La devise électronique bitcoin a eu son heure de gloire avec la fermeture du mégasite Silk Road par le FBI en octobre 2013 (http://tinyurl.com/pky8cd9). Les bitcoins servaient de monnaie d'échange pour de la drogue, des armes et même des services de tueurs professionnels. Créée en 2009, cette monnaie échappe au contrôle des États et des banques centrales, tout en étant échangeable pour de l'argent réel sur des sites comme bitstamp. Or, malgré cette mésaventure, le bitcoin continue à attirer l'attention des spécialistes en commerce électronique, car il diminue les coûts de traitement des transactions conclues par PayPal et les cartes de crédit. Conséquemment, le bitcoin pourrait éventuellement faire partie du panier de l'investisseur, au même titre que l'or. Selon une étude européenne, ses rendements sont faiblement corrélés aux actifs traditionnels et alternatifs. De plus, ses rendements ont atteint 370 % de juillet 2010 à juillet 2013. Les chercheurs pensent qu'un portefeuille pourrait compter jusqu'à 3 % de bitcoins (http://tinyurl.com/qgq8uj7). Ce qui pourrait être à la portée de tous si la Securities and Exchange Commission (SEC) donne son accord au lancement du fonds négocié en Bourse (FNB) Winklevoss Bitcoin Trust, qui n'attend que cette approbation. Toutefois, coeurs sensibles s'abstenir. D'après le Wall Street Journal, le bitcoin est sept fois et demie plus volatil que l'or !
En 2014, les conseillers redoutent les hausses des taux d'intérêt, l'augmentation des exigences de la conformité, et surtout, la disparition possible des commissions, révèle le sondage en ligne mené par Finance et Investissement.Quatre conseillers et deux dirigeants de réseaux de distribution indiquent où le bât blesse, tout en donnant quelques trucs pour mieux tirer son épingle du jeu.
Les gestionnaires de premier niveau sont les intermédiaires entre la direction et les employés. Étant donné qu'ils naviguent entre ces deux paliers, ils doivent savoir démêler les intrigues de bureau et les politiques administratives, ce que les experts en ressources humaines appellent «l'intelligence sociale». Et ces gestionnaires sont les leaders de demain, puisque certains d'entre eux accéderont aux postes de direction. Toutefois, selon une enquête menée par une université britannique, plusieurs pensent qu'ils sont insuffisamment formés et parfois même, oubliés. En effet, l'entreprise destine ses programmes de formation aux employés qui ont des relations avec la clientèle ou aux spécialistes des nouvelles technologies. Pour des raisons budgétaires et de temps, l'entreprise laisse trop souvent en plan la formation destinée aux gestionnaires de premier niveau. Les auteurs de l'enquête croient que l'entreprise doit avoir à son sommet un champion de la formation des gestionnaires de premier niveau. Il faut aussi pouvoir calculer le fameux rendement de l'investissement en matière de formation des gestionnaires. À ces conditions, ceux-ci ne seront plus oubliés (www.shu.ac.uk/ad/learninggap/).
Consultant à la tête de sa firme Referral Coach International, l'auteur enseigne l'art de susciter des recommandations de ses clients. Ce livre fait la synthèse d'une approche très méthodique et planifiée, et offre plusieurs exemples tirés de l'univers des conseillers. Selon l'auteur, un bon système de recommandations propulse les ventes : le pourcentage des ventes conclues atteindrait 80 % ! C'est ce qu'on appelle l'effet boule de neige : une fois mis en place, ce système alimente la croissance du chiffre d'affaires. Encore faut-il réussir à l'implanter ! L'auteur montre comment foncer afin de rester dans le radar de ses clients, de façon à ce qu'ils donnent des recommandations ou qu'ils propagent la «bonne nouvelle» auprès de leurs connaissances. Certaines méthodes très américaines et agressives pourraient être mal perçues au Québec, où la société est plus feutrée qu'aux États-Unis. Vous y trouverez tout de même votre compte, car l'auteur connaît la musique.
L'étiquette au travail, ou ce que les auteures appellent la politesse au bureau, est un terrain miné. Un faux pas, et hop ! Nous voilà étiquetés de façon désavantageuse. Mais en sachant s'y prendre, les récompenses sont élevées, car on conservera son énergie pour les choses importantes, tout en projetant une image professionnelle qui ouvrira les portes. Par exemple, si je suis invité à un repas d'affaires, dois-je opter pour les plats les moins chers sur la carte ? Et devrais-je éviter de prendre mon couteau pour couper les pâtes et le pain ? Dans les deux cas, la réponse est oui, disent les auteures. Elles traitent principalement de la communication parlée et écrite dans l'entreprise, du savoir-être au bureau - y compris le protocole des réunions -, ainsi que de la gestion d'événements comme les cocktails et les voyages d'affaires. Ce livre s'adresse principalement à ceux qui commencent leur carrière, mais les vétérans y glaneront des rappels et des conseils utiles.
Le manufacturier de fonds Sentry fait son entrée chez un autre assureur de renom. Pas moins de 13 fonds à son effigie font partie, depuis octobre 2013, de la Gamme Dimension, une police d'assurance vie universelle de BMO Assurance. Pour Sentry, c'est une confirmation supplémentaire d'une transformation réussie. BMO rappelle qu'à ses débuts en 1997, Sentry se spécialisait en immobilier, en pétrole, en gaz naturel, en métaux et en mines. Cependant, le gestionnaire indépendant de Toronto s'est beaucoup diversifié depuis, notamment dans les titres à revenu fixe. De plus, l'actif géré a explosé, passant de 1,5 G$ en 2008 à plus de 10 G$ en 2013. Dans une communication aux courtiers, BMO signale que Sentry a affiché des «rendements exceptionnels pendant certaines des périodes les plus difficiles que les marchés ont traversées». L'assureur souligne les performances du Fonds de revenu canadien Sentry (+ 18,6 % depuis 2010), du Fonds de revenu diversifié Sentry (+ 21,2 %) et du Fonds de revenu à petite/moyenne capitalisation Sentry (+ 26,3 %). Rappelons qu'en début d'année, deux fonds Sentry ont été intégrés aux Portefeuilles gérés Granite Sun Life.
Sun Life a abaissé ses exigences de tarification s'appliquant aux produits d'assurance vie. La compagnie estime que ces dernières sont désormais «les plus concurrentielles de l'industrie». Les clients de 40 ans et moins qui demandent un capital nominal de moins de 0,5 M$ ne passeront plus de tests médicaux. Ils n'auront qu'à fournir une déclaration d'état de santé. Sun Life a également remplacé les examens médicaux par des examens paramédicaux chez les personnes de 66 à 75 ans lorsque le capital nominal ne dépasse pas 5 M$. En outre, la compagnie n'exige plus d'ECG de ses clients de 61 à 65 ans si le capital nominal est inférieur à 0,5 M$. Le dossier de conducteur n'est plus exigé des personnes de 18 à 60 ans lorsque le capital nominal est inférieur à 10 M$. Finalement, les examens paramédicaux sont remplacés par des déclarations d'état de santé pour les clients de 56 à 60 ans si le capital nominal est inférieur à 0,1 M$ ; pour ceux de 51 à 60 ans, si le capital nominal est inférieur à 250 000 $ ; et pour ceux de 41 à 50 ans, si le capital nominal est inférieur à 1 M$.
La Capitale a lancé Évolution 100 % pure, une assurance vie entière à primes payables et garanties à vie. Son prix est 25 % plus bas pendant les dix premières années du contrat. Il augmente ensuite quatre fois, et aux cinq ans. Par exemple, si l'assuré a acheté le produit à 35 ans, la dernière augmentation surviendra à l'âge de 60 ans. S'il l'achète à 50 ans, la dernière hausse aura lieu à 75 ans. «Les produits à primes garanties sont populaires en dépit d'augmentations qui ont atteint jusqu'à 40 % au cours des dernières années», affirme Michel Lafrance, vice-président, développement de produits et marketing, assurance individuelle et services financiers. «Les hausses de coûts d'Évolution 100 % pure seront plus raisonnables en raison de l'élévation probable des revenus des clients au fil du temps», dit-il. Le produit peut être souscrit en protection individuelle jusqu'à 80 ans et en protection conjointe jusqu'à 70 ans. Le capital assuré varie de 10 000 $ à 2,5 M$. Pour des montants supérieurs, une cotation spéciale est requise. La police comprend des volets d'assurance libérée à compter de la 10e année, de valeur de rachat à 75 ans et de prestations pour perte d'autonomie.
Travailler moins ne rend pas nécessairement plus heureux, conclut une étude portant sur le marché du travail en Corée du Sud (http://tinyurl.com/mgnsktq). Ce pays, champion du travail au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques avec 52 heures autorisées par semaine, passe progressivement à la semaine de cinq jours. Par ailleurs, beaucoup de personnes qui se disent heureuses dans la vie font plus d'argent que les autres, montre une étude longitudinale. Un échantillon de 15 000 Américains ont été interrogés à deux reprises, la première fois en 1994 alors qu'ils étaient à l'école secondaire, et la deuxième, 14 ans plus tard, en 2008, alors qu'ils étaient dans la fin de la vingtaine. Les plus riches ont eu une enfance et une adolescence heureuses. Leur embauche et leurs promotions ont été plus rapides. Par conséquent, ils font plus d'argent que les autres (http://tinyurl.com/lqjs7s3). Si votre enfance n'a pas été aussi choyée, consolez-vous. Car même si vous ne gagnez pas autant d'argent que d'anciens collègues de classe, vous faites au moins partie des 5 % les plus riches de la planète, indique le site Global Rich List (www.globalrichlist.com/). De quoi mettre un peu de baume sur les plaies... des riches qui s'ignorent !
Les amateurs d'histoires à dormir debout au sujet de Wall Street y verront la confirmation de leurs préjugés. Les autres y liront le récit d'un trader corrompu, dans un moment de folie de la plus grande place boursière du monde.