Votre porte-document déborde de prospectus et de feuillets explicatifs sur une panoplie de produits ? Ne vous inquiétez pas, vos clients en redemanderont... du moins, si on se fie à l'étude de chercheurs américains en gestion. Leur conclusion : plus les choix sont nombreux, plus les consommateurs sont heureux de leurs décisions d'achat. Cependant, il est préférable, ajoutent-ils, de leur présenter un aperçu complet de tous les choix possibles, car si on les dévoile produit par produit, les clients auront alors tendance à être moins satisfaits et à reporter leur décision à la toute fin du processus, puisqu'inconsciemment, ils recherchent la perfection.
LA FINANCIÈRE MACKENZIE constitue l'exemple parfait d'une opération de simplification. Six marques ont ainsi disparu des rayons : Focus, Founders, Maxxum, Saxon, Sentinelle et Universal. La plus ancienne, Universal, existait depuis 20 ans. Mackenzie a également éliminé 29 fonds en effectuant des fusions.Toutefois, Mackenzie n'est pas la seule à vouloir rendre sa marque «plus intelligible et plus conviviale». BMO a dissous BMO Guardian alors que CI a mis fin à Lakeview.
Créé en 2009, le compte d'épargne libre d'impôt (CELI) a été initialement perçu comme un outil pour engranger de l'épargne d'urgence. Les sommes cumulées pouvant, par la suite, s'apprécier grâce aux intérêts. Une idée reçue que les conseillers doivent de plus en plus bousculer.«Toutes les semaines, des clients me parlent de leurs CELI en se plaignant de ce qu'il n'est pas rentable. Bien souvent, ils ont raison si cet argent se trouve dans des comptes bancaires ou dans des CPG», constate André Martel, président-directeur du Centre financier Chicoutimi.
Lorsque vous ferez connaissance avec un client, un collègue ou un patron, prenez soin de regarder votre interlocuteur droit dans les yeux, de lui sourire sans excès, et surtout d'avoir une bonne poignée de main, sans mollesse et sans effet de pince-monseigneur. Et mettez-y du coeur, puisque pour faire bonne impression, la poignée de main est cinq fois plus importante que les mots ! C'est ce que rapporte l'étude «The Power of a Handshake» publiée par le Journal of Cognitive Neuroscience (http://tinyurl.com/awufxe2). Selon les auteurs, une bonne poignée de main est l'attribut des personnes franches. L'interlocuteur devient alors beaucoup plus réceptif aux échanges verbaux.
L'économie et le monde qui nous entoure ne sont pas simples à décoder. Pourquoi certaines entreprises s'épanouissent-elles, tandis que d'autres se brisent les ailes ? Afin d'en savoir plus, un penseur du management et un professeur de Harvard ont examiné de grandes sociétés américaines comme Microsoft et Progressive Insurance, qui ont réussi pendant une quinzaine d'années à obtenir de meilleures performances boursières que leurs concurrents. Selon eux, la réussite ne s'explique pas par la chance, la vision ni même l'innovation. Ce qui compte serait la discipline des dirigeants lorsqu'ils veulent atteindre des objectifs ainsi que leur pragmatisme. Ces dirigeants savent ce qui fonctionne bien et la plupart du temps, avant tout le monde. Mais ils s'attendent toujours au pire et ils ne tombent pas dans l'immobilisme lorsque les choses tournent mal.
Vos ados ou ceux de vos clients entreront bientôt dans l'univers de la consommation ? Faites-leur plaisir, offrez-leur ce livre. Très bien écrit, d'un ton assuré et dynamique, épicé de témoignages appropriés, il saura leur plaire. Ils apprendront à distinguer le salaire brut du salaire net, à calculer les taux d'intérêt des cartes de crédit et des prêts étudiants, à évaluer l'opportunité de la location ou de l'achat d'une voiture, à lire un bail et à ne pas dépasser leur budget, et même, à faire leur place dans le monde du travail. Sans jamais tomber dans le ridicule, Sandra Paré vouvoie ses lecteurs et leur suggère d'en faire autant avec les personnes en position d'autorité. Par exemple, dit-elle, le fait de vouvoyer le propriétaire de son logement créera un «espace de respect» très utile en cas de conflit. Judicieusement choisis, ses conseils pourraient profiter à bien des adultes confirmés ! Le plaisir de la lecture est constant. L'auteure, ainsi que le planificateur financier Éric F. Gosselin (Peak), ont contribué à éclaircir des notions parfois complexes de finance et d'économie.
Les conseillers savent qu'une retraite satisfaisante n'est pas qu'une affaire d'argent. En effet, le client doit avoir une bonne idée de la façon dont il veut couler ses vieux jours. Mais que faire s'il n'y a pas encore pensé et qu'il est près d'accrocher ses patins ? Le livre À l'aide ! Mon conjoint est à la retraite propose plus de 300 suggestions d'activités «masculines» pour la retraite. On en trouve trois ou quatre par page, avec des illustrations et des photos. Certaines activités sont accompagnées de logos qui indiquent si elles sont coûteuses ou non, si elles se pratiquent en couple et si elles permettent de rencontrer des gens. Plus volumineux, le livre 1 001 activités pour profiter de sa retraite, du même auteur (483 pages), s'adresse autant aux hommes qu'aux femmes. Ces livres donnent l'occasion de se confronter à la réalité de l'après-travail, en fonction de ses goûts, de ses intérêts et de son budget.
«Tout se fait sur internet, de A à Z, par l'entremise d'un conseiller en sécurité financière. Aucun examen médical n'est exigé pour souscrire à ce produit, et l'émission est si rapide que la nouvelle police entre en vigueur le jour même. Et la plupart du temps, instantanément !» explique Stéphane Rochon, vice-président ventes et marketing d'Humania Assurance.Le site pose une série de questions, dont quelques-unes servent à déterminer le niveau de prime qui sera proposé.Cependant, étant donné que la souscription se fait exclusivement sur Internet, les conseillers n'ont pas à appeler les bureaux de Saint-Hyacinthe de l'assureur québécois.
Il aura fallu dix ans. En 2016, le prix moyen des maisons aux États-Unis retrouvera son niveau d'avant la crise, celui de 2006. À condition toutefois que l'indice S&P Case-Shiller des prix immobiliers continue à progresser au même rythme que depuis le début de 2012. Cela dit, les Américains propriétaires de maisons ont toujours la peur au ventre, observent des économistes de Credit Suisse. La volatilité a fait des ravages et la majorité de ces propriétaires doutent de la solidité des gains de valeur de leurs résidences. Contrairement aux années d'avant-crise, ils ne dépensent plus en fonction de l'appréciation de cet actif, ce qui ralentit la reprise économique chez nos voisins du Sud (http://tinyurl.com/a8fw44u). Selon les données du courtier Zillow, un propriétaire sur quatre détient une dette hypothécaire qui dépasse la valeur de sa maison, les pires villes à cet égard étant Las Vegas, Atlanta et Orlando (http://tinyurl.com/q9xth78).
Le 18 septembre 2014, les Écossais répondront par référendum à la question suivante : «L'Écosse doit-elle devenir un pays indépendant ?» Mais déjà, les couteaux s'aiguisent. Par exemple, une firme de spécialistes en régimes de retraite de Londres, Xafinity Consulting, a lancé sa mise en garde. Si le «Oui» l'emporte, dit-elle, le coût des régimes de retraite augmentera au point où l'État écossais devra intervenir. En outre, ajoute Xafinity, l'incertitude nuira à la politique monétaire et au partage de la dette. Ces consultants mettent également en doute la viabilité d'un éventuel marché boursier à Édimbourg (http://tinyurl.com/c4y8bb8). Annoncé en mars, le futur référendum est actuellement donné perdant dans une proportion de deux pour un. La capitale de l'Écosse, Édimbourg, est le quatrième centre financier européen le plus important en gestion d'actif, puisque la Standard Life, la Royal Bank of Scotland (deuxième banque britannique) et Aegon UK y ont leur siège social.