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Le ministre britannique des Finances a applaudi sur Twitter l'intérêt de la Banque d'Angleterre de vouloir créer sa propre monnaie virtuelle afin de supplanter les bitcoins de ce monde (http://tinyurl.com/mjjm2ld). En théorie, ce commentaire aurait dû hausser pendant un certain temps le cours du bitcoin, puisqu'il renforce la crédibilité de la monnaie virtuelle. En effet, une recherche récente montre que les commentaires sur Twitter favorables au bitcoin ont pour effet de faire monter son cours de façon «statistiquement significative» pendant une heure. Les chercheurs ont passé au peigne fin l'ensemble des tweets émis par les leaders d'opinion sur les monnaies virtuelles d'avril à août 2014 (http://tinyurl.com/mopkgdu). Selon une autre étude, cette fois de la Federal Reserve Bank of Boston, le bitcoin devrait probablement disparaître en raison de la lourdeur de son système de vérification des transactions : les usagers doivent avoir au moins 10 gigaoctets disponibles sur leur disque dur. Toutefois, les auteurs de l'étude pensent que le bitcoin laissera un héritage important : il favorisera l'innovation dans le développement des protocoles de paiement électronique. À titre d'exemple, pensons à l'Apple Pay, cette nouvelle technologie sécurisée de paiement sans contact d'Apple (http://tinyurl.com/kvnyesy).

  • 1 août 2015 1 août 2015
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Les médias sociaux (Twitter, LinkedIn, Facebook, blogues, etc.) deviennent des outils de plus en plus importants pour les conseillers soucieux de joindre de nouvelles clientèles, particulièrement les jeunes des générations X et Y. C'est ce qu'affirment les auteurs de la dernière enquête annuelle «Advisor Benchmarking RIA Trend Study». Depuis 2011, notent-ils, l'efficacité des médias sociaux en tant qu'outils de prospection de clientèles s'est significativement accrue. «Nous nous attendons à ce que les médias sociaux à des fins de marketing prennent de plus en plus d'importance», indiquent les auteurs de l'enquête (http://tinyurl.com/le8aesn). Le constat est partagé par la Professional Insurance Marketing Association. Selon cet organisme américain, «les médias sociaux sont les nouveaux outils de référencement des intermédiaires de marché» (http://tinyurl.com/q4u7hbn). De leur côté, les consultants Advisor Group suggèrent deux actions sur LinkedIn : joindre des groupes interdisciplinaires de professionnels qui s'intéressent au conseil financier, ce qui favorise les recommandations par alliances, et proposer de brefs articles à son réseau de relations. En demandant ensuite de la rétroaction à ces relations, on peut «lancer des conversations qui peuvent mener à des recommandations et à de nouveaux clients», estime Advisor Group (http://tinyurl.com/o5r353j).

  • 1 août 2015 1 août 2015
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Depuis avril, les clients de fonds distincts de SSQ Groupe financier peuvent décider de verser la totalité ou une partie de leurs prestations de décès sous forme de rentes. Les versements sont étalés selon la décision du client. L'assureur présente cette option comme étant une solution «d'héritage graduel». Selon lui, elle est particulièrement appropriée pour des bénéficiaires mineurs, handicapés ou qui ont peu de connaissances en placement. L'assureur ajoute que le client garde «le plein contrôle sur le versement des sommes, sans devoir établir une fiducie officielle». Il peut choisir, pour chaque bénéficiaire et séparément, un versement forfaitaire, un versement de rente ou une combinaison des deux. De plus, il peut choisir une rente certaine étalée sur une durée prédéterminée ou une rente viagère étalée sur la vie du bénéficiaire ou pour une durée minimale. Le client peut aussi choisir la fréquence des versements (mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle) et le type de versement (uniforme ou indexé). L'option n'existe que pour les contrats de produits d'investissement et ne s'applique pas aux contrats d'assurance vie individuelle.

  • 1 août 2015 1 août 2015
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«Les conseillers-robots ne disparaîtront pas de sitôt», affirme Corporate Insight, une firme d'études de marché. Selon les statistiques qu'elle a publiées en décembre, l'actif sous gestion des 11 principaux acteurs américains du conseil automatisé (robo-advisors) a atteint 19 G$, en hausse de 65 % depuis avril 2014 (http://tinyurl.com/pvfo5jf). Cela reste peu, par rapport aux 17 000 G$ gérés par les conseillers américains en chair et en os (http://tinyurl.com/krbmaza). Toutefois, d'importantes sociétés du monde de la gestion d'actif se préparent à investir le secteur des conseillers-robots. L'exemple de la firme de courtage Charles Schwab est des plus convaincants. Elle compte s'emparer de 400 G$ d'actif grâce au lancement cette année d'une plateforme de conseil automatisée, ont précisé ses dirigeants lors d'une discussion avec des analystes à la mi-février (http://tinyurl.com/m2kko9l). Charles Schwab vise les 25 à 55 ans qui gagnent au moins 100 000 $ par an. Les frais de gestion seront de 0,3 % de la valeur du portefeuille administré, indique un document que la firme a déposé à la Securities and Exchange Commission (SEC) à la fin janvier. Schwab pense qu'un futur client sur trois fera affaire avec la Schwab Bank, ce qui augmentera ses marges bénéficiaires (http://tinyurl.com/pkrnv9f).

  • 1 août 2015 1 août 2015
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Si on pouvait remonter dans le temps et se rendre à Amsterdam au début des années 1600, on entendrait beaucoup parler d'actions, de dividendes, d'options et de contrats à terme. Et on entendrait fulminer contre les «pirates» de la vente à découvert qui répandent de fausses rumeurs afin de faire baisser le cours des actions ! Historien spécialisé en finance, l'auteur montre d'une façon claire comment la première place boursière du monde a vu le jour à Amsterdam. En effet, c'est en 1602 que la Compagnie néerlandaise des Indes orientales émet les premières actions d'une société anonyme, qui ont donné naissance à cette Bourse. Et ce, au coeur du système féodal européen, puisqu'à cette époque, les guildes - ou associations de marchands - régissent l'économie de père en fils. Selon l'auteur, cette structure féodale explique pourquoi les Juifs d'Amsterdam ont été si nombreux à devenir courtiers, puisqu'ils étaient exclus des guildes. On voit aussi jusqu'à quel point la Bourse était importante dans la vie de cette ville et de ses résidents. Écrit dans un anglais clair, ce livre fascinera les amateurs d'histoire boursière.

  • 1 juillet 2015 1 juillet 2015
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Ce guide gratuit publié par le gouvernement du Québec présente une vue d'ensemble des démarches à accomplir lors d'un décès auprès de l'ensemble des ministères et organismes gouvernementaux. On présente d'abord les formalités à remplir, la plus importante étant de remplir le formulaire «Demande de transmission simplifiée de renseignements relatifs au décès», qui informe d'un seul coup jusqu'à neuf ministères et organismes. Puis, il est question de la liquidation de la succession. Enfin, et c'est la partie la plus importante, le guide nous informe des congés, prestations, rentes et indemnités aux survivants, en précisant les délais requis. Par exemple, le guide souligne qu'en cas de décès à la suite d'un accident d'automobile, on a trois ans pour présenter une demande d'indemnité auprès de la Société de l'assurance automobile du Québec. Le guide comprend les coordonnées des ministères et des organismes.

  • 1 juillet 2015 1 juillet 2015
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Empire Vie affirme que son service de soumission en ligne Rapide et Complet permet d'émettre les polices d'assurance vie plus rapidement que la plupart de ses concurrents. Ainsi, 44 % des propositions d'assurance vie soumises par Rapide et Complet sont réglées en 10 jours ou moins, soit 20 jours de moins que la moyenne du secteur. C'est du moins ce que l'assureur avance dans une communication aux agents généraux, en citant des données internes et de LIMRA. Destiné aux conseillers, l'outil en ligne Rapide et Complet a été lancé en décembre 2013 (http://tinyurl.com/knp9lrh). Il comprend un questionnaire électronique sur l'état de santé. Par ailleurs, Empire Vie a abaissé de 3,2 % en moyenne les taux de primes initiaux de ses produits temporaires Solution 10 et Solution 20. Dans une autre communication aux agents généraux, l'assureur précise que la diminution de taux touchant ses «publics cibles clés des 30 à 50 ans» est de 3,4 % en moyenne pour Solution 10, et de 0,4 % pour Solution 20.

  • 1 juillet 2015 1 juillet 2015
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En janvier dernier, Empire Vie a mis en marché AssurMax, une protection d'assurance vie permanente avec participation qui fait des vagues dans l'industrie.Yan Charbonneau, directeur général de l'agent général AFL Groupe Financier, y voit une concurrence directe aux produits destinés aux clients fortunés : «Ce produit rivalise avec les participantes de la Sun Life, de la Great-West et de Canada-Vie qui visent traditionnellement des clientèles aisées.»

  • 1 juillet 2015 1 juillet 2015
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RBC Assurances a accru la compétitivité de la Série Fondamentale, son produit d'assurance invalidité pour travailleurs autonomes et cols bleus. Depuis la mi-avril, ce produit peut être ajouté à un régime d'assurance salaire. De plus, le délai de carence pour la couverture «Blessure et maladie» est désormais de 90 jours. La période d'indemnisation pour la couverture «Maladie» est passée à deux ans. Par ailleurs, le programme de réduction des primes pour étudiants s'applique maintenant aussi aux menuisiers, aux électriciens et aux plombiers inscrits auprès d'une institution d'enseignement. Lancée en 2013, la Série Fondamentale couvre la perte de revenu et les frais généraux pour une somme variant entre 500 et 6 000 $ par mois. La protection pour maladie prend fin à 70 ans, et celle pour blessure, à 75 ans. L'émission de la couverture en cas de blessure est garantie, alors que l'émission de la couverture en cas de maladie est optionnelle et à souscription simplifiée (http://tinyurl.com/pu3n2z9). Dans son nouveau matériel marketing, RBC Assurances fait valoir que «l'assurance invalidité coûte moins cher que vous ne le croyez. C'est en général de 1 à 3 % de votre revenu» (http://tinyurl.com/p9umkdn).

  • 1 juillet 2015 1 juillet 2015
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Plan de protection du Canada (PPC) a mis en marché Assurance vie simplifiée préférentielle, une protection à mi-chemin entre un régime simplifié sans exigence médicale et un produit à souscription médicale complète. Cette protection comporte un capital assuré de 50 000 à 500 000 $ de 18 à 70 ans et de 50 000 $ à 300 000 $ de 71 à 80 ans. Seuls les 66 ans et plus doivent passer un test paramédical et remettre un profil sanguin. Le produit de PPC qui lui ressemble le plus, Vie bonifiée simplifiée, sans examen médical, comporte des protections allant jusqu'à 300 000 $. Dans un cas comme dans l'autre, les primes peuvent être payées à vie ou sur 20 ans, et les valeurs de rachat sont garanties après la cinquième année. Spécialiste des produits d'assurance vie pour individus en mauvaise santé ou difficilement assurables, PPC propose quatre autres protections permanentes, dont une qui s'adresse aux amateurs de sports extrêmes. Dans sa publicité, PPC affirme avoir, en 2014, «indemnisé 97 % des demandes de prestations non contestables».

  • 1 juillet 2015 1 juillet 2015
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