Les plus de 50 ans peuvent se croire victimes de discrimination à l'embauche. Il n'empêche qu'ils ont parfois moins de difficulté que les plus jeunes à franchir certains obstacles, comme la lecture de leur CV. Selon une enquête britannique, plus on est jeune, plus les affirmations en matière d'éducation du CV sont passées au peigne fin. Pas moins de 76 % des demandes de vérification reçues par un organisme gouvernemental spécialisé ont porté sur des individus qui ont reçu leur diplôme à partir des années 2000. Ce pourcentage est de 16 % chez les diplômés des années 1990, et de 8 % chez les diplômés d'avant 1990. «Les diplômés qui sont plus avancés dans leur carrière ont plus d'occasions de mentir, d'exagérer ou de déformer les faits, car leurs propos ne sont pas examinés», commente l'organisme responsable de la recherche. Il conseille aux employeurs de vérifier les CV des vétérans. (http://tinyurl.com/lwc2lhh)
Connu pour sa participation à l'émission Dans l'oeil du dragon, François Lambert révèle sa formule de la réussite en affaires. Les conseils de ce jeune retraité millionnaire de 47 ans se présentent sous forme de capsules de trois ou quatre pages. Très bien écrites, ces capsules veulent inspirer tous ceux et celles qui ont la fibre entrepreneuriale. L'auteur suggère de ne pas attendre que tout soit parfait avant de se lancer (sinon, on peut attendre longtemps), d'être monomaniaque afin de se concentrer sur son but et de ne pas compter ses heures. Très stimulante et réaliste à la fois, cette lecture devrait vraiment faire partie d'un futur cours d'éducation financière du secondaire, s'il devient jamais réalité.François Lambert, À prendre ou à laisser : les conseils d'un dragon pour réussir, Montréal : Les Éditions Transcontinental, 2014, 211 p.
Les régimes de retraite des fonctionnaires devront être rebâtis, étant donné leurs déficits gargantuesques. Traditionnellement, les élus répugnent à s'y attaquer, car selon les auteurs, ces régimes ressemblent au troisième rail d'une voie de métro : on y touche et on meurt électrocuté. Écrit par le PDG du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (ou Teachers') et par une journaliste du Globe and Mail, ce livre comporte trois études de cas. Les élus du Nouveau-Brunswick, du Rhode Island et des Pays-Bas ont changé ces régimes de retraite selon le principe du «partage du risque» avec les syndicats. Les auteurs mettent l'accent sur le leadership, puisque ces changements n'ont pas passé comme une lettre à la poste. Par exemple, des manifestations ont déjà rassemblé plus de 200 000 personnes à Amsterdam. Les auteurs pensent également que les Canadiens devraient être en mesure de hausser leurs contributions aux régimes publics afin de pouvoir toucher à la retraite jusqu'à 30 000 $ par an.
L'auteur se présente comme un conseiller indépendant qui veut éviter à ses lecteurs de devenir de futures victimes de Wall Street, des organis-mes de réglementation et de mauvais conseillers. Il affirme que pour pouvoir traverser les hauts et les bas des marchés, 90 % des gens doivent avoir un conseiller. Cela dit, il rejette la rémunération à commission, et il s'oppose au principe de convenance au profit du devoir fiduciaire. Dans un chapitre très fouillé, il propose une série de questions afin de bien choisir son conseiller (http://tinyurl.com/kp7v6kf). Écrit dans un anglais limpide, ce livre témoigne de la vitesse à laquelle les grands enjeux sur la rémunération et le devoir fiduciaire se retrouvent sur la place publique, du moins aux États-Unis. Il témoigne aussi de l'habileté de certains conseillers, notamment celle de l'auteur, à se servir de ces enjeux pour définir leur propre image de marque.
Près d'un Montréalais sur trois est né à l'étranger, ce qui représente environ 130 nationalités différentes. Comment gérer des équipes aussi variées sans connaître de tensions ? Comment vendre des services à des consommateurs venus de tous les coins du monde ? Professeur de sociologie à HEC Montréal, l'auteur définit ses concepts théoriques dans ses deux premiers chapitres. Suivent ensuite une quinzaine d'études de cas, d'une dizaine de pages chacune. On entre alors dans la réalité des magasins, des entreprises manufacturières, et même de deux caisses populaires. L'auteur veut démontrer que les défis de l'intégration et de la justice doivent être résolus conjointement par la direction et par les employés. Il met en garde contre le laisser-aller, une solution de facilité qui n'en est pas une, car elle finit souvent par mener à des confrontations à l'interne dans les entreprises. Mais il montre aussi qu'il n'existe pas de formule magique qui mène au paradis de l'entente parfaite.
L'association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP) et l'Institut canadien des actuaires (ICA) demandent le maintien des pratiques actuelles en matière de tests génétiques.Actuellement, les clients qui font une demande d'assurance ne sont pas tenus de se soumettre à des tests génétiques. Par contre, si un test génétique a déjà été effectué et que les résultats sont connus du consommateur, l'assureur exige d'y avoir accès.
L'assurance vie temporaire 20 ans (T20) de la Financière Manuvie est plus attrayante depuis la fin septembre. Les taux ont diminué pour la plupart des catégories d'âge. Ce changement de tarification s'applique aussi aux T20 des contrats Temporaire Famille et Temporaire Entreprise, et aux garanties d'assurance temporaire renouvelable 20 ans annexées à des contrats d'assurance vie universelle et vie entière. Par ailleurs, la commission de vente de première année des T20 est passée de 45 à 50 % pour les contrats Temporaire Famille et Temporaire Entreprise. Le capital assuré doit être d'au moins 1 M$. La commission de première année est passée de 40 à 45 % dans le cas des T20 incluses aux contrats Performax Or, VU Sécurité, VU à prime temporaire et InnoVision. Les conseillers peuvent obtenir un aperçu des tarifs au moyen de l'outil en ligne Taux Express (http://tinyurl.com/nn7wptf).
Visant «une génération plus jeune», BMO Assurance a lancé à la mi-septembre deux produits d'assurance simplifiée. Le premier, appelé assureRAPIDE, propose une assurance vie temporaire transformable et renouvelable de 10, 20 et 30 ans. Le second, assureRAPIDE Plus, comprend une assurance vie temporaire, une assurance maladies graves et une assurance invalidité causée par une blessure accidentelle. Ces produits s'adres-sent aux jeunes professionnels, aux nouveaux propriétaires de maisons, aux nouveaux parents et aux propriétaires de PME. Aucun examen médical n'est requis. L'âge à l'établissement est de 18 à 49 ans et la protection se termine à 65 ans. Les clients disposent d'une option de protection d'assurance vie permanente à partir de 65 ans. Le capital assuré va de 50 000 à 250 000 $. Les maladies graves couvertes par assureRAPIDE Plus sont la crise cardiaque, l'accident vasculaire cérébral, le cancer avec risque de décès et le pontage coronarien.
La Capitale sécurité financière a revu le produit d'invalidité de la Série Pilier en y ajoutant une option d'indexation et une option d'assurabilité future. Le premier avenant prévoit l'indexation des prestations d'invalidité totale en fonction de l'indice des prix à la consommation. Cela s'applique après 12 mois de versements, sous réserve d'un maximum de 5 % par année, jusqu'à un montant mensuel indexé maximal de 5 000 $. L'âge à la souscription est de 18 à 59 ans. Le renouvellement est garanti jusqu'à 65 ans. Le second avenant, l'option d'assurabilité future, offre la possibilité d'ajouter des prestations mensuelles d'invalidité totale, à la date d'anniversaire du contrat d'assurance, sans avoir à fournir de preuves médicales d'assurabilité. L'assuré peut exercer ce droit jusqu'à cinq fois, jusqu'à un maximum de 20 % du montant total de l'option d'assurabilité future. L'âge à la souscription est de 18 à 50 ans. Le renouvellement est garanti jusqu'à 55 ans ou à la date à laquelle l'exercice de la cinquième option a été effectué.
Les stratégies alternatives pourraient bien être un des prochains champs de bataille des manufacturiers de fonds communs de placement (FCP).Comme le montre la tournée 2014 des sociétés de FCP de Finance et Investissement, publiée dans le numéro de mi-octobre, plusieurs acteurs de l'industrie, et non des moindres, ont commencé de grandes manoeuvres de positionnement en ce sens.