Accueil Jean-François Barbe

Alibaba - le eBay chinois - s'est diversifiée dans la gestion d'actif. Créé à l'été 2013, son nouveau fonds commun du marché monétaire a recueilli un actif de quelque 100 G$ US auprès d'investisseurs individuels chinois (http://tinyurl.com/kczk33q). Selon une analyse de Cerulli intitulée «The Bar Has Been Raised», Google et Apple pourraient emboîter le pas (http://tinyurl.com/m3np23o). D'ailleurs, le Financial Times rapporte que Google aurait déjà demandé à une firme d'études de marché de faciliter son entrée dans l'univers de la gestion d'actif. Une commande qui effraie les acteurs établis, affirme le quotidien financier britannique (http://tinyurl.com/jvzojsr). En effet, à l'instar d'Alibaba, Google bénéficie d'avantages immenses et uniques. La marque de commerce est archiconnue et respectée par les jeunes, qui sont de moins en moins portés à faire affaire avec les banquiers traditionnels (http://tinyurl.com/osbbp5u). En outre, les Google et Apple de ce monde peuvent repérer sur le vif les questions que se posent les consommateurs au fil de leur vie. Par exemple, si on fait une recherche Google au sujet de fonds communs à quelques semaines de la clôture de la période des REER, cela signifie probablement qu'on est prêt à en acheter. Selon PwC, le savoir-faire technologique des Google, Apple, Amazon et Twitter menace directement les spécialistes établis de la gestion d'actif (http://tinyurl.com/nbvbqez).

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

Les conseillers ont d'immenses progrès à faire en matière de marketing, selon un sondage mené auprès d'épargnants américains qui ont au moins 100 000 $ à investir. La plupart de ces investisseurs ne peuvent pas dire en quoi leur conseiller se distingue des autres. Autrement dit, la fameuse «proposition de valeur» des conseillers n'a pas été définie. D'abord, ces conseillers ne savent pas se vendre. Nombre d'entre eux par exemple ne profitent pas des bonnes performances des marchés pour téléphoner à leurs clients pour renforcer la relation. Pourtant, ils communiquent avec ces mêmes investisseurs dès que les marchés piquent du nez... Ensuite, ils sont trop modestes : un conseiller sur trois ne dit pas - sur son propre site Web, par-dessus le marché ! - en quoi il peut aider les épargnants à mieux gérer leurs finances et à mieux se préparer à la retraite (http://tinyurl.com/lffqy2m).

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

Lorsqu'un magazine grand public comme Time consacre sa page couverture à une nouvelle financière, il faudrait s'empresser de déplacer ses fonds en sens inverse de la tendance rapportée. En effet, selon Paul Montgomery, un observateur américain de la finance décédé en septembre dernier, les magazines grand public reflètent l'optimisme et le pessimisme irrationnels des foules (http://tinyurl.com/oz78hyr). Se rattachant à la finance comportementale, ce type d'observation entend montrer pourquoi la plupart des épargnants ne réalisent jamais leurs rêves. «Les épargnants ne définissent pas leurs objectifs à long terme, et trop souvent, ils ne se fient qu'aux rendements passés pour guider leurs décisions», souligne une récente étude de State Street, qui cherche à reconnaître les comportements qui torpillent l'atteinte de la réussite en finances personnelles (http://tinyurl.com/npsq8mm). D'où l'importance d'éduquer sa clientèle, notamment en leur donnant des exemples de comportements irrationnels. Ainsi, votre client sait-il que nous sommes spontanément portés à croire des publicités quand elles sont illustrées de tableaux et de graphiques ? C'est pourtant ce que montre une recherche publiée dans la revue Public Understanding of Science (http://tinyurl.com/k93nmsh).

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

C'est au Panama que les gens se disent les plus heureux, selon un sondage international. Leur taux de satisfaction face à la vie, tel que mesuré par Gallup, est environ deux fois plus élevé que celui des Canadiens (http://tinyurl.com/mdmussb). Comment expliquer une telle différence entre un pays riche et un pays pauvre, quand le premier est censé offrir davantage à ses citoyens que le second ? Peut-être par l'idée que la clé du bonheur consiste à dépasser ses attentes initiales. Autrement dit, lorsque les choses vont mieux que prévu, le sentiment de bonheur augmente. C'est ce qu'une équipe de chercheurs britannique a constaté, après avoir suivi l'état psychologique de 18 420 personnes grâce à une application mobile. Ces chercheurs pensent qu'il suffit de réduire ses attentes initiales ; ainsi, on obtient plus facilement des résultats qui dépasseront ces attentes et qui engendreront un état de bien-être satisfaisant. Le niveau de richesse n'aurait donc rien à voir avec l'équation du bonheur (http://tinyurl.com/l5avkzt).

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

Au Royaume-Uni, plusieurs banques et assureurs ont abandonné le domaine du service-conseil après qu'on a interdit que les frais soient intégrés aux produits financiers. D'autres ont relevé les critères d'admissibilité à plus de 100 000 $ d'actif. Les dernières statistiques indiquent que le nombre de conseillers qui exercent leur métier en milieu bancaire a diminué de 23 % en janvier 2014 par rapport à août 2013 (http://tinyurl.com/ltf9y87). Toutefois, la baisse semble freinée. La banque Santader a annoncé l'embauche de conseillers (http://tinyurl.com/oyzt7du). Standard Life veut créer une plateforme technologique pour offrir du conseil au grand public, grâce aux bénéfices générés par la vente de sa division canadienne (http://tinyurl.com/mnt772x). Aviva entend également développer ce genre d'outil afin de limiter les rencontres face à face, et ultimement, réduire les coûts du conseil (http://tinyurl.com/k57czry). L'autorité de réglementation londonienne, la Financial Conduct Authority, encourage ce genre d'initiative technologique. Elle souhaite le développement du conseil simplifié et automatisé qui vise à rejoindre les ménages qui ne peuvent pas se permettre les services de conseillers à honoraires (http://tinyurl.com/p63ww7y).

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

En raison des progrès de l'automatisation, un emploi sur trois disparaîtra en Angleterre d'ici 2035, selon Deloitte. Les emplois assortis de salaires de plus de 50 000 $ par an seront mieux protégés que ceux qui offrent un salaire inférieur à ce montant. La société-conseil prévoit aussi que les emplois en services financiers seront peu touchés, compte tenu de l'importance du facteur humain dans le secteur (http://tinyurl.com/mhe2gvw). Cependant, pour bien des gens, les changements de métiers, même involontaires, seront toujours les bienvenus. En effet, une faible minorité de personnes (6 %) travaillent dans les domaines dont elles rêvaient lorsqu'elles étaient enfants, révèle un sondage récent (http://tinyurl.com/k88oqqm). Ce connaisseur de l'âme humaine qu'était Sigmund Freud affirmait d'ailleurs que «le bonheur est un rêve d'enfant réalisé à l'âge adulte», et cela comprend le choix de carrière. Quoi qu'il en soit, l'évolution technologique et sociale favorise les changements professionnels, à tel point que les gens occupent désormais neuf emplois différents au cours de leur carrière (http://tinyurl.com/p93ybg5). L'époque de l'emploi à vie est bel et bien révolue. La firme britannique de services financiers qui a commandité ce dernier sondage constate que ceux qui changent d'emploi aux cinq ans ont beaucoup de difficulté à se bâtir un régime de retraite. Autrement dit, ils ont besoin de l'aide des conseillers !

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

Paul Cabot (1898-1994) a cofondé, en 1924, la State Street Investment Corporation, le troisième plus ancien manufacturier nord-américain de fonds communs de placement (FCP). Il est un des innovateurs les plus importants de l'industrie des FCP. Il a créé la formule des fonds d'investissement à capital variable (open-ended funds) et a été un des premiers gestionnaires à adopter l'analyse boursière fondamentale. Un des premiers à visiter les entreprises afin de mieux comprendre la vision, le talent et l'implication de leurs dirigeants, il était aussi un ferme partisan de l'engagement financier des gestionnaires dans leurs propres sociétés de FCP. Sa devise était «Voir les faits. Et faire face aux faits». Écrite par un connaisseur du milieu financier, cette biographie brosse un portrait très engageant de ce personnage issu de la haute bourgeoisie de Boston, tout en évitant le piège de la complaisance. Notons que State Street Investment Corporation a été achetée par un assureur en 1982 et revendue en 2002 à BlackRock, qui a fait disparaître la marque.

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

L'aspect psychologique de la vente et des relations avec la clientèle est au coeur de ce livre pratico-pratique. Comment dégager l'image de confiance et de professionnalisme que recherchent les clients ? Comment atteindre ses objectifs ? Comment évaluer l'intention réelle d'achat du client ? Sait-on comment établir un contact fructueux avec le client et créer ce lien qui déterminera si le client est prêt à passer à l'action ? Rondement mené, ce livre donne de nombreuses pistes pour éviter que le client résiste et ainsi favoriser la conclusion d'une vente ou d'une entente. L'auteur, un expert en vente devenu formateur spécialisé, consacre également un chapitre utile à l'art de la vente par téléphone.

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

Brillant vulgarisateur, Michio Kaku explique dans un langage simple le développement de la recherche de pointe dans huit domaines scientifiques, notamment ceux de l'intelligence artificielle, de la médecine, de l'énergie et de l'exploration spatiale. Le but : voir où en seront ces secteurs scientifiques en 2030, en 2070 et en 2100. L'auteur croit que nos petits-enfants et arrière-petits-enfants vivront dans un monde où l'informatique sera à la fois partout et nulle part. Bien sûr, personne ne tapera plus sur un clavier. Et d'ici 20 ans, nous aurons accès à des organes sur demande, ce qui augmentera notre espérance de vie. Notre cerveau, une masse de neurones de trois livres, livrera de plus en plus de ses secrets, au point où la télépathie transformera la vie des personnes atteintes de quadriplégie. Et comme dans les films de science-fiction, notre intelligence pourra être transplantée dans des machines, qui auront certains «sentiments». Dans 100 ans, nos arrière-petits-enfants choisiront les gènes de leur progéniture. Ce n'est qu'un aperçu, mais il donne une bonne idée de l'optimisme de l'auteur. À lire d'urgence si on pense que la planète s'en va vers la catastrophe et qu'il ne sert à rien de planifier la transmission de son héritage !

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00

Un Américain sur quatre préfère aller chez le dentiste plutôt que d'évoquer de futurs soins de longue durée (http://tinyurl.com/n82hyjx). Selon un autre sondage réalisé aux États-Unis, les 40 ans et plus préfèrent procéder à leurs propres arrangements funéraires plutôt que s'interroger sur la pertinence d'acheter une assurance soins de longue durée (ASLD) (http://tinyurl.com/q3xsg2r). De fait, même les retraités n'aiment pas planifier la fourniture de soins de longue durée, puisque seule une personne sur cinq de 65 ans et plus l'a fait. «Ce n'est pas sur leur radar. Ils se fient à leur famille, bien que la plupart des proches ne se sentent pas prêts à assumer de telles responsabilités», constatent les commanditaires du sondage. Dans ce contexte, Desjardins Assurances propose de miser sur la qualité de vie et la sécurité financière afin d'aborder ce sujet essentiel avec des clients qui ne veulent pas entendre parler d'une possible détérioration de leur état de santé. Une stratégie de vente en ASLD de Desjardins Assurances met ainsi l'accent sur la capacité du client à «rester maître de ses choix».

  • 15 janvier 2015 15 janvier 2015
  • 00:00