Accueil Jean-François Barbe

Il a beau avoir 85 ans, le grand investisseur Warren Buffett n'est pas prêt de lever le pied. «Je lis 500 pages par jour. C'est comme ça que la connaissance se construit. Comme des intérêts composés», dit-il. Lui et son bras droit Charlie Munger (91 ans !) passent d'ailleurs 80 % de leur temps à lire et à penser à leurs affaires (http://tiny.cc/6k4wzx). Mais comment diable des octogénaires et des nonagénaires peuvent-ils continuer à travailler ainsi... en lisant 500 pages par jour de rapports annuels et d'études de marché ? Parce qu'ils mettent à profit ce que des psychologues appellent «l'intelligence cristallisée». Ce type d'intelligence se définit par le savoir et les habiletés accumulés tout au long de la vie. Elle diffère ainsi de «l'intelligence fluide», qui réfère à la capacité de penser rapidement et qui appartient aux personnes jeunes. Selon une recherche menée aux États-Unis auprès d'individus de 45 à 61 ans, les personnes qui entretiennent leur intelligence cristallisée sont plus nombreuses à vouloir continuer de travailler après 65 ans (http://tiny.cc/k95wzx).

  • 1 septembre 2015 1 septembre 2015
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Les clients fortunés sont très recherchés. Pour les recruter, les conseillers d'élite misent principalement sur les recommandations de professionnels, généralement des comptables (http://tinyurl.com/nqrt6ep). Mais comment faire lorsqu'on ne connaît pas de comptables qui ont des clients fortunés ? Un consultant américain, Matt Oechsli, suggère une approche des plus directes. Tout d'abord, il faut s'arranger pour rencontrer, un par un, les comptables qui servent vos meilleurs clients. Il s'agit ensuite de partager de l'information pertinente pour chacun d'entre vous, et de développer un rapport personnel. Lors d'une deuxième rencontre, Matt Oechsli conseille de passer en revue les recommandations des meilleurs clients déjà fournies de part et d'autre. Si vous êtes perdant, votre vis-à-vis le constatera et pourrait remédier à la situation assez rapidement. Mais si rien ne change après quelques mois, il faudrait alors briser ce lien et en créer d'autres afin d'établir une véritable «alliance en référencement de clients» (http://tinyurl.com/klncy5s). Dans son livre The Art of Selling to the Affluent: How to Attract, Service, and Retain Wealthy Customers and Clients for Life, paru aux éditions Wiley, Matt Oechsli affirme que le processus de vente à des clients potentiels fortunés s'apparente à faire la cour. La demande en mariage ne se fait habituellement pas après une première rencontre. C'est la même chose avec une offre de produits et services. «Savoir quand poser la question (de la vente) est un art, pas une science», dit-il.

  • 1 septembre 2015 1 septembre 2015
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En 1996, Kodak employait 140 000 personnes et sa capitalisation boursière dépassait 28 G$ US. Mais en 2002, ce géant de la photographie se plaçait sous la protection de la loi contre les créanciers. En revanche, un nouveau colosse du stockage et du partage de la photo numérique s'imposait, Instagram, racheté par Facebook pour 1 G$ US. Selon les auteurs, Kodak et Instagram sont des exemples parfaits des mutations causées par la technologie. La photographie a été révolutionnée par les téléphones qui permettent de prendre des photos, de les entreposer et de les partager gratuitement aussitôt. Les auteurs affirment que l'économie du 21e siècle reposera sur la numérisation, la dématérialisation, la démonétisation et la démocratisation, tout cela, presque à notre insu. Plusieurs raisons expliquent le phénomène : l'augmentation fulgurante de la puissance informatique, la robotique et surtout, la créativité des entrepreneurs techno comme Jeff Bezos (Amazon) et Larry Page (Google). Très accessible, ce livre aux accents de motivation déborde d'optimisme.

  • 1 septembre 2015 1 septembre 2015
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D'un certain point de vue, les forts sont faibles et les faibles sont forts. C'est en racontant l'histoire de Goliath que l'auteur explique ce paradoxe. Les armées de l'Antiquité, dit-il, avaient des cavaliers, des fantassins et des soldats armés de frondes, soit un petit sac de cuir fixé au bout d'une longue corde. Le soldat y plaçait une pierre, la faisait tourner rapidement et l'expédiait avec une précision telle que la pierre tuait à moins de 60 mètres. C'est ainsi que Goliath fut vaincu par David. L'auteur, vraiment brillant, cite plusieurs exemples très curieux et qui donnent à réfléchir, visant à illustrer que ce n'est pas en ajoutant continuellement des ressources (financières, humaines, etc.) que l'on règle nécessairement des situations difficiles. C'est parfois en transformant une faiblesse en avantage (par exemple, une petite entreprise pourrait nuire aux très grandes en innovant). L'auteur ne propose pas de formules. Il vise surtout à inciter l'outsider qui sommeille en nous à prendre un peu plus de risques en choisissant une arme qui l'avantagera.

  • 1 septembre 2015 1 septembre 2015
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On trouve au Québec 22 guichets automatiques de bitcoins, et ils sont tous dans la région de Montréal. Toutefois, la demande de cette monnaie virtuelle pourrait baisser à la suite des multiples scandales qui ternissent sa réputation. Une des dernières affaires implique une chaîne de Ponzi élaborée à Hong Kong : des investisseurs naïfs, qui croyaient à l'appréciation très forte et rapide d'une monnaie virtuelle, auraient perdu plus de 400 M$ (http://tinyurl.com/kygddda). Une recherche universitaire vient d'ailleurs de recenser près de 200 escroqueries de monnaies de type bitcoin dans le monde de 2011 à 2014. Le montant total des pertes n'a pu être établi que dans un cas sur cinq. Elles atteignent alors 11 M$, et touchent 13 000 victimes. Cela semble peu, mais les chercheurs nous mettent en garde : selon eux, des chaînes de Ponzi insoupçonnées auraient rapporté plusieurs dizaines de millions de dollars aux fraudeurs (http://tinyurl.com/kvojodj). L'Autorité des marchés financiers (AMF) l'affirme en toutes lettres : seuls les investisseurs avertis devraient s'intéresser aux monnaies virtuelles (http://tinyurl.com/myjgdrk). Du reste, l'AMF a affiché ses couleurs : un permis sera désormais nécessaire pour exploiter un guichet automatique de monnaies virtuelles (http://tinyurl.com/kkl42b8).

  • 1 août 2015 1 août 2015
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Le terrain très concurrentiel de l'assurance vie temporaire sans examen médical s'est allégé au début de mai lorsque BMO Assurance a aboli sa Temporaire 10 ans simplifiée. Ce produit destiné aux personnes de 18 à 45 ans comportait un capital assuré de 100 000 à 250 000 $. En revanche, BMO Assurance a élargi la portée de sa Temporaire 10 ans privilégiée. Elle est désormais offerte aux personnes de 18 à 75 ans pour un capital assuré d'au moins 100 000 $. Entre le 1er et le 5e anniversaire, le titulaire d'une Temporaire 10 ans privilégiée peut échanger en tout ou en partie son capital assuré pour une Temporaire 20 ans privilégiée. Par ailleurs, le taux de commission de la première année de la Temporaire 30 ans privilégiée est passé à 50 %. Notons que BMO Assurance ne distribue qu'un seul autre régime à souscription simplifiée, soit assureRAPIDE. S'adressant aux personnes de 18 à 45 ans, cette assurance vie temporaire jusqu'à 65 ans dispose d'une option de protection d'assurance vie permanente après 65 ans. Le capital assuré est de 50 000 à 250 000 $.

  • 1 août 2015 1 août 2015
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Empire Vie a lancé une option de règlement sous forme de rente qu'elle qualifie de «novatrice». L'option permet de combiner un paiement ponctuel et une rente. Cela la distingue de la plupart des options de règlement sous forme de rente disponibles sur le marché, qui offrent soit un paiement ponctuel, soit une rente. Selon Empire Vie, cette approche convient particulièrement aux individus qui veulent distribuer leur actif de façon «graduelle et discrète en dehors de leur testament». Ou encore, à ceux qui craignent que leurs bénéficiaires aient de la difficulté à gérer un transfert de patrimoine «soudain et important». Les clients peuvent personnaliser l'option de paiement pour chacun de leurs bénéficiaires selon le type de rente, la période de garantie, la fréquence des versements et le paiement ponctuel. L'option peut être ajoutée aux contrats en vigueur comportant une désignation de bénéficiaires, ce qui inclut les polices d'assurance, les contrats de fonds de placement garanti et les rentes immédiates à prime unique.

  • 1 août 2015 1 août 2015
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Une onde de choc a frappé l'univers des conseillers en sécurité financière quand Empire Vie a lancé, en juin, Simplifiée 10 et Simplifiée 20, ses premiers produits d'assurance vie conçus pour l'achat en ligne sans l'intervention de représentants.«Avec ces nouveaux produits, l'Empire Vie fait dorénavant de la sélection de risques individuels sur Internet. Cet élargissement de la distribution sans représentant m'inquiète», dit Flavio Vani, président de l'Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF).

  • 1 août 2015 1 août 2015
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La Financière Manuvie exploite depuis le début de mai un nouveau domaine, celui des temporaires à émission rapide sans examen médical. La Temporaire Manuvie à émission rapide (TER Manuvie) comporte trois versions : une Temporaire 10 ans et une Temporaire 20 ans pour les 18 à 50 ans, ainsi qu'une Temporaire jusqu'à 65 ans, pour les 18 à 45 ans. Les montants de couverture varient de 100 000 à 500 000 $. L'assureur souligne que dans la plupart des cas, la proposition sera traitée en moins d'un jour ouvrable. Le contrat est envoyé directement au client. Un outil en ligne permet au conseiller d'avoir une bonne idée des primes que pourrait payer son client, en fonction notamment de sa couverture et de son âge (http://tinyurl.com/k9bfqtw). Dans son Guide du conseiller, Manuvie explique que la clientèle cible de TER Manuvie est constituée de personnes «plus jeunes qui apprécient le côté pratique d'une proposition plus courte, d'un nombre réduit de questions médicales et de la possibilité de souscrire de l'assurance par téléphone ou par Internet» (http://tinyurl.com/kud5of3).

  • 1 août 2015 1 août 2015
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Les rendements des participants à des régimes de retraite collectifs avec option d'investissement par défaut sont loin d'être uniformes. On pourrait facilement concevoir que les adeptes de fonds à horizon de retraite (target-date funds) finiraient par obtenir les mêmes rendements, puisque la répartition de l'actif dépend de l'âge prévu pour la retraite. Et pourtant, les participants qui recourent à de l'aide professionnelle génèrent des rendements supérieurs à la moyenne - et nets de frais - de 3,3 % par an, selon une étude pilotée par Aon Hewitt et par Financial Engines, une firme américaine de conseillers indépendants. L'explication : trois cotisants sur cinq investissent de l'argent ailleurs, par exemple dans des actions de leur employeur ou dans des fonds communs. En tentant de suivre la saveur du jour, en essayant de synchroniser les marchés ou en plaçant trop d'argent dans un seul titre, ils finissent par nuire aux objectifs de leurs fonds à horizon de retraite. Même si les participants commencent leur processus d'accumulation en ne misant que sur les fonds à horizon de retraite, ils ne sont plus que 57 % à tenir le cap après cinq ans ! L'étude a porté sur les rendements des régimes de retraite de 14 grandes entreprises américaines de 2006 à 2012 (http://tinyurl.com/n75vwko).

  • 1 août 2015 1 août 2015
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