de formules mathématiques obscures, l'auteur propose des stratégies de répartition de l'actif qui feraient grincer des dents plusieurs lecteurs de ce journal. Un exemple parmi d'autres : un professeur d'université de 45 ans devrait, selon lui, être investi à 280 % en actions (ce pourcentage est de 125 % pour un ingénieur en mécanique), ce qui suppose un effet de levier très important... avec lequel bien des conseillers seraient définitivement mal à l'aise.
Desjardins Sécurité financière (DSF) a mis en marché un «privilège d'association» pour détenteurs d'assurance temporaire. Ce «privilège» permet aux détenteurs de T10 ou de T20 de transformer leur protection en assurance permanente payable au second décès, sans preuve d'assurabilité. «C'est unique dans l'industrie. Et cela suscite beaucoup d'intérêt chez les gens d'affaires et les professionnels. Pour nos conseillers, ce privilège d'association crée des occasions d'affaires», remarque Nathalie Tremblay, chef de produits santé chez DSF.
Industrielle Alliance (IA) a procédé à une importante révision de sa tarification. L'assurance temporaire Multiterme affiche des réductions de primes moyennes de 1 à 4 % pour un capital assuré de 10 M$ à 99 M$ et de 4 à 13 % pour un capital assuré supérieur à 100 M$. Les diminutions s'appliquent aux primes des termes T21 à T40. Par ailleurs, les protections permanentes en assurance traditionnelle et en assurance vie universelle enregistrent une hausse moyenne des primes de 8 %, qui s'applique à tous les groupes d'âge. La direction indique que cette nouvelle hausse est nécessaire afin de garantir la pérennité des produits d'assurance vie permanente dans un contexte où les taux d'intérêt se maintiennent à des niveaux nettement inférieurs aux anticipations. Finalement, les valeurs de rachat des produits d'assurance vie permanente ainsi que celles des options de paiement rapide de la police universelle ont augmenté afin, précise la direction, de «demeurer concurrentielles».