En mars, la Financière Manuvie a étendu son Programme Avantage Diplômés à cinq nouvelles professions. Ce programme permet une réduction de prime de 15 % sur l'assurance invalidité Série Procadres. La baisse est de 5 % si le contrat comprend un avenant de remboursement de primes. Les cinq professions sont podologue, ostéopraticien, podiatre, psychologue (Ph. D.) et vétérinaire. Manuvie signale que ce changement, qui se produit avant la fin de l'année scolaire, donne l'occasion aux conseillers de recruter de nouveaux clients en assurance invalidité parmi les étudiants et diplômés. Étant donné que les revenus des jeunes professionnels devraient logiquement augmenter avec le temps, la Série Procadres comporte une garantie qui augmente le montant de la rente mensuelle de 5 % chaque année jusqu'à l'âge de 55 ans. Il est aussi possible de souscrire à un avenant d'assurance complémentaire qui permet d'augmenter la couverture chaque année sans preuve d'assurabilité médicale. La rente d'invalidité partielle de la Série Procadres serait, selon Manuvie, «la plus avantageuse sur le marché» (http://tinyurl.com/q8vbpuj).
Mick Jagger a de l'énergie à revendre. À plus de 70 ans, il prépare une nouvelle tournée des Rolling Stones.«Les boomers sont comme Mick Jagger. Ils ne meurent pas !» s'exclame Jean Morissette.L'ancien président de Services financiers Partenaires Cartier pour le Québec n'est pas surpris que les jeunes clients constituent «un filon sous-exploité» en gestion de patrimoine, comme l'indiquait l'éditorial d'avril (http ://bit.ly/1O96OU3).
Qui aurait cru que l'industrie montréalaise du taxi serait un jour chamboulée par une technologie venue de San Francisco ?«Si les assureurs québécois et canadiens ne suivent pas les consommateurs sur Internet, on pourrait éventuellement voir arriver chez nous des plateformes Web internationales à la recherche de nouveaux marchés en assurance de personnes. Comme un Uber l'a fait dans l'industrie du taxi», dit Jean-François Chalifoux, directeur général, Desjardins Assurances.
Les clients «engagés» sont bénéfiques pour le conseiller. Parce que la relation est de qualité supérieure, ces clients évaluent le travail du conseiller à sa juste valeur. C'est pourquoi dans leur cas, la rémunération n'est habituellement pas un problème. Cependant, l'avantage principal de l'engagement se situe ailleurs, dans le développement continu des affaires. En effet, les clients engagés fournissent la totalité des nouvelles recommandations, selon un sondage mené auprès de 1 230 investisseurs américains. D'après le commanditaire de l'étude, Advisor Impact, un client sur quatre seulement est engagé. Plusieurs clients ne le seront jamais, étant donné par exemple leurs attentes de rendements irréalistes. Toutefois, on peut faire de clients «tièdes» des clients engagés en augmentant la fréquence des rencontres. Advisor Impact pense que les conseillers peuvent aussi favoriser l'évolution vers l'engagement en faisant preuve de leadership. Les conseillers peuvent notamment amorcer des conversations sérieuses avec ces clients tièdes en leur transmettant régulièrement des éléments d'éducation financière (http://tinyurl.com/l4umoe3).
Afin de se faire connaître, les nouveaux conseillers devraient investir jusqu'à 10 % de leurs revenus dans des activités de marketing, selon les consultants américains Oechsli Institute (http://tinyurl.com/otedopl). Chaque année, Oechsli Institute sonde des conseillers d'élite - dont la moitié déclare des revenus supérieurs à 1 M$. L'enquête de 2015 fait ressortir l'importance du marketing. Un conseiller sur cinq y consacre au moins 10 % de ses revenus. Ces conseillers d'élite n'ont certes pas les deux pieds dans la même bottine : lors de soirées et d'événements sociaux, un conseiller sur cinq aborde directement des participants en leur suggérant une activité de présentation, comme un dîner d'affaires. Un conseiller sur trois se promet de leur téléphoner afin de leur proposer une activité de ce genre. Un conseiller sur 12 est carrément en mode attaque, puisqu'il proposera directement et sans attendre une réunion d'affaires. Un conseiller sur sept préférera téléphoner pour leur proposer une telle réunion (http://tinyurl.com/nqrt6ep).
Adapté au cinéma par Costa-Gavras, le roman Le Couperet de Donald Westlake raconte l'histoire d'un cadre qui perd son emploi à la suite de la délocalisation de son usine de fabrication de papier. Après des recherches épuisantes, il répond à une offre d'emploi intéressante. Cependant, il sait que six autres candidats, plus jeunes et qui ont de meilleurs CV, sont dans les rangs. Il décide alors de les assassiner, après quoi il décroche l'emploi et redevient un bon père de famille. Heureusement, cette histoire amorale ne pourrait pas se dérouler dans le milieu du conseil financier, car les perspectives d'emploi y sont excellentes (http://tinyurl.com/oq2l2rx). De plus, les besoins de la clientèle sont tels que de nouvelles spécialités émergent. Par exemple, le New York Times fait état d'un nouveau métier non réglementé qui entre dans les cordes des conseillers : coach pour retraités. La rémunération est de 50 $ à 250 $ de l'heure (http://tinyurl.com/odh5tl9). Plus prometteur encore : une nouvelle formation en gérontologie offerte à compter d'avril aux 14 000 conseillers américains de Merrill Lynch. Cette formation conçue par la University of Southern California donnera droit à neuf crédits de formation continue. Elle vise à mieux comprendre l'univers en croissance des «post-retraités» de plus de 80 ans (http://tinyurl.com/qygdmv9).
Le président Obama a tranché. Washington imposera la règle du devoir fiduciaire aux conseillers qui oeuvrent dans le domaine des régimes de retraite individuels et des régimes collectifs 401(k) (http://tinyurl.com/l6hzq9l). Les détails de la réglementation du ministère du Travail ne sont pas connus, mais il est clair que les RIA (Registered Investment Advisors) ne seront plus les seuls conseillers à devoir se plier à cette règle. Selon un organisme de recherche rattaché à la présidence, les coûts du conseil biaisé (conflicted) supportés par les consommateurs atteindraient 17 G$ US par an. L'organisme affirme que la montée des régimes de retraite à cotisation déterminée - et la disparition des régimes à prestations déterminées - a transféré le poids des décisions d'investissement aux particuliers, qui sont souvent incapables de décider seuls. L'organisme fait également valoir que plusieurs pays, dont le Canada, visent à réduire les possibles conflits d'intérêts (http://tinyurl.com/pyhzcqj). Dans l'industrie, la ligne de défense s'articule autour de la transparence : «La règle fiduciaire entraînera la disparition du conseil pour de nombreux consommateurs qui ne pourront pas payer des honoraires. La meilleure façon de régler la question des frais cachés est une plus grande transparence», affirme la National Association of Plan Advisors (http://tinyurl.com/mvrj63a).
Si vous croyez que la réussite est une question d'attitude, ce livre devrait vous intéresser. En matière de réussite professionnelle, «tout commence par une vision ou un désir d'aboutir à un accomplissement fondamental pour soi», affirme l'auteure, Andreea Vanacker. Cette vision repose sur une dizaine de principes du type «Sortez de votre zone de confort !» ou «Changez les défis en occasions !», qui sont expliqués en une dizaine de pages chacun. Cela dit, si vous avez passé une semaine ou un trimestre particulièrement difficile et que vous avez besoin d'un petit remontant, ce livre vous en donnera aussi pour votre argent grâce à ses conseils qui vont à l'essentiel. Consultante auprès des entreprises, des cadres et des professionnels, la Montréalaise Andreea Vanacker indique avoir eu, parmi ses clients, la Banque Nationale et l'Université McGill.
Sept travailleurs sur dix craignent l'épuisement prématuré de leur épargne-retraite, indique un récent sondage de la Financière Sun Life (http://tinyurl.com/ll7jhcl). Ces consommateurs sont très réceptifs aux produits de revenu garanti. Comment entamer la conversation ? Sun Life suggère aux conseillers de présenter son produit de revenu viager garanti SunFlex, en faisant ressortir certains éléments : la sécurité (le revenu ne baissera pas, malgré les fluctuations des marchés) ; la croissance possible (revenu boni lié au rendement des fonds choisis) ; la souplesse, parce que le client peut prendre une avance ou encore transformer une partie ou la totalité du revenu en une rente à constitution immédiate (http://tinyurl.com/nf4xse2). Dans ses documents de marketing, Sun Life résume en quatre pages la stratégie de vente de SunFlex en faisant ressortir les principaux éléments qui influent sur le revenu initial et le revenu boni (http://tinyurl.com/k4asx3l).
Selon l'auteur, un krach boursier serait en gestation en raison du vieillissement de la population et des mesures de stimulation des banques centrales. Ce livre décrit de façon frappante les conséquences du vieillissement aux États-Unis, en Allemagne et au Japon. Étant donné que le pouvoir d'achat des consommateurs diminue lorsqu'ils atteignent l'âge de 46 ans, la demande et donc les prix, sont condamnés à baisser en Occident. D'où la «déflation» dont parle l'auteur. Harry Dent pense que le krach effacerait jusqu'à 65 % des valeurs boursières. Comme bien des pessimistes, il propose l'or comme valeur refuge et des positions liquides pour profiter des futures aubaines boursières dans des industries liées aux baby-boomers (santé, pharmaceutique, biotechnologie). Auteur de best-sellers en série, Harry Dent avait «prédit» en 2004 que le Dow Jones atteindrait 40 000 points (The Next Great Bubble Boom). En 2011, il «prédisait» un Dow Jones à 3 000 points (The Great Crash Ahead). Comme on le voit, chez nos voisins du Sud, l'industrie de la prédiction boursière est florissante !