Accueil Jean-François Barbe

Les qualités humaines des gestionnaires revêtent une importance stratégique dans le contexte actuel de rareté croissante de la main-d'oeuvre. En effet, un travailleur sur trois se dit prêt à changer d'entreprise afin d'avoir un meilleur patron, selon une enquête mondiale à laquelle ont participé 18 000 employés. Parallèlement, un employé sur deux dit avoir confiance dans la capacité de son employeur actuel à lui fournir suffisamment de défis et de possibilités d'avancement. D'après l'un des chercheurs, les personnes «entrent dans les entreprises et les quittent à cause des gestionnaires». C'est pourquoi il est important, avant d'embaucher des gestionnaires, «d'évaluer leurs aptitudes en relations humaines, leur capacité à inspirer les autres, ainsi que leur désir d'être en position de dirigeants et de devenir de bons gestionnaires» (http://tinyurl.com/l6avzzu).

  • 15 février 2015 15 février 2015
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Les conseillers arrivent au 25e rang du palmarès des 100 meilleurs emplois établi par la revue U.S. News and World Report. En raison du départ à la retraite de nombreux baby-boomers, la demande de conseillers augmentera beaucoup (http://tinyurl.com/oq2l2rx). Toutefois, selon la firme d'études de marché Cerulli, près d'un conseiller sur deux (43 %) a plus de 55 ans. Et, puisqu'il y aura là aussi beaucoup de départs à la retraite, il manquera au moins 200 000 conseillers aux États-Unis au début de la prochaine décennie (http://tinyurl.com/q8zgndu). Toutefois, l'industrie peut renouveler ses rangs à condition de réussir à changer son image auprès de la génération Y (les moins de 35 ans). Selon une enquête de Fidelity Investments, les Y ne s'intéressent pas à la carrière de conseiller en raison de la «trop forte pression pour vendre» et de la structure de rémunération, axée sur les commissions de ventes. Selon Fidelity, les recruteurs doivent repenser leur approche. Pour séduire les Y, ils devraient mettre l'accent sur le fait que les conseillers aident les gens, qu'ils peuvent équilibrer le travail et la vie privée, et qu'ils ont de bonnes occasions de promotion. L'élimination des commissions et la possibilité de gagner des revenus élevés doivent également être mises de l'avant (http://tinyurl.com/psj5ncm).

  • 15 février 2015 15 février 2015
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Planificateur financier au cabinet Beaulieu Morin & associés à Québec, Paul Beaulieu raconte sa passion : les voyages d'aide humanitaire. En 15 ans, il a visité de nombreux pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie dans le but d'aider des populations pauvres à faire un pas en avant. Ce connaisseur de l'investissement et de l'assurance vie a développé au fil du temps une solide expertise en montage financier de projets humanitaires. C'est ce qui lui a permis de s'engager jusqu'au bout du monde. Le Rotary International, dont il est membre, a financé ses projets à hauteur de 100 000 ou 150 000 $ chacun. Dans son livre, Paul Beaulieu décrit avec simplicité et enthousiasme la manière dont il a vécu ses expériences dans ces pays pauvres, de son départ à son retour. Cela nous aide à savoir si ce type d'aventure correspond à nos goûts et intérêts.

  • 15 février 2015 15 février 2015
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Oui, il est possible de vivre sa retraite dans les pays chauds avec moins de 25 000 $ par année, affirment Suzan Haskins et Dan Prescher. Les auteurs présentent ainsi sept pays d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud où le coût de la vie serait très bas. Ils effleurent aussi quelques pays d'Europe et d'Asie, comme la Thaïlande. Se basant sur leur expérience personnelle, les auteurs racontent avoir quitté Omaha (Nebraska) afin de vivre à Quito, en Équateur. Ils ont acheté une belle copropriété pour 52 000 $ US. Ils ne dépenseraient pas plus de 2 000 $ US par mois, ce qui comprend un repas au restaurant au moins une fois par semaine et un voyage par an aux États-Unis. Dans tous ces pays, disent-ils, la facture des soins de santé privés équivaut au cinquième de ce qu'ils paieraient aux États-Unis. Il faut tout de même avoir une bonne couverture d'assurance, dont ils ne précisent pas le montant. Le livre laisse également de côté les aspects moins attrayants de ces pays exotiques que sont la criminalité, les difficultés de communication (les résidents ne parlent souvent que l'espagnol), l'état des routes et l'instabilité des régimes politiques. Bref, l'idée de la retraite dans ces pays est intéressante, mais à prendre avec un gros grain de sel.

  • 15 février 2015 15 février 2015
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Journaliste européen spécialisé en économie, Jean-Michel Quatrepoint brosse un tableau assez vivant de la guerre économique que se livrent les trois grands empires économiques que sont les États-Unis, la Chine et l'Allemagne. Afin de limiter l'expansion chinoise, ils tenteraient d'unir les pays voisins de l'empire du Milieu. Les États-Unis tenteraient également de limiter leur dépendance économique en encourageant les entreprises américaines à rapatrier la production, ainsi qu'en développant leurs propres ressources naturelles. De leur côté, les Chinois réagissent à cette pression en développant un axe Beijing-Moscou. Quant à l'Europe, elle est dorénavant sous la domination allemande, et la France est devenue une région touristique. Telle est l'argumentation développée par l'auteur.

  • 15 février 2015 15 février 2015
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La Capitale a lancé un service appelé Innovation qui permet d'obtenir une proposition électronique en produits d'investissement sur tablette, comme un iPad. Les clients peuvent signer les documents avec le doigt ou un stylet. Seuls les produits de dépôts à terme et les comptes d'investissement sont pris en charge actuellement. Par contre, La Capitale voit beaucoup plus loin. Selon Manon Corneau, porte-parole de l'assureur, le produit RentÀvie s'ajouterait à la proposition électronique «possiblement» en cours d'année. Les produits d'assurance suivraient éventuellement. «À notre connaissance, La Capitale est le seul assureur à avoir lancé un service de proposition sur tablette. Cette initiative est très importante, car elle consiste à rejoindre les consommateurs là où ils sont», affirme Steven Ross, président et chef de l'exploitation, secteur Assurance de personnes et services financiers. «Les tablettes se sont répandues dans la population à la vitesse de l'éclair, ajoute-t-il. Leur adoption a été plus rapide que presque tous les produits qui ont changé nos vies, comme la télévision et le téléphone cellulaire. Et c'est aussi un enjeu générationnel !»

  • 15 février 2015 15 février 2015
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Depuis janvier, l'assurance maladies graves Chèque-vie de la Financière Manuvie couvre davantage de maladies et ses taux sont en général plus avantageux pour les jeunes clients. Suivant les définitions de référence proposées par l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes, Manuvie a élargi la définition de la maladie d'Alzheimer afin d'y inclure la démence et la maladie de Parkinson. En outre, deux nouvelles maladies (l'anémie aplasique et la méningite purulente) sont dorénavant couvertes, ce qui porte le total des maladies à 24. De plus, trois nouvelles affections cancéreuses - pour un total de six - permettent de toucher la prestation Intervention rapide. La période d'attente de l'assurance soins de longue durée Protection SoinsVie passe de 180 à 90 jours. Les taux des couvertures 10 ans renouvelable et 20 ans renouvelable de Chèque-vie restent inchangés. Cependant, ils ont diminué pour les versions Chèque-vie uniforme (T75) et Chèque-vie permanent (T100 ou payable pendant 15 ans), surtout pour les clients de 20 à 49 ans. Par exemple, les taux de Chèque-vie uniforme ont baissé en moyenne de 6 % chez les 20 à 34 ans, de 3 % chez les 35 à 49 ans, et ils ont augmenté en moyenne de 1 % chez les 50 ans et plus.

  • 15 février 2015 15 février 2015
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La Great-West a conçu un concept de vente intéressant pour l'assurance contre les maladies graves. Le produit est présenté comme une façon de protéger le REER afin d'éviter qu'il ne serve à payer les dépenses en cas de cancer, de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral. Une éventualité qui frappera une personne sur trois ! La Great-West cite le cas d'un homme de 38 ans, non fumeur, qui prévoit avoir économisé 359 274 $ à la retraite. S'il souffre d'une maladie grave, mais qu'il n'a pas cette assurance, son épargne-retraite fondra à 105 825 $. Par contre, s'il a souscrit une police et qu'il a une couverture maladies graves, son épargne-retraite sera de 314 152 $. S'il a l'assurance, mais qu'il est en bonne santé au moment de prendre sa retraite, ses REER vaudront 333 847 $, ce qui comprend un remboursement des primes de 47 780 $. Autrement dit, le retraité en bonne santé qui a une police d'assurance maladies graves touchera 25 427 $ de moins que le retraité sans protection. En revanche, ce dernier encaissera une perte de 250 000 $ en cas de maladie grave. L'exemple de la Great-West implique des primes mensuelles de 147 $ pendant 27 ans, pour une police de 100 000 $ avec un avenant de remboursement des primes à partir de 60 ans (http://tinyurl.com/pmrxh65).

  • 15 février 2015 15 février 2015
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Axée sur l'élimination des commissions, la réforme Retail Distribution Review (RDR) a secoué le marché du conseil financier du Royaume-Uni. Ainsi, selon le dernier bilan de l'autorité de réglementation Financial Conduct Authority (FCA) publié en décembre dernier, la qualité du conseil se serait améliorée depuis l'entrée en vigueur de la réforme en 2013. «Les biais qu'engendraient les commissions à l'égard de certains produits ont diminué», affirme le FCA. Toutefois, le coût du conseil aurait augmenté (http://tinyurl.com/makwr3k). Selon l'Association of Professional Financial Advisers, cette hausse de coût s'expliquerait par le jeu de l'offre et de la demande. En effet, bon nombre de conseillers auraient quitté la profession, alors que d'autres auraient réorienté leurs pratiques vers les clientèles fortunées, indique ce regroupement de firmes britanniques de conseil financier (http://tinyurl.com/jvpwl42). Cela dit, une question se pose : s'ils sont délaissés par les conseillers qui pratiquent désormais sur honoraires, les consommateurs à petit budget seraient-ils les grands perdants de la RDR ?

  • 15 février 2015 15 février 2015
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Contrairement aux individus des générations précédentes, les X et les Y (soit ceux qui sont nés après 1965) ne font pas facilement confiance aux institutions financières et aux conseillers. Comment briser la glace ? En abordant d'emblée la question des honoraires. Selon un sondage mené auprès de 740 conseillers américains, la transparence en matière d'honoraires serait l'enjeu de l'heure auprès des moins de 40 ans. Curieusement, ces X et Y semblent accorder beaucoup plus d'importance à cette question qu'à la qualité du service personnalisé offert par les conseillers. À l'inverse, il ne vaudrait pas la peine de parler d'honoraires avec les plus de 40 ans, car le sujet les intéresserait peu. Autre différence générationnelle : contrairement à leurs aînés, les X et les Y veulent que leur conseiller soit diplômé (http://tinyurl.com/kb4nne7). Voilà qui devrait inciter les conseillers à mettre bien en évidence toutes les formations qu'ils ont suivies. Une autre enquête effectuée aux États-Unis montre que les Y ont un faible pour les entreprises qui se soucient de la collectivité. Cela pourrait bien favoriser les conseillers qui ne cachent pas leurs actions bénévoles (http://tinyurl.com/llbaydp).

  • 15 février 2015 15 février 2015
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