Une bonne chimie au travail se crée en embauchant des personnes qui créent des liens avec les autres. Des spécialistes de la dynamique des groupes ont passé au peigne fin les données démographiques des 30 équipes du baseball professionnel américain afin de cerner les ingrédients de la potion. Conclusion : les équipes qui ont une bonne chimie surmontent leurs clivages naturels grâce à l'engagement d'individus qui font le pont entre les groupes (http://tinyurl.com/phuu7rs). Prenons une équipe composée de joueurs provenant des États-Unis, du Venezuela et de la République dominicaine. Des groupes se formeront sur la base de la nationalité, qui pourraient s'isoler les uns des autres. Ce ne sera pas le cas si par exemple un joueur américain parlant espagnol décide d'intervenir afin de régler un conflit entre un joueur dominicain et un joueur né aux États-Unis. Autre exemple : le joueur qui a suffisamment de talent pour être premier but, receveur et voltigeur de droite, et qui peut relever des coéquipiers si ceux-ci se blessent. La polyvalence et le talent sont les ingrédients nécessaires d'une bonne chimie. Autrement dit, plus les personnalités et les habiletés sont diversifiées, plus les interactions entre les groupes augmentent. Et plus les conflits se règlent rapidement. Selon ces chercheurs, au baseball, la chimie procure trois gains par année. Ce qui peut être suffisant pour participer aux séries éliminatoires !
Chaque année depuis 2005, Finance et Investissement met à l'honneur un conseiller émérite (ou le conseiller le plus respecté de ses pairs) dans le cadre de son «Top 25 de l'industrie financière du Québec».Quatre de ces conseillers honorés nous révèlent leurs résolutions pour 2014 sur les plans professionnel et personnel.
Le gestionnaire qui veut obtenir le rendement maximum de ses troupes hésite souvent entre la carotte et le bâton. Selon des chercheurs en gestion, les récompenses et menaces n'auront que peu d'effet à long terme si la personnalité de l'employé ne correspond pas au type de travail à accomplir (http://tinyurl.com/p2og6cf). Ils affirment que les traits de caractère expliquent pourquoi des personnes intelligentes qui ont le coeur à l'ouvrage réussissent bien, alors que d'autres, tout aussi brillantes et consciencieuses, ne sont pas productives. Toute la question consisterait donc à reconnaître les traits de caractère associés à un type d'emploi donné. Le livre Emotional Intelligence for Sales Success (New York, American Management Association, 2013) fait justement état d'une situation problématique chez l'assureur américain Metropolitan Life Insurance Company qui a été résolue grâce à cette approche. Affligée par un taux de rotation élevé chez ses agents et conseillers, la compagnie a fini par se rendre compte que ses meilleurs agents étaient des personnes très optimistes. Les optimistes vendaient davantage et restaient beaucoup plus longtemps en place. L'assureur a donc modifié son processus d'embauche afin d'éliminer les pessimistes, et de choisir ses futurs agents et conseillers parmi les personnes naturellement optimistes.
La première résolution des conseillers en 2014 consiste à augmenter le nombre de recommandations de leurs clients actuels, indique un sondage effectué par SEI Advisor Network (http://tinyurl.com/mrb6l2j). À l'époque de la république romaine, les résolutions se prenaient exactement le 1er janvier. Ce jour-là, Janus - la divinité à deux faces, l'une tournée vers l'avenir, l'autre vers le passé - était honorée afin de renouveler, par des voeux et des festivités, les liens entre les citoyens, l'État et les dieux. Deux mille ans plus tard, le premier jour de l'an continue à inspirer les résolutions, mais elles n'ont pas à se limiter à cette date. Selon une récente recherche intitulée «The Fresh Start Effect» (l'effet du nouveau départ), les dates significatives dans la vie de chacun, par exemple, la date d'un anniversaire ou celle de la naissance d'un premier enfant, sont des occasions parfaites pour mettre en oeuvre de nouvelles résolutions. Ces dates hautement symboliques incitent les gens à reléguer leurs erreurs dans le passé et à repartir à neuf (http://tinyurl.com/krgldpq). Par exemple, un client qui franchirait le cap des 35 ou 40 ans un 1er mars pourrait devenir à cette date subitement plus réceptif à l'idée d'épargner davantage pour sa retraite.
Un client entre dans votre bureau. Il garde son manteau, s'assied et après quelques secondes, se gratte le mollet. Selon Annabelle Boyer, spécialiste du langage non verbal, cette scène comporte deux indices clés sur son état d'esprit. Ne pas ôter son manteau est une façon de vous garder à distance, alors qu'une démangeaison à la jambe survient lorsqu'on souhaite partir. Sachant cela, vous pourriez alors désamorcer les craintes du client en le faisant parler, ce qui pourrait vous amener à réviser votre plan initial. Regorgeant d'illustrations imprimées sur du papier de qualité, ce livre montre comment interpréter le langage corporel du client (mimiques, gestes, postures, démangeaisons, etc.) afin de comprendre ce qui passe dans sa tête. Fort utile pour tous ceux dont le métier exige qu'ils mettent leurs clients à l'aise, qu'ils établissent des relations de confiance, qu'ils travaillent en équipe et qu'ils repèrent les clients potentiels énergivores et de mauvaise foi.
Ce best-seller américain propose six techniques visant à outiller ceux qui gagnent leur vie dans la vente, soit une personne sur neuf aux États-Unis. Un bon vendeur, dit l'auteur, réussit à persuader son interlocuteur d'acheter quelque chose qui ne fait pas nécessairement partie de ses priorités. Comment ? En posant des questions afin de cerner les arguments qui feront effet. C'est pourquoi un «non» n'est jamais un «non». Selon l'organisme américain National Sales Executive Association, 80 % des nouvelles ventes sont conclues après un cinquième contact avec le client potentiel ! Mais cela, la plupart des vendeurs le savent déjà. Sans réinventer l'art de la vente, ce livre permet tout de même de picorer quelques bons trucs. L'organisme American Marketing Association Foundation a couronné la version originale anglaise comme le meilleur livre de marketing de 2013.
PERSPECTIVES 2014 - Chez l'oncle Sam, les taux d'intérêt devraient rester inchangés au moins une bonne partie de l'année. Quant au dollar américain, il pourrait s'apprécier contre plusieurs devises, incluant le dollar canadien.
PERSPECTIVES 2014 - Amateurs de rendements, prenez-en note: cette année, il faudra presque payer pour entreposer des actifs dans le secteur des obligations canadiennes.
Il fallait y penser : une commission unique en valeurs mobilières pour… lutter contre les inégalités de revenus.
Les auteurs d'une étude portant sur l'avenir des finances publiques du Québec tracent un portrait désastreux du futur. Ce n’est toutefois pas une situation inéluctable, selon eux.