Selon un producteur de bases de données spécialisées, les petits fonds de couverture performent généralement mieux que les autres. Définis par un seuil d'actif sous gestion inférieur à 100 M$, ces petits fonds auraient généré de meilleurs rendements pendant 13 des 16 années comprises entre 1996 et 2011. La firme qui a lancé la recherche, PerTrac, explique cette situation par la capacité des petits gestionnaires à repérer rapidement les inefficacités de marchés. Il ne reste plus aux investisseurs qu'à reconnaître ces gestionnaires plus futés que la moyenne, qui survivront et qui prospéreront (http://tinyurl.com/a8myopy).
Souvent critiquée, la rémunération des gestionnaires de fonds de couverture pourrait devenir beaucoup plus transparente. Elle se présente généralement sous la forme du «deux et vingt», soit 2 % de frais de gestion annuels, à quoi s'ajoute la commission de performance de 20 %. Or, les résultats de ces gestionnaires sont communiqués à des bases de données spécialisées de façon volontaire, sans vérification par une tierce partie. C'est pourquoi l'Autorité européenne des marchés financiers modifie les règles du jeu. Dorénavant, les rémunérations seront réparties sur une période de trois à cinq ans. En «aplanissant» les performances annuelles, l'Autorité veut éviter les pics qui peuvent résulter de fausses déclarations ou d'une prise de risque injustifiée (http://tinyurl.com/c8dqyo3). Cela aura un impact de ce côté-ci de l'Atlantique, puisque cette réglementation s'appliquera aux gestionnaires responsables «en tout ou en partie» d'actifs distribués en Europe.
Depuis avril 2011, l'âge légal de la retraite n'existe plus au Royaume-Uni, ce qui fait de ce pays un laboratoire idéal pour observer les impacts concrets du vieillissement de la main-d'oeuvre. Selon un récent sondage effectué par un organisme de recherche patronal britannique, un employeur sur quatre estime que cette nouvelle situation permet de garder davantage de «savoir et d'expérience» dans l'entreprise. Un employeur sur six ajoute que les vétérans enrichissent la «diversité» du milieu de travail, et un sur cinq, la «loyauté» envers l'entreprise. En revanche, un peu plus du quart constatent que les journées d'absence ont augmenté pour des causes de maladie liées à l'âge, notamment l'arthrite et le diabète (http://tinyurl.com/b9sbkl3). Un autre sondage, réalisé auprès de 420 organisations du pays, signale qu'un employeur sur deux souhaite la réintroduction d'un âge légal pour la retraite, car ils craignent que les jeunes manquent d'occasions de promotion (http://tinyurl.com/accdwea). Les employeurs britanniques qui voudraient obliger des employés à prendre leur retraite s'exposent dorénavant à des poursuites judiciaires.
La Grande-Bretagne vient d'abolir l'âge légal de la retraite, et les sexagénaires sont invités à retourner à l'université afin de maintenir leurs connaissances à jour. S'ils n'ont pas assez d'argent, ils peuvent alors toucher des... prêts étudiants. Jusqu'au début de 2013, ces prêts comportaient une limite d'âge de 54 ans, qui a récemment été rehaussée à 62 ans. Selon certaines critiques, il ne serait pas «raisonnable» de prêter à des sexagénaires les 27 000 livres (ou 42 000 $) que représente le coût d'un baccalauréat. C'est qu'en Grande-Bretagne, les dettes étudiantes sont remboursables dès l'atteinte d'un revenu annuel de 21 000 livres (32 700 $). Or, rien n'empêchera des sexagénaires nouvellement diplômés de prendre rapidement leur retraite, d'encaisser une rente moyenne de 16 000 livres par an (25 000 $), et ainsi, de reporter indéfiniment le remboursement de leur prêt étudiant. Toutefois, le retour de Papi à l'université n'empêchera pas les héritiers de bien dormir puisqu'en Grande-Bretagne, la dette étudiante s'efface au décès de son détenteur.
La notion de vie privée au bureau n'est pas la même aux États-Unis que de ce côté de la frontière. Par exemple, selon un sondage de la Society for Human Resource Management (SHRM), aux États-Unis, un employeur sur six vérifie systématiquement les cotes de crédit des individus qui postulent un emploi ! La dernière trouvaille des entreprises de l'oncle Sam consiste à munir leurs employés de capteurs de mouvement électroniques. En enregistrant et en analysant les déplacements quotidiens, les entreprises veulent gagner en productivité. Par exemple, Bank of America s'est rendu compte que les meilleurs spécialistes de ses centres d'appels se levaient régulièrement pour aller parler à leurs collègues. Par conséquent, la banque a institué des pauses café collectives afin de favoriser de tels échanges. Un chercheur spécialisé estime que les façons de se déplacer au bureau sont tellement significatives qu'il pourrait prédire sur cette base uniquement qui quittera l'entreprise et qui aura une promotion (http://tinyurl.com/cpr5p72) !
Chez nos voisins du Sud, l'auteur est une «grosse pointure». Il a été nommé parmi les 30 personnalités les plus influentes en planification financière des 30 dernières années par le site américain AdvisorOne, aux côtés des Benjamin Graham, Bill Sharpe et autres Roger Ibbotson (http://tinyurl.com/atz9jxz). Son impact s'explique par l'importance de son livre sur la gestion privée. Publié pour la première fois en 1998, ce livre proposait une méthode quantitative afin de mesurer la réalisation des objectifs financiers des clients. Cette édition de 2102 a été révisée afin d'intégrer les développements des quinze dernières années en matière de protection et de gestion d'actif, de gestion de dettes, d'assurances et de planification successorale. L'optique est certes américaine, mais les conseillers québécois intéressés à la gestion privée y trouveront beaucoup de conseils avisés et d'exemples concrets, ainsi que très ample matière à réflexion.
«Réalisez vos rêves. Vous le méritez bien. Achetez-vous un vignoble !» L'auteur s'insurge contre les stratégies de marketing des banques, qui encouragent l'emprunt pour à peu près n'importe quoi, pourvu qu'on ait les moyens de payer les intérêts et qu'on dispose de garanties solides comme une maison. Car tout cela finira mal ! estime l'auteur, qui dispose d'un énorme capital de sympathie auprès des médias. Son premier livre, The Wealthy Barber (en français : Le barbier riche), vendu à plus de deux millions d'exemplaires, est une référence en finances personnelles. Ceux qui souhaitent le retour du «barbier» risquent cependant d'être déçus. L'auteur a abandonné la structure romanesque qui avait rendu des concepts en finances personnelles aussi clairs que de l'eau de roche. Cette fois-ci, il se contente de marteler une idée connue : les gens dépensent trop et ils n'économisent pas assez. Selon lui, un bon truc fonctionnerait : tenir un relevé écrit de ses dépenses quotidiennes. Ce livre a tenu l'affiche des best-sellers du Toronto Star pendant 44 semaines en 2012... Preuve que le marketing fonctionne aussi très bien dans le domaine de l'édition.
La planification de retraite ne peut pas se faire en se fondant uniquement sur des calculs de revenus et de dépenses. Il faut aussi penser à l'effet du milieu de travail des individus, affirment deux économistes de l'Université du Wisconsin. Selon leur recherche, plus ils sont riches et à l'aise financièrement, et plus ils prennent leur retraite tardivement. Parallèlement, ceux qui occupent un emploi manuel à bas revenus prennent plus fréquemment leur retraite tôt dans la vie. Cette différence s'accentue lorsqu'on examine l'état de santé des uns et des autres. Les gens qui souffrent d'une mauvaise santé, mais qui sont financièrement à l'aise, accrochent leurs patins de cinq à sept ans plus tard que les travailleurs manuels dont la santé est tout aussi fragile. Pourquoi ? Selon ces chercheurs, les biens nantis auront reçu de meilleurs soins de santé, souvent grâce à leur assurance. De plus, l'organisme des travailleurs manuels aura subi certains «chocs» (par exemple, le froid, la chaleur, les vibrations, les mouvements répétitifs) qui les ont usés physiquement, contrairement aux gens qui ont passé leur carrière dans un bureau (http://tinyurl.com/b3h3gan).
Écrit par une journaliste financière aguerrie (Financial Times, The Economist), ce livre lève un coin de voile sur la mentalité de ces ultra-riches, principalement aux États-Unis. L'auteure constate que la richesse et les inégalités des revenus ont explosé, mais que les super-riches ne sont pas devenus des rentiers. Ce sont des «workaholics». Rien ne dit, toutefois, qu'il en sera de même pour leur descendance. Basé sur des entrevues, pour la plupart dans l'univers de la finance et de la haute technologie, ce livre décrit un milieu très clos, une véritable «bulle», dans laquelle les Américains fortunés ont plus d'affinités avec leurs homologues de l'Inde ou du Brésil qu'avec leurs propres compatriotes. À l'instar du dirigeant du Blackstone Group qui avait comparé le projet d'Obama de hausser les impôts à l'envahissement de la Pologne par Hitler en 1939, ils détestent les taxes et impôts et ils sont prêts à tout (ou presque) pour les éviter. Et leur vision du monde est très darwinienne. Comme le dit l'un d'eux, «les plus rapides finissent par manger les plus lents».
Empire Vie a lancé Solution 100 hybride, une assurance vie dont les primes baisseront si les taux d'intérêt augmentent. Cependant, les primes seront haussées si les taux diminuent. Le montant de la prime s'ajuste chaque année selon l'évolution du rendement des obligations à long terme, tel qu'il est publié par la Banque du Canada. Les valeurs garanties minimales s'accumulent à compter de la quatrième année. Non transformable, la police est libérée à 100 ans. Voici un ordre de grandeur des variations possibles de primes lorsque la police est achetée pendant que les taux se situent entre 2 et 2,99 %. Si, au cours de l'année qui suit, les taux diminuent jusqu'à 1 %, la prime augmentera alors d'au plus 14 % chez les 0 à 39 ans, de 11 % chez les 40 à 49 ans, de 8 % chez les 50 à 59 ans, et de 4 % chez les 60 ans et plus. À l'inverse, si les taux augmentent jusqu'à 1 %, les primes diminueront alors d'au moins 9 % chez les 0 à 39 ans, de 6 % chez les 40 à 49 ans, de 5 % chez les 50 à 59 ans, de 4 % chez les 60 ans à 69 ans, et de 1 % chez les 70 ans et plus.